Idtf,Titre,Thématiques,Périodes,Types,Adresse,Latitude,Longitude,"Texte FR","Texte EN",Bibliographie,"Site internet",Crédit,Légende 14,"Échauguette de l'ancienne citadelle","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Militaire), Patrimoine Urbain (Enceinte / Rempart)","Quai Jongkind, Grenoble",45.194815729169406,5.7307737405838,"
Cette échauguette faisait partie d’un ensemble fortifié, la citadelle, créé en 1592, deux ans après la prise de Grenoble par le duc de Lesdiguières. Située au nord-ouest de l’enceinte, en surplomb sur l’Isère, cette architecture militaire classique abrite les sentinelles qui surveillent l’extérieur. La citadelle comprenait également la tour de l’Île, plus ancienne (14e siècle), transformée en arsenal et en logement pour le gouverneur. En 1860, elle est transformée en caserne (Vinoy), avant d’être désaffectée en 1959, puis démolie lors des Jeux olympiques de 1968. Seuls la tour de l’Île, l’échauguette et les remparts la soutenant seront conservés. L’espace libéré est alors utilisé comme terrain de sport et parc de stationnement jusqu’à la construction du musée de Grenoble en 1994.
L’échauguette et la tour de l’Île sont inscrites au titre des Monuments historiques.
",,,,, 20,"Place Victor-Hugo, cœur du nouveau centre-ville","Histoire & Evolution de la ville","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Urbain (Place)","Place Victor Hugo, Grenoble",45.189111305727394,5.72450275344238,"UNE NOUVELLE URBANISATION ET SES ESPACES PUBLICS Ce vaste espace carré, prestigieux et animé a été dessiné comme point focal de ce centre tout neuf, à l’articulation avec la vieille ville, dans le cadre du plan Rey, le plan d’urbanisme lancé par le maire en 1881. Pendant de la place de Verdun où s’affichent l’État, l’armée et la culture, elle est vouée au commerce, au logement haut de gamme et à l’agrément de la verdure. Début 1885, le tracé des voiries est en place, mais rien n’est encore sorti de terre lorsque la mort de Victor Hugo impose en quelques jours son nom au lieu. Le respect des gabarits assure une harmonieuse homogénéité aux façades édifiées à partir de 1889, sans pour autant négliger de la pimenter d’une discrète personnalisation : colonnes de marbre rose pour encadrer cette porte, toits en pavillon pour ponctuer les îlots, griffon de pierre dans un angle, souples motifs floraux art nouveau ou pierres factices en ciment arborant des médaillons… Les vastes appartements et les parties communes offrent un luxe d’ornement destiné à montrer la réussite de la bourgeoisie industrielle qui s’y installe. Les banques ne s’y sont pas trompées en investissant ses abords. La place demeure un cœur d’animation très fréquenté qui se prolonge jusqu’à la place Grenette, investi par les défilés de revendication et les festivités urbaines.
",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. ",,, 21,"Enceinte romaine du 3e siècle","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","1ére période : -43 / fin VIIe début VIIIe","Patrimoine Urbain (Enceinte / Rempart)","Géolocalisation incomplète (un vestige parmi d'autres)",45.1925288553489,5.731154420684788,"LES TRACES D'UNE VILLE-GALLO ROMAINE Première enceinte fortifiée de la ville, l’enceinte de Cularo était longue de presque 1,5 km, comptait 39 tours semi-cylindriques et deux portes, la porte de Jupiter et la porte d’Hercule. Le texte de dédicace gravé au-dessus de ces deux portes, détruites à la fin du 16e siècle, atteste que ces remparts sont commencés et achevés sous les règnes conjoints des empereurs Dioclétien et Maximien, ce qui permet de dater assez précisément leur édification entre 286 et 293. Protégeant une superficie de 9 hectares, ils avaient autant un rôle de défense que de prestige. Leur réalisation aurait en effet marqué le nouveau statut de civitas, c’est-à-dire de capitale administrative, que Dioclétien lui avait accordée. Sa construction était très soignée. La majeure partie, d’une largeur de 4 mètres environ, était constituée d’un blocage de pierres calcaires, de galets et de tuileaux liés par un mortier très dur. Un bel appareillage de petits blocs calcaires soigneusement équarris formait le parement, lui-même recouvert d’un enduit. Ce parement a disparu – les pierres taillées ont été réutilisées lors des différentes phases d’agrandissement de la ville – et seul le blocage de pierres est encore visible par endroits. Le tracé de l’enceinte antique est connu aujourd’hui avec une relative précision et de nombreux vestiges ont été conservés. Les plus imposants se trouvent : - à l’entrée de la rue Lafayette, côté rue de la République : section de courtine et tour semi-cylindrique ; - à l’hôtel de Lesdiguières, côté rue Hector-Berlioz : base de la tour de la Trésorerie, ancienne tour de l’enceinte ; - au Jardin de ville : deux sections de courtine, dont celle surmontée par la treille du grand-père de Stendhal ; - au sous-sol du musée de l’Ancien Évêché, dans l’espace archéologique : tour semi-cylindrique, courtine, poterne et fondations d’une tour de la porte Viennoise (ancienne porte d’Hercule) ; - au chevet de la cathédrale Notre-Dame : courtine et tour de l’enceinte.",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 22,"Bourg de Cularo","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","1ére période : -43 / fin VIIe début VIIIe","Patrimoine Urbain (Rue)","Place Grenette, Grenoble Géolocalisation incomplète",45.19105197781451,5.727749771163872,"LES TRACES D'UNE VILLE GALLO-ROMAINE Hormis l’enceinte de la ville et les vestiges de quelques édifices mis au jour lors de chantiers, tel que celui de la Maison du tourisme, les connaissances concernant la ville gallo-romaine demeurent très parcellaires. Néanmoins, certaines découvertes archéologiques et la configuration de rues de la ville ancienne permettent d’identifier quelques axes comme des traces probables du tracé viaire gallo-romain. Parmi ceux-ci, l’axe correspondant à l’actuelle rue Président-Carnot, ainsi que celui, perpendiculaire, allant de la rue Président-Carnot à la place de Gordes. De même, il est permis de penser que les actuelles rues Brocherie et du Palais, qui formaient au Moyen Âge l’un des axes majeurs de la ville sous le nom latin de ""Via Media"", sont des voies d’origine gallo-romaine. L’actuelle Grande-Rue, qui relie la place Saint-André à la place Grenette, à l’entrée de laquelle s’élevait jusqu’à l’extrême fin du 16e siècle la porte Traine – dénomination médiévale de la porte de Jupiter –, pourrait également être un axe de la ville antique. La découverte en 1989 place Sainte-Claire d’un panneau à décor végétal daté du 1er ou du 2e siècle après Jésus-Christ, provenant d’une maison urbaine, constitue l’un des rares témoignages d’un décor intérieur de cette époque à Grenoble.
",,"- I. Lazier et M. Vivier, « L'Isère en histoire : préhistoire-XXe siècle », Grenoble, PUG et Musée de l'ancien Evêché, 2015.",,, 23,Baptistère,"Histoire & Evolution de la ville","1ére période : -43 / fin VIIe début VIIIe","Patrimoine Monumental (Religieux)","Musée de l'Ancien Évêché, 2 Rue Très Cloîtres, Grenoble",45.193058976337866,5.732142065081803,"UN SITE ARCHÉOLOGIQUE MAJEUR Aux premiers temps du christianisme, en Gaule comme dans l’ensemble du bassin méditerranéen, l’évangélisation des populations se fait par conversion massive. Le sacrement du baptême, qui marque l’entrée du catéchumène dans la communauté chrétienne, intéresse à chaque fois un nombre important de convertis. Il se déroule en principe une fois par an, généralement à Pâques, sous l’administration de l’évêque, seul à être investi des pouvoirs requis. L’accomplissement de cette cérémonie nécessite un bâtiment spécifique, distinct de l’église cathédrale : le baptistère. Parmi ces édifices qui ont existé près de chaque évêché, parfois auprès de grandes basiliques funéraires, peu ont subsisté comme à Fréjus, Riez, Aix-en-Provence et Poitiers. L’archéologie a cependant révélé les traces de nombreux autres baptistères, parmi lesquels celui de Nevers, de Lyon, de Genève et de Grenoble, découvert en 1989 à l’occasion des travaux du tramway sur la place Notre-Dame. L’étude de ces vestiges présente un intérêt de premier ordre pour la connaissance de périodes encore mal appréhendées par les historiens : la construction au 5e siècle d’un baptistère rectangulaire, les transformations successives au cours du Moyen Âge de son plan et de la cuve baptismale (octogonale à l’origine) qui en occupe le centre, son abandon, puis sa destruction vers le 11e siècle sont autant de témoins de l’évolution des pratiques d’une société où le christianisme a fini par s’imposer comme religion unique. La crypte archéologique place Notre Dame et son baptistère sont classés au titre des Monuments historiques.",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », coll. Les patrimoines, Veurey, Ed. le Dauphiné Libéré, 1997.",,, 24,"Jardin des Dauphins","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager, Ville fortifiée/de garnison/militaire","Hors période","Patrimoine Paysager, (Jardin)","Jardin des Dauphins, Grenoble",45.19387039999999,5.720072200000004,"La statue équestre de Philis de la Charce, souvent appelée ""la Jeanne d'Arc du Dauphiné"", accueille le promeneur dans ce jardin totalement intégré à l’histoire des fortifications de Grenoble. Alors qu'il s’étale sur les pentes de la Bastille, il domine la ville en utilisant ses escarpements. En 1785, le négociant Jean-Baptiste Dolle y crée une « folie », une maison dédiée aux fêtes et aux plaisirs en périphérie de la ville comme c’est la mode à cette époque. Il fait aménager à l’abri de la fortification six terrasses superposées plantées d’arbres et de massifs, en partie portées par des murs de soutènement et reliées par des escaliers, passages et sentiers. On y trouve des serres, ainsi que des citernes, car la Bastille est dépourvue de sources. Cette « folie Dolle » comprend aussi une maison romaine équipée d’une grande bibliothèque et meublée par l’ébéniste Hache. Des fêtes somptueuses agrémentées d’illuminations spectaculaires s’y déroulent… Abandonné à la Révolution, rongé par les carrières de pierre alimentant les fours à chaux à son pied, le jardin est réhabilité au début du 20e siècle par le paysagiste Ginet dans le goût pittoresque : pavillon belvédère, tour à archères, boulet souvenir, etc. L’office de tourisme est alors placé à son entrée et une liaison piétonne par le parc Guy-Pape permit l’ascension jusqu’au sommet du téléphérique. C’est aussi le point de départ du GR 9. Du fait de son exposition, ce site alpestre voit prospérer en pleine terre buis, grenadiers, néfliers et bananiers avec un accent méditerranéen marqué.
",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 25,"Nécropole Saint-Laurent","Histoire & Evolution de la ville","1ére période : -43 / fin VIIe début VIIIe","Patrimoine Monumental (Funéraire, Religieux)","Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent, 2, Place Saint-Laurent, Grenoble",45.1977094,5.73177510000005,"UN SITE ARCHÉOLOGIQUE MAJEUR Le Musée archéologique de Grenoble Saint-Laurent est un site archéologique majeur en Europe. Peu de villes peuvent s’enorgueillir de posséder autant de vestiges de l’époque des premiers temps chrétiens et de la période mérovingienne. Les fouilles programmées, menées de 1977 à 1997 par Renée Colardelle et son équipe, ont permis de mieux connaître ce lieu exceptionnel. L’église Saint-Laurent a été reconstruite au milieu du 12e siècle à l’emplacement d’une importante nécropole remontant au début de l’ère chrétienne. Cette nécropole est jusqu’au 8e siècle le principal lieu d’inhumation des défunts de Cularo et de Gratianopolis. Les fouilles nous ont appris que l’édifice le plus ancien du site est un vaste mausolée construit au tout début du 5e siècle. Ce mausolée, dont subsistent aujourd’hui les parties souterraines, comprend une salle hypogée située au-dessous de l’actuel clocher de l’église. Dans cette salle auraient été inhumées les personnes les plus saintes et vénérées de la ville, peut-être les premiers évêques, tels Domnin et ses successeurs. La présence presque exclusive de sarcophages mis au jour dans le mausolée autorise à penser que les défunts de familles aisées ont souhaité se faire enterrer à proximité des tombes des personnes saintes, ad sanctos. Au début du 6e siècle, une église funéraire de plan cruciforme est accolée au mausolée. Remaniée et embellie au 7e siècle, cette église est remplacée dans ses parties hautes par une vaste église à l’époque carolingienne, qui elle-même cédera la place à l’actuelle église Saint-Laurent. Mais la crypte de l’église funéraire, consacrée à saint Oyand, a été préservée jusqu’à nos jours et constitue indéniablement le joyau du site. Édifiée au début du 6e siècle, elle est ornée au siècle suivant d’une colonnade comptant vingt colonnes en brèche de Vimine, conglomérat de Bourdeaux ou marbre blanc de Savoie, remplois de l’époque antique. Les colonnes sont surmontées de chapiteaux et tailloirs en calcaire des Baux-de-Provence ou en marbre blanc, avec un remarquable et riche décor sculpté, caractéristique de l’iconographie chrétienne du 7e siècle : palmiers, dattiers, agneaux, colombe, griffons et canthares. La crypte Saint-Oyand est restaurée au 19e siècle par l’architecte Manguin. Grâce au grand intérêt que lui porte Prosper Mérimée, la demande de classement de la crypte aboutit en 1850. Le vocable de Saint-Oyand se rapporte quant à lui à un moine du Jura, Eugendus, abbé de l’abbaye de Condat qui connut à l’époque mérovingienne une certaine vénération dans la région.
",,"- R. Colardelle, « Saint-Laurent de Grenoble : de la crypte au musée archéologique », Grenoble, PUG , 2013. - R. Colardelle, « La Ville et la mort : Saint-Laurent de Grenoble, 2.000 ans de tradition funéraire », Turnhout (Belgique), Brepols , 2008. - Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent : www.musee-archeologique-grenoble.fr",,, 26,"Immeuble des éléphants","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Civil)","3-6 rue Felix Poulat, Grenoble ",45.19016858793919,5.725745350926218,"LE CIMENT MOULÉ, RICHESSE DE L'ARCHITECTURE ET DU MOBILIER URBAIN Chatrousse et Ricoud (architectes) Ce vaste immeuble construit en 1903 par un important cimentier, Berthelot, était entièrement destiné à la location. Le rez-de-chaussée et ses éléphants, tout en pierre, a été prévu par les architectes pour intercaler entre de vastes commerces les vestibules ornés de carreaux polychromes desservant les montées d’escalier. Le reste des façades, dont la tourelle d’angle, a recours au ciment sous forme d’éléments moulés. Les fausses briques elles-mêmes sont à base de ciment, ce qui constitue une sorte de manifeste du matériau produit par le propriétaire. Le bâtiment illustre à la fois les références éclectiques et le goût de l’exotisme du temps. Il est entouré d’autres édifices de ciment, alors qu’en vis-à-vis les immeubles de la même époque sont en pierre de taille.",,"- A. Cayol-Gérin, C. Guichard, B. Riboreau, « L'or gris du grand Grenoble », Lyon, Patrimoine rhônalpin, 1994. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. - J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 27,Vespasiennes,"Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Rue Hébert, quais de France et Perrière, place Hubert-Dubedout, cours Jean-Jaurès, boulevard Gambetta, etc. Grenoble Géolocalisation incomplète car multiple",45.189659178347306,5.719439812844826,"LE CIMENT MOULÉ, RICHESSE DE L'ARCHITECTURE ET DU MOBILIER URBAIN L’essor de la ville se traduit aussi par des projets d’urbanisme où le ciment a toute sa part. Testé en revêtement de chaussée, il connaît un succès foudroyant pour les conduites (eau, gaz) et les trottoirs, où les fabricants apposent leur marque en signature. Le terme « trottoir grenoblois » demeure d’ailleurs utilisé universellement pour désigner des revêtements en béton. Sur un projet de l’architecte municipal, une maison grenobloise fabrique également en série du mobilier urbain vendu sur catalogue, tels ces curieux édicules destinés à améliorer l’hygiène de l’espace public. Boris Vian n’hésita pas à les qualifier de « somptueuses pissotières à une personne […] en forme de tour creuse échauguette. […] La tôle de protection est cependant un peu basse mais ça donne de la noblesse à celui qui officie. » Le modèle, très présent dans la ville où il est désormais préservé, fut aussi acheté par d’autres cités telles que Lyon.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. - A. Cayol-Gérin, C. Guichard, B. Riboreau, « L'or gris du grand Grenoble », Lyon, Patrimoine rhônalpin, 1994. - J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - C. Avenier, « Les ciments de l'Isère : deux siècles d’innovation», Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 2010.",,, 28,"Sculpture Le Torrent (1878)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Jardin des plantes, Grenoble En cours de restauration ",45.1875797,5.735625000000027,"U. Basset (sculpteur) L’artiste, qui prendra plus tard la tête de l’école de sculpture de Grenoble, souhaitait personnifier, dans ce jeune homme tenant une jarre sur son épaule d’où l’eau cascade, la Romanche, un torrent alpin tout proche cerné de montagnes vertigineuses et se précipitant dans des abîmes effrayants. Sur son récipient source figurent tous les signes du zodiaque, sauf celui du Verseau, symbolisé par la statue elle-même. Le bronze, d’abord présenté au musée de Grenoble, est ensuite placé sur une fontaine selon un projet fourni par le sculpteur lui-même (place de Verdun, 1882). Il surmonte alors une rocaille vertigineuse, permettant à l’eau s’échappant de la jarre de dégringoler sur les rochers et les mousses en évoquant le milieu naturel montagnard. Transférée en 1886 au Jardin de ville, l’œuvre prend à nouveau place au sommet d’un amas de rochers au-dessus d’un bassin. Elle en est retirée en 1936, puis échappe miraculeusement à la destruction (malgré son envoi en Allemagne en 1942) pour être replacée dans ce jardin à l’occasion de la commémoration du centenaire de l’arrivée des eaux de Rochefort à Grenoble (1986). Elle est actuellement en cours de restauration.",,"- A. Robert, « Jeux d'eau à Grenoble », Grenoble, Patrimoine et développement - Comité de sauvegarde du Vieux Grenoble, 2007. ",,, 30,"Coupole Dauphinoise","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Industriel), Patrimoine Urbain","40, avenue Alsace-Lorraine, rue Denfert-Rochereau, Grenoble et 29, avenue Félix-Viallet, Grenoble ",45.18986930120029,5.717876235512563,"LE CIMENT MOULÉ, RICHESSE DE L'ARCHITECTURE ET DU MOBILIER URBAIN Jourdan (architecte) L’édifice de l’Imprimerie générale est le dernier vestige d’un site industriel appartenant aux Bouchayer-Viallet. Il abritait notamment la rédaction du Petit Dauphinois fondé en 1885. La plus grande partie est détruite au début du 20e siècle. Le caractère néoclassique s’y marie à des éléments naturalistes. Son implantation en angle accentue la perspective haussmannienne vers la gare. L’arrondi dressé sur toute la hauteur est couronné par un dôme fabriqué en 1909 sur lequel trône un aigle de zinc d’une envergure de quatre mètres. Les bureaux du quotidien régional, Le Dauphiné Libéré, y sont installés depuis 1945.",,"- A. Cayol-Gérin, C. Guichard, B. Riboreau, « L'or gris du grand Grenoble », Lyon, Patrimoine rhônalpin, 1994. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. - J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 31,"Immeuble Art nouveau avec commerce, actuel Monoprix, 1913","Histoire & Evolution de la ville","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Civil)","6-8, rue de la République, Grenoble",45.19049190426991,5.728808405557288,"UN EXEMPLE DU STYLE ART NOUVEAU A. Papet (architecte) L’immeuble fait partie de l’îlot bâti qui a remplacé un ancien couvent dans un souci de modernisation du centre ancien. Il est destiné dès l’origine à accueillir un grand magasin, en utilisant son pan coupé au carrefour comme entrée. Il s’agit de l’un des tout premiers bâtiments édifiés à Grenoble en ossature poteau/poutre et béton armé, technique qui inquiète beaucoup à l’époque les propriétaires mitoyens soucieux de leur prestige et de leur sécurité. L’édifice est très fonctionnel avec ses larges baies qui symbolisent la modernité par leur taille et l’apport de lumière. De plus, il constitue un exemple de style art nouveau, par son décor floral, le motif du paon placé au dessus de l'entrée et la frise situé sous la dépassée de toiture.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - D. Chancel, « Une restauration commerciale exemplaire : la remise en valeur des façades de l'ancien Prisunic de Grenoble par la société Monoprix », La Pierre et l'écrit, n° 12.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 32,"Immeuble en ciment","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Civil)","35, rue Nicolas-Chorier, Grenoble",45.1856946,5.712543299999993,"LE CIMENT MOULÉ, RICHESSE DE L'ARCHITECTURE ET DU MOBILIER URBAIN Dans une des rues les plus animées du quartier ouvrier, ce petit immeuble témoigne du recours généralisé au ciment et de la révolution décorative qu’il a permis par son faible coût dans l’apparence des rues grenobloises, jusque-là très sobre. Le ciment prompt, d’un grain très fin, a favorisé la multiplication des moulages décoratifs dotés de nombreux détails et arêtes, que les décapages vigoureux et les badigeons irrespectueux ont parfois érodé gravement. Ici, l’intégralité de la façade est couverte de guillochages, vermiculages, frises de chevrons et moulures diverses. Sur cette débauche de reliefs sont apposés autour des baies des têtes de lion et des dauphins sur fond de trident et d’herbes aquatiques.",,"- A. Cayol-Gérin, C. Guichard, B. Riboreau, « L'or gris du grand Grenoble », Lyon, Patrimoine rhônalpin, 1994. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. - J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 33,"Lycée Champollion","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Civil)","1, cours Lafontaine, Grenoble ",45.18753807220162,5.725354894442717,"UN EXEMPLE DE BÂTIMENT DÉDIÉ A L'ENSEIGNEMENT E. Vaudremer (architecte) Le précédent établissement, ancienne École centrale et précédemment collège des Jésuites, étant devenu insuffisant, l’agrandissement de la ville est mis à profit pour créer un nouveau lycée public (1886). Il vient compléter l’offre d’enseignement lié à l’essor de la « communale » et à la formation des enseignants, tandis que l’ancien équipement est désormais dévolu aux filles. Le projet élaboré par un architecte parisien familier des équipements publics est d’ampleur. Sur un plan en peigne, huit cours bordées de longs édifices bas desservis par des coursives extérieures doivent accueillir un millier d’élèves. Parmi eux, ceux du « petit lycée » disposent d’une entrée spécifique, par une tour carrée à clocheton au blason de la ville pourvue d’une horloge. L’accès principal, pour sa part, est orné de médaillons carrés en bas-relief valorisant les arts et sciences, jadis complétés de bustes. Les allèges de brique à décor d’ardoise et la frise assortie sous le toit, ponctuée de claustra de terre cuite, confèrent une touche de polychromie à cet établissement toujours en service qui a pris le nom du célèbre égyptologue, bien que celui-ci ait fait ses études dans l’ancien lycée. La cour d’honneur, particulièrement soignée, offre effets de pavillons, jardin organisé autour d’un bassin, colonnes et piliers supportant le plafond à caissons du vestibule, etc. Les sols en mosaïque, la cheminée monumentale blasonnée aux trois roses de la salle des professeurs ou la statue de Champollion le Jeune, par Bartholdi (plâtre de 1867 offert à la ville, désormais au musée des Beaux-Arts, copie en bronze de 1995) ajoutent à l’intérêt des lieux.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - www.patrimoinesenrhonealpes.fr",,, 34,"École des arts industriels","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","25, rue Lesdiguières, Grenoble",45.186654938006306,5.726577647221347,"UN EXEMPLE DE BÂTIMENT DÉDIÉ A L'ENSEIGNEMENT J. Martin (architecte) Une école de sculpture, dessin et peinture existait à Grenoble, mais malgré les souhaits de son directeur, Henry Ding, la ville n’avait jamais eu les moyens de lui donner une certaine ampleur. Cette occasion surviendra après le don d’une riche grenobloise, Berthe de Boissieux, qui léguera vers 1905 une somme importante pour « améliorer l’école d’enseignement des arts industriels ». La construction de l’édifice, en pierre, commence en 1910 entre l’école de médecine et une école primaire, à l’arrière du nouveau lycée. Il s’inspire de la renaissance italienne, notamment dans le traitement des baies, et sa porte de ferronnerie monogrammée rappelle sa vocation première. Des formations liées à la ganterie et aux ornements de ciment s’y déroulèrent un temps, illustrant sa dimension professionnelle. Les lieux sont désormais occupés par l’École nationale supérieure des beaux-arts.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 35,"École de pisciculture","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","1, rue des Dauphins, Grenoble",45.1904201,5.735024800000019,"UN EXEMPLE DE BÂTIMENT DÉDIÉ A L'ENSEIGNEMENT J. Rome (architecte) À l’étroit dans les sous-sols de l’université, alors située place de Verdun, l’institut de zoologie et de pisciculture intègre les bâtiments de l’ancienne école de sculpture, transférée en 1910. Un grand programme de rénovation et d’agrandissement débute alors pour accueillir le service de zoologie côté rue Hébert, dans l’édifice existant augmenté d’un bâtiment neuf, et le service de pisciculture sur la rue Cornélie-Gémond. Là sont installés au rez-de-chaussée les laboratoires et, au premier étage, un musée de pêche et de collections piscicoles régionales. Entre les deux édifices, la cour s’agrémente de bosquets et de bassins consacrés à l’élevage et à la reproduction des poissons. C’est ce domaine de recherche qui concentre les nouveaux décors. L’utilisation du bois s’y réfère à l’architecture caractéristique des stations balnéaires, tandis que la peinture en façade est en rapport avec le nouvel usage : blason de l’université de Grenoble (composé du dauphin, des trois roses de Grenoble et d’un livre symbolisant le savoir), dauphins et coquille. D’autres éléments décoratifs représentant des poissons sont aussi visibles au bord des toits et à l’arrière du bâtiment, sur des céramiques. Le vestibule intérieur offre également un décor assorti en céramique, sous le signe de l’eau et de sa faune. L’institut est déplacé en 1965 sur le tout nouveau campus universitaire. Les lieux sont aujourd’hui occupés par le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère et des services municipaux.",,"Musée de la Résistance et de la Déportation : www.resistance-en-isere.fr",,, 36,"Caserne de Bonne","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Militaire)","Îlot entre le boulevard Gambetta et les rues Berthe-de-Boissieux, Marceau et Maginot, Grenoble",45.18378022456411,5.725275018524144,"LA PRÉSENCE MILITAIRE La présence de l’armée dans la place forte grenobloise est visible, outre les fortifications, par les terrains de manœuvre pour le génie et l’artillerie ou par l’hôpital militaire, tous situés hors les murs, mais aussi par la multiplication des casernes. Le mouvement amorcé dans les années 1830 avec celle du Rabot sur la Bastille s’est développé sur le front est (casernes Vinoy, Bizanet, Dode et de l’Alma), puis au sud avec les casernes Hoche et de Bonne et le quartier Bayard extra-muros. Destinée à l’artillerie, la caserne de Bonne (1883) fait pendant à celle de l’artillerie de montagne, dont la sépare le boulevard menant directement de l’Isère à une des nouvelles portes de l’enceinte (boulevard Gambetta). D’un modèle courant, elle est organisée en trois édifices principaux encadrant la cour d’honneur carrée, plantée de platanes, à laquelle on accède en passant entre deux petits pavillons. Peu élevés, ces corps de logis sont couverts de combles brisés revêtus d’ardoise, alors que des bâtiments annexes et les services prennent place sur les côtés et à l’arrière. Comme ses homologues, la caserne est consommatrice d’espace, fait toujours gênant dans une cité contrainte par une fortification. Elle constitue de surcroît avec sa jumelle (disparue) un véritable verrou méridional. Devenue plus tard un des hauts lieux de la Résistance lorsqu’A. Kospicki y détruit trente tonnes de munitions en décembre 1943, cette caserne a fait l’objet d’une reconversion spectaculaire en EcoQuartier modèle. La cour d’honneur conservée et remodelée, dédiée aux logements, se trouve désormais environnée de constructions neuves mêlant commerces, loisirs et habitat dans une perspective visant à concilier développement durable et patrimoine. La sévère clôture devenue perméable reste sensible par le contraste constructif avec ses abords immédiats.",,"- G. Peissel, « Grenoble, Métamorphose d’une ville », Grenoble, Glénat, 2011.",,, 37,"Halle Bouchayer-Viallet (Actuel Magasin des Horizons Centre national d'arts et de cultures )","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique, Industriel)","8 esplanade Andry-Farcy, Grenoble",45.18782846950597,5.704704208598287,"LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL Les établissements Bouchayer-Viallet, nés en 1868-1870, s’inscrivent dans l’essor de la chaudronnerie lié à la houille blanche. C’est notamment par les conduites forcées métalliques, rivetées puis soudées qu’ils s’imposent, ce qui nécessite de vastes espaces de travail. Implanté au tournant du siècle le long du Drac, Bouchayer-Viallet installe entre autres une grande halle rachetée aux ateliers de construction métallique Eiffel. Ce bâtiment avait servi de pavillon de présentation aux célèbres ateliers de construction durant l’Exposition Universelle de 1900 à Paris. Démonté et transféré, il est remis en service à Grenoble en s’appuyant sur un minimum de maçonnerie édifiée à partir de matériaux locaux. La charpente métallique dégageant au maximum l’espace et l’importance des vitrages assurant un bon éclairage naturel facilitent le travail sur des conduites de gros diamètre. Fleuron de l’industrie de guerre grenobloise en 1914-18, l’entreprise agrandit son emprise (jusqu’à 3 000 ouvriers et 30 hectares) et ses activités (obus puis installation, chocolaterie, soutien à de nouvelles entreprises comme Merlin-Gerin, etc.). Dans l’entre-deux-guerres, Bouchayer-Viallet va jusqu’à fournir 75 % des conduites utilisées en France, mais elle ne survit pas aux années 1960. La grande halle métallique a retrouvé une nouvelle vie par la culture, en devenant le Magasin Centre national d’art contemporain (CNAC) à partir de 1986 puis le Magasin des Horizons Centre national d'arts et de cultures. Avec le bâtiment administratif, le pavillon de gardien et le grand portail, elle témoigne de l’intérêt d’une préservation de ce patrimoine industriel.",,"- V. Chomel, « Histoire de Grenoble », Toulouse, Privat, 1974. - J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - C. Gouy-Gilbert et J-F Parent (dir), « Atlas du patrimoine industriel de l'Isère : un état des lieux au début du XXIe siècle », Grenoble, Conseil Général de l’Isère, 2007.",http://www.magasin-cnac.org/,, 38,"Chapelle Notre-Dame Réconciliatrice","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Religieux)","12, rue Joseph-Chanrion, Grenoble ",45.18974203528559,5.7365732074097195,"F. Choupin (architecte) Cet immeuble (1876) d’apparence surprenante est à la fois très local et très international. Local par sa fonction de maison mère des pères missionnaires de La Salette, issus de l’apparition dauphinoise de 1846 et de leurs congrégations et confréries périphériques. Mais international, car l’évêque qui assure avec zèle leur développement, ayant longuement vécu à la Réunion et à Zanzibar, impose un décor orientalisant sur ce parallélépipède. L’ossature de poteaux en fonte au rez-de-chaussée (chapelle), puis en bois dans les étages (couvent), s’accompagne de pierres factices qui permettent tout un décor moulé, notamment autour des ouvertures : entrelacs, arabesques et oiseaux stylisés se mêlent aux croix. L’utilisation systématique de l’arc outrepassé, tant pour les grandes arcades aveugles ou semi-ouvertes du rez-de-chaussée que pour les fenêtres, appuie cette esthétique alors qu’on retrouve des pilastres portant un fronton triangulaire en façade. Plus tardive que la Casamaures, cette réalisation n’en marque pas moins le goût de l’exotisme du temps, tout en illustrant les efforts de reconquête du catholicisme.",,"- A. Cayol-Gérin, C. Guichard, B. Riboreau, « L'or gris du grand Grenoble », Lyon, Patrimoine rhônalpin, 1994. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. ",,, 39,"Église Saint-Bruno","Histoire & Evolution de la ville","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Religieux)","53, place Saint Bruno, Grenoble",45.1870304656462,5.714032374938142,"A. Durand (architecte) Le concours international lancé par la ville en 1865 pour édifier une église dans ce quartier industriel est remporté par Anatole de Baudot, mais son projet jugé trop coûteux est remplacé par celui estimé plus rationnel du parisien Durand. Le Grenoblois Eugène Péronnet, qui a bâti une trentaine d’églises, est chargé de conduire le chantier jusqu’à sa retraite en 1875. Son rival, l’architecte diocésain Alfred Berruyer, auteur d’une soixantaine de lieux de culte dont Saint-Bruno de Voiron, prend alors le relais. Inaugurée en 1881, l’église doit sa dédicace à une contribution financière considérable des Chartreux. Elle est aussitôt le bastion du catholicisme social le plus actif, avec un clergé militant soutenu par des laïcs dynamiques qui animent six congrégations et une soixantaine d’œuvres (scolaires et postscolaires, entraide familiale et sociale, bibliothèque, etc.). L’ensemble est coordonné par la Ruche populaire, organisme dont le modèle fut reproduit un peu partout. Quant au lieu de culte, prévu au départ en pierre et inspiré de la nouvelle cathédrale de Gap, il est finalement entièrement bâti en pierres factices, y compris ses colonnes, l’épiderme guilloché ou mouluré, etc. Sa flèche, qui culmine à 67 mètres, est restée le bâtiment le plus haut de Grenoble jusqu’à l’érection de la tour Perret.",,"- A. Cayol-Gérin, C. Guichard, B. Riboreau, « L'or gris du grand Grenoble », Lyon, Patrimoine rhônalpin, 1994. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. - C. Avenier, « Les ciments de l’Isère, deux siècles d’innovation » , Veurey, éd. Le Dauphiné Libéré, 2010.",,, 40,"Fontaine des Trois Ordres, 1897 d'Henri DING (1844-1898)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Place Notre-Dame, Grenoble ",45.192484792370124,5.731207380950991,"Fontaine sculpture en pierre de l'Echaillon et marbre de Carrare La Fontaine des Trois ordres est élevée en hommage aux évènements pré-révolutionnaires de l'été 1788 à Grenoble. Henri DING, professeur à l'école des beaux-arts de Grenoble, est chargé en 1887 de sa réalisation, l'inauguration a lieu dix ans plus tard. La place Notre-Dame comportait initialement un bassin décoré de cygnes, avec en son centre une colonne corinthienne visible aujourd'hui place de Metz. DING conçoit sur l’espace libéré une fontaine supportant un piédestal carré de 9 mètres de haut couronné d'un groupe de trois personnages prêtant serment : la noblesse, le tiers-état et le clergé. La noblesse est la seule à prêter serment de la bonne main, la droite, tandis que le clergé et le tiers-état tendent la main gauche. DING s'en justifiera, prétendant avoir voulu privilégier une vue d'ensemble. Au milieu du bassin, quatre tritons et quatre griffons en bronze alternent leurs jets d'eau. Seuls deux griffons réchappent de la fonte en 1942. Après la guerre, une reconstitution de l'ensemble est menée à l'aide des griffons restants et de photographies des tritons. À l'origine, ces derniers tenaient alternativement leur conque de la main gauche et de la main droite tandis qu'aujourd'hui, ils la tiennent tous de la main gauche. Sur les quatre faces du piédestal, des inscriptions relatant les faits historiques rappellent les grandes dates de la Révolution française. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1887. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","Fountain of the Three Orders, 1897 Fountain sculpture made from Echaillon stone and Carrera marble The Fountain of the Three Orders was erected in homage to the pre-revolutionary events of summer 1788 in Grenoble. In 1887, Henri DING, a teacher at the School of Fine Arts in Grenoble was put in charge of its creation and the inauguration took place some ten years later. There was originally an ornamental pond with swans at Place Notre-Dame, with a Corinthian column in the middle that can be seen today at Place de Metz. In this newly-available space, DING created a fountain with a 9-metre high square pedestal crowned with a group of three figures swearing an oath: nobility, the Third Estate and the clergy. Nobility is the only figure taking the oath with the correct hand, the right hand, whilst the clergy and the Third Estate are holding out their left hands. DING justified this by saying that he wanted to favour the overall view of the sculpture. In the middle of the fountain there are four tritons and four griffons made in bronze with alternating water jets. Only two griffons managed to escape being melted down in 1942. After the war, the piece was reconstructed with the help of the remaining griffons and photos of the tritons. Originally, the latter held their seashells in alternating hands, one in the left then one in the right, whereas today they are all holding them in their left hand. On the four sides of the base there are inscriptions relating to historical facts and recalling important dates from the French Revolution. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1887. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - R. Brun, « Le tour de Grenoble en 15 fontaines », Grenoble Découverte magazine, printemps-été 2004. - A. Robert, « Jeux d'eau à Grenoble », Grenoble, Patrimoine et développement - Comité de sauvegarde du Vieux Grenoble, 2007. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 48,Bastille,"Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager, Ville fortifiée/de garnison/militaire","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Militaire), Patrimoine Urbain (Enceinte / Rempart)","Bastille, Grenoble",45.198773455535175,5.725135698919644,"UN SYSTÈME DÉFENSIF La première construction militaire sur le site de la Bastille date de la fin du 15e siècle. Il s’agit d’une maison forte appelée « maison Rabot » (voir la 2e période). En 1537, un premier fortin voit le jour au sommet de la colline afin de protéger Grenoble des invasions du duché de Savoie, ce qui n’empêchera pas Lesdiguières de conquérir la ville en 1590. La construction des premières fortifications commence deux années plus tard, conjointement à l’agrandissement de la ville dans la plaine. Une bastille est édifiée au sommet – elle donnera son nom à l’ensemble du site –, puis, en 1611, deux remparts sont construits dans la pente et rejoignent deux portes créées le long de l’Isère : la porte Saint-Laurent (1615) à l’est et la porte de France (1620) à l’ouest. Le site est ainsi totalement protégé. À la fin du 17e siècle, Vauban alerte le roi sur l’état de ces fortifications, qu’il considère comme faibles et inachevées. Il tente d’améliorer le système de défense et d’agrandir la ville par le sud, mais son projet ne verra pas le jour. Seuls un bras à l’est, aujourd’hui en partie démoli, quelques terrassements et deux magasins à poudre sont réalisés. Les menaces aux frontières des Alpes disparaissant au cours du 18e siècle, les militaires se désintéressent peu à peu de Grenoble. Mais le rétablissement de la Maison de Savoie lors de la Restauration, au début du 19e siècle, pousse Louis XVIII à renforcer de nouveau sa présence aux frontières. Un nouveau projet de fortification est alors lancé en 1822 sous la direction du général Haxo. Achevée en 1848, cette enceinte ne sera jamais utilisée. Elle est ainsi parvenue jusqu’à nous dans son intégralité et constitue un témoignage exceptionnel des systèmes défensifs de l’époque, édifié entièrement en pierre, sans béton ni métal. L’ensemble des fortifications est inscrit au titre des Monuments historiques en 1989.
",,"- R. Favier (dir), « Grenoble : histoire d'une ville », Grenoble, Glénat, 2010.",,, 50,"Porte Saint-Laurent","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Militaire), Patrimoine Urbain (Enceinte / Rempart)","Porte Saint-Laurent, Grenoble",45.1979459,5.731767300000001,"UN SYSTÈME DÉFENSIF, UNE NOUVELLE ENCEINTE La porte Saint-Laurent est édifiée en 1615. Elle permet de gagner la vallée du Grésivaudan et la Savoie par la rive droite de l’Isère. Incluse dans les nouvelles fortifications casematées construites vers 1830 par le général Haxo, elle est sauvée de la destruction, dans la deuxième moitié du 19e siècle, par la réalisation des quais de l’Isère qui accueillent les flux de circulation. La porte Saint-Laurent est l’une des deux portes préservées parmi les cinq que comptait l’enceinte Lesdiguières du 17e siècle. C’est un bel exemple d’architecture défensive de l’époque. La façade extérieure (côté La Tronche) est la plus intéressante : on y observe toujours le mâchicoulis protégeant le passage voûté et les deux bretèches destinées à défendre les portes piétonnières. Elle a également conservé ses lourds vantaux de bois du 19e siècle. Elle est inscrite au titre des Monuments historiques.",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com ",,, 51,"Porte de France","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Militaire), Patrimoine Urbain (Enceinte / Rempart)"," Porte de France, Quai de France, Grenoble",45.19361921930304,5.719426910311881,"UN SYSTÈME DÉFENSIF, UNE NOUVELLE ENCEINTE Construite en 1620 contre la falaise au pied de la Bastille, sur la berge de l’Isère, la porte de France commande l’accès à la ville depuis le nord. Son nom provient du fait qu’elle s’ouvre sur la route qui mène alors « en France », le Dauphiné étant en droit une terre d’Empire – le Rhône étant la frontière. Cette situation stratégique lui vaut un traitement architectural particulier. Sa façade extérieure est, chose rare dans la cité, entièrement appareillée en pierre de taille. L’alternance de calcaire gris et blanc lui donne son aspect bicolore dans la partie basse. Richier, un des sculpteurs favoris de Lesdiguières, en a souligné le rôle militaire par des trophées d’armes, faisceaux, tambours et drapeaux. Utilisée jusqu’à la fin du 19e siècle, elle a marqué un changement majeur dans la vie des Grenoblois, qui n’étaient plus obligés d’emprunter les montées de Chalemont ou de Cularo sur les flancs de la Bastille pour sortir de la ville. Elle est classée au titre des Monuments historiques.",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997.",,, 52,"Poudrière Vauban","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Militaire), Patrimoine Urbain","Rue Commandant-l'Herminier, Grenoble ",45.19270606089205,5.735483967459118,"UN SYSTÈME DÉFENSIF Vauban n’a jamais eu l’occasion de bâtir les importantes fortifications dont il avait dressé les plans. Il a néanmoins pu édifier deux poudrières à partir de 1698, dont une seule subsiste aujourd’hui au cœur de l’ancien bastion de Morges. C’est une vaste salle de stockage protégée par des murs de grande épaisseur. Les faces latérales, avec leurs contreforts massifs, sont d’origine. La façade principale a été remaniée au 19e siècle par le général Haxo : le grand mur érigé devant la façade, avec décalage de l’axe des portes, forme un sas d’entrée qui évite un accès direct à l’intérieur. La poudrière est inscrite au titre des Monuments historiques en 1973.
",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 53,"Quartier autour de l'actuelle rue de Bonne","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Rue)"," rue de Bonne, Grenoble",45.18953454838162,5.726622271163933,"UN NOUVEL ESPACE URBAIN L’ancien quartier de Bonne est créé à la fin du 16e siècle et au début du 17e siècle par François de Bonne, duc de Lesdiguières et gouverneur du Dauphiné. Il est agrandi entre 1650 et 1670 par son petit-fils, le maréchal de Créqui, également duc de Lesdiguières. Il propose toujours des rues larges et alignées, avec de belles maisons aux façades colorées et aux portes à caissons et impostes en fer forgé, caractéristiques de la seconde moitié du 17e siècle. Les rues du quartier portent des noms issus des différentes personnalités de la famille (rue de Bonne, rue Créqui, rue de Sault) et, dès l’origine, la rue de Bonne est l’axe principal du quartier. La rue Créqui prend, à la fin du 19e siècle, le nom de rue de la Poste, car elle aboutissait place Vaucanson directement sur l’hôtel des Postes construit en 1888. Ce dernier sera détruit à la mise en service de la Poste centrale, boulevard Maréchal-Lyautey, en 1970.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. ",,, 54,"Création de la rue Neuve (Actuelle rue Voltaire)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Rue)","rues Voltaire et Raoul-Blanchard, Grenoble ",45.190073783675615,5.731161499999985,"UN NOUVEL ESPACE URBAIN Dès sa création, la rue Neuve-de-Bonne (actuelles rues Raoul-Blanchard et Servan) est le cœur d’un quartier élégant. Ce secteur attire très tôt de nombreuses familles de parlementaires nobles, dont celle du premier président du parlement à partir de 1761, ainsi que différentes confréries religieuses. Contrairement aux ruelles étroites et aux appartements exigus du centre historique, dont le parcellaire remonte au Moyen Âge, le quartier de Créqui offre en effet la possibilité de construire des édifices plus vastes, hôtels particuliers et monastères. Cette artère, réalisée par le duc de Créqui afin de désengorger le centre ancien contenu dans l’enceinte romaine, s’inscrit dans le plan d’extension de la ville fortifiée par Lesdiguières. Initialement baptisée rue Neuve-des-Capucins, car menant au couvent des Capucins rue Servan, elle prend le nom de rue Voltaire en 1873 en l’honneur du célèbre philosophe, considéré comme l’un des intellectuels précurseurs de la Révolution. La rue doit sa renommée à cet événement historique : c’est en effet aux portes de la rue Raoul-Blanchard que le peintre Alexandre Debelle situe l’action de sa célèbre toile réalisée en 1890 pour commémorer le centenaire de la journée des Tuiles.",,"Patrimoine et développement - Comité de Sauvegarde du Vieux Grenoble : http://www.patrimoine-grenoble.fr/",,, 55,"Couvent Sainte-Claire (Actuelle Place Sainte-Claire)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Religieux)"," Sainte-Claire, Grenoble ",45.1910521,5.730641999999989,"Un premier couvent de clarisses est créé en 1342 par le Dauphin Humbert II. Toutes les religieuses succombant de la peste, il ferme lors des grandes épidémies. Jeanne Baile, fille du premier président du parlement de Grenoble, implore Jean d’Armagnac, gouverneur du Dauphiné, d’ouvrir un nouveau monastère. Alors qu’il parcourt la ville accompagné de l’évêque, Jean d’Armagnac voit une colombe voler au-dessus d’un espace occupé par des jardins et des granges, entre les rues Bournolenc et Pertuisure : la Providence leur traçait les limites du terrain qu’occuperait le nouveau couvent. Le couvent Sainte-Claire est ainsi fondé en 1469, avant d’être saccagé par le baron des Adrets, puis restauré grâce aux dons. À la Révolution, les clarisses sont définitivement chassées et le couvent transformé en haras. Il sera démoli en 1819 lors de la restructuration du quartier pour créer la place Sainte-Claire.",,"- M. Rivière-Sestier, « Grenoble secret : amours anciennes et vieux logis », Grenoble, Didier et Richard, 1969.",,, 56,"Cours Saint-André (actuels cours Jean-Jaurès et de la Libération)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Rue)","cours Jean-Jaurès et de la Libération, Grenoble",45.1585905,5.7090637000000015,"UN NOUVEL ESPACE URBAIN Le cours Saint-André est créé entre 1680 et 1684 grâce au parlement de Grenoble et à son premier président, Nicolas Prunier de Saint-André, qui lui donne son nom. Destiné à protéger Grenoble des crues du Drac, cet axe est dès l’origine tracé avec une grande allée centrale et deux contre-allées. Un espace de divagation des eaux du Drac, le « Rondeau », est aménagé à mi-parcours, alors que quatre fossés parallèles recueillent les eaux de ruissellement, nombreuses dans la plaine, et les conduisent vers le nord jusqu’à l’Isère. Si le cours Saint-André est rapidement investi par la bonne société grenobloise, qui en fait son lieu de promenade favori, il faut attendre le 19e siècle pour qu’apparaissent les alignements de platanes. Les premiers immeubles d’habitation sont également érigés à la fin du 19e siècle. En 1922, sous l’impulsion du maire Paul Mistral, l’artère devient le cours Jean-Jaurès en mémoire du ministre assassiné le 31 juillet 1914. Après la Seconde Guerre mondiale, la partie sud sera quant à elle dénommée cours de la Libération pour célébrer l’arrivée des troupes armées et des résistants dans Grenoble le 22 août 1944. Aujourd’hui, l’implantation de la ligne E du tramway affirme la continuité urbaine et historique de cet axe nord-sud dont les perspectives ouvrent sur le grand paysage.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. ",,, 58,"Couvent Sainte-Marie-d’en-Haut (Actuel Musée Dauphinois)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Religieux)","Musée Dauphinois, Montée Chalemont et 30 rue Maurice Gignoux, Grenoble",45.19500093660337,5.726419656483472,"LA VILLE AUX TRENTE COUVENTS Le couvent de la Visitation Sainte-Marie ouvre ses portes en 1621 pour accueillir des moniales cloîtrées, issues des plus grandes familles de Grenoble. L’ordre a été fondé quelques années auparavant par l’évêque de Genève, saint François de Salles. Une vingtaine d’années plus tard, la chapelle reçoit l’essentiel du luxuriant décor baroque qui la recouvre intégralement. Murs et voûtes sont revêtus de peintures en trompe-l’œil suggérant des sculptures par leurs camaïeux de gris. Une série de scènes tirées de la vie de la Vierge semblent enchâssées comme de précieux ornements d’orfèvrerie. Le retable, très mouvementé, aux personnages peints « au naturel » dans un environnement de dorures bouillonnantes, attire irrésistiblement l’œil. Le maître-autel polychrome, composé d’une dizaine de marbres différents rehaussés d’or, est installé au 18e siècle. Il masque en partie cet amoncellement de courbes rutilantes offert par les descendants de Lesdiguières. Les religieuses suivent les offices depuis le chœur voisin, très sobre et clos par une grille. La Révolution bouleverse le destin du couvent. Il est tour à tour prison, pensionnat tenu par des religieuses, caserne, puis logement précaire d’immigrants italiens. En 1968, les bâtiments restaurés et réaménagés accueillent le Musée dauphinois. Bâtiments et jardins sont classés au titre des Monuments historiques.
",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - J. Guibal et O. Cogne (dir.), J. Argento (coll.), « Un air d'Italie : la présence italienne en Isère », Grenoble, Conseil général Patrimoine en Isère et Musée dauphinois, ed. Le Dauphiné Libéré, 2011. ",http://www.musee-dauphinois.fr/,, 59,"Couvent des bernardines – Couvent Sainte-Cécile (Actuel siège des Editions Glénat)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Religieux)","37 rue Servan, Grenoble",45.19091636043181,5.733106258895532,"LA VILLE AUX TRENTE COUVENTS Le couvent est fondé le 22 novembre 1624, jour de la Sainte-Cécile, par les sœurs bernardines Thérèse de Buissonrond et Louise Borel de Ponsonnas, premières mères supérieures. Après la Révolution, les religieuses sont expulsées et le couvent réquisitionné par l’armée, qui s’y installe jusque dans les années 2000. Au cours du 20e siècle, la chapelle accueillera quant à elle plusieurs activités, chacune modifiant en profondeur son architecture : les services d’architecture de la ville en 1921, une salle de cinéma, un dancing, puis un théâtre au début des années 1970. En 2004, l’ensemble est finalement racheté par les Editions Glénat qui en font leur siège social. La restauration des bâtiments permet de retrouver leur configuration d’origine, notamment le vestibule menant au parloir avec ses anciennes grilles et la niche abritant autrefois un tour de charité (passage pour déposer les enfants abandonnés). Le portail de pierre, dont les parties hautes ont été reconstituées (niche, fronton, entablement, pots à feux, oculus), donne comme autrefois accès à la chapelle par une avant-cour à ciel ouvert. Une copie de l’ancienne porte, à deux vantaux et imposte sculptée en noyer massif, a été réinstallée.",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 60,"Couvent Sainte-Marie-d’en-Bas (Actuel théâtre Sainte-Marie-d'en-bas)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Religieux)","38 rue Très-Cloîtres, Grenoble",45.19218166535991,5.733830452778648,"LA VILLE AUX TRENTE COUVENTS Le couvent Sainte-Marie-d’en-Bas est fondé en 1647 dans des petites maisons, rue Très-Cloîtres, par les visitandines. Sa création, quelques années après celle du couvent Sainte-Marie-d’en-Haut, répond à la forte attractivité exercée en ces temps de Contre-Réforme par le mode de vie de cet ordre religieux. Au fil du temps, d’autres terrains sont achetés dans le quartier et un grand corps de logis est élevé, avec une toiture mansardée, une galerie de cloître et un grand escalier à balustres de pierres. La chapelle, élément provisoire jusqu’à la seconde moitié du 18e siècle, est construite en 1783 et consacrée en 1786. Elle présente un plan unique en France dans les couvents de la Visitation : le chœur des religieuses est bâti dans le prolongement axial de la chapelle, derrière le maître-autel, qui présente ainsi deux faces, l’une tournée vers la nef, l’autre vers le chœur. En 1792, les religieuses sont expulsées et le couvent est utilisé comme arsenal et magasin d’habillement pour l’armée. En 1903, les bâtiments sont détruits, à l’exception de la chapelle, qui accueille le premier Musée dauphinois en 1906. Ce musée sera transféré en 1968 dans l’ancien couvent de Sainte-Marie-d’en-Haut. Aujourd’hui, la chapelle abrite le Nouveau Théâtre de Sainte-Marie-d’en-Bas. Le remarquable décor intérieur en fait l’un des plus élégants édifices d’époque Louis XVI en France. La façade présente toujours un beau portail entouré de colonnes doriques jumelées, avec ses pots à feu et son attique en forme de tombeau surmonté d’une gloire avec le Sacré-Cœur de Jésus. L’ancienne chapelle est classée au titre des Monuments historiques depuis 1988.",,"- www.grenoble-tourisme.com",https://nouveautheatregestionreseau.jimdo.com/,, 61,"Couvent des Minimes","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Religieux)","13 rue du Vieux-Temple, Grenoble",45.19336443180603,5.733049160852033,"LA VILLE AUX TRENTE COUVENTS Le couvent des Minimes est fondé en 1646 par lettres patentes de Louis XIV. Les bâtiments s’ordonnent en trois corps de logis autour d’un cloître, le dernier côté étant en partie fermé par la chapelle. Le cloître présente de hautes arcades en plein cintre avec un appareillage à refends. L’ampleur des bâtiments et du bel escalier d’honneur à quatre volées et balustres de pierre s’explique par les revenus importants dont disposaient les minimes, mais également par les liens privilégiés qu’elles ont toujours cherché à entretenir avec les évêques. Après la Révolution, le site accueille le grand séminaire, puis le conservatoire de musique. C’est aujourd’hui le siège d’un foyer de jeunes. La chapelle, avec sa façade classique du 17e siècle en calcaire blanc, a été transformée en salle de concert.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,, 62,"Ancienne chapelle des Pénitents","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Religieux)","17 rue Voltaire, Grenoble",45.19029346591424,5.731663580950908,"LA VILLE AUX TRENTE COUVENTS Édifiée dans la seconde moitié du 17e siècle, cette chapelle appartient jusqu’à la Révolution à la confrérie des Pénitents blancs de Notre-Dame du Gonfalon. En 1739, après le rattachement de la confrérie des Pénitents de la Miséricorde, elle effectue des œuvres de miséricorde auprès des prisonniers et des condamnés à mort. L’entrée de la chapelle, parfaitement intégrée à l’alignement de la rue, est discrète. La façade correspond en fait à un corps de bâtiment abritant des salles à l’usage de la confrérie, la chapelle se trouvant à l’arrière du bâtiment. Au 19e siècle, elle accueille la Société de charité chrétienne, établie sous le vocable de Saint-Vincent-de-Paul, puis la congrégation des pères de la Salette et enfin les frères des Écoles chrétiennes. Bien qu’entièrement réaménagée en 1900 par Mgr Henry, évêque de Grenoble, qui en fait le siège de l’œuvre de la congrégation de l’Adoration réparatrice, la chapelle a gardé son imposant retable du 17e siècle en bois sculpté, ainsi qu’un maître-autel en marbre avec d’élégantes têtes d’ange et guirlandes de roses. Elle abrite également de belles stalles en bois du 15e siècle, provenant de l’ancien couvent des cisterciennes de Crolles. Elle sert également de lieu de culte à la paroisse orthodoxe russe de Grenoble.",,www.grenoble-tourisme.com,,, 63,"Église Saint-Louis","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Religieux)","Église Saint-Louis, Rue Félix-Poulat, Grenoble",45.18984656373911,5.725988486122105,"UN ÉDIFICE INSCRIT DANS LA VILLE D’AUJOURD’HUI L’église Saint-Louis est une église paroissiale fondée à la fin du 17e siècle par Mgr Le Camus, évêque de Grenoble. Ce dernier souhaitait créer deux paroisses dans les nouveaux quartiers : Saint-Louis dans la ville et Saint-Joseph hors les murs, dans le faubourg du même nom. Édifiée à partir de 1689, l’église Saint-Louis est consacrée en 1699 et dédiée au saint patron du roi Louis XIV et protecteur de la France. Bâtie en forme de croix latine par Claude Mollart, ingénieur du roi et architecte de la ville, l’église présente une architecture classique très sobre. Le clocher, avec ses baies en plein cintre garnies d’abat-son, est surmonté d’un dôme. Un étage lui est ajouté au 18e siècle, améliorant les proportions de l’édifice. En 1900, les immeubles de la rue Saint-Louis sont démolis lors des travaux de la rue Félix-Poulat, dégageant les façades nord et est de l’église. Aujourd’hui, l’église abrite toujours un beau maître-autel du 18e siècle, ainsi que des tableaux peints dans les années 1680 par le frère dominicain André. Le grand oculus, élément original de la façade principale situé au-dessus de la porte d’entrée, accueille un vitrail et l’horloge. L’église est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1974.",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com ",,, 64,"Ancien collège des jésuites (Actuel Lycée Stendhal)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Religieux)","Lycée Stendhal, rue Raoul-Blanchard, Grenoble",45.1900074769587,5.730254586052752,"UN ÉDIFICE INSCRIT DANS LA VILLE D’AUJOURD’HUI Les jésuites arrivent en 1622 à Grenoble. Ils ne sont autorisés à construire une église qu’en 1634. Le collège, fondé en 1651, sera construit quant à lui dans les années 1660 à 1880. Attenante, la chapelle est édifiée à la même époque, sauf sa façade qui remonte au début du 18e siècle. Caractéristique des édifices religieux du 17e siècle, elle s’inspire étroitement de la façade de l’église du Gesù à Rome. Les six niches accueillent jusqu’à la Révolution les statues des quatre évangélistes et des saints Ignace de Loyola et François-Xavier, fondateurs de la Société de Jésus. Lorsque les jésuites quittent Grenoble en 1763, le collège est confié au diocèse, puis aux prêtres de la congrégation de Saint-Joseph. Il devient le premier musée bibliothèque de Grenoble (1772), puis école des arts (Ecole centrale) (1796) après la Révolution et Stendhal y sera élève. Son statut évoluera encore, Lycée impérial en 1803 fréquenté par Jean-François Champollion (de 1804 à 1807), puis successivement lycée de garçons, et lycée de filles. L’église est alors fermée définitivement au culte et transformée en salle de gymnastique, puis en amphithéâtre et enfin en salle de spectacle. L’intérieur, divisé plusieurs fois au cours du 19e siècle, a retrouvé ses proportions d’origine lors de sa restauration. Une belle frise de feuillages, courant tout autour de la chapelle, a été dégagée. La cour d’honneur du collège a conservé une belle porte à large vantail sculpté. L’escalier d’honneur abrite une exceptionnelle horloge solaire, réalisée en 1673 par le père jésuite Bonfa. L’ancienne chapelle abrite quant à elle le Centre de documentation et d’informations de l’établissement. Sa façade est inscrite au titre des Monuments historiques.",,"www.grenoble-tourisme.com ",,, 65,"Horloge solaire","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Lycée Stendhal, rue Raoul-Blanchard, Grenoble",45.18999300000001,5.7301936999999725,"Cette horloge solaire est située dans l’escalier principal de l’ancien collège des Jésuites, entre le premier et le deuxième étage. Réalisé en 1673 par le père jésuite Bonfa et ses élèves, ce cadran solaire dit « à réflexion », car les rayons solaires ne viennent le frapper à l’intérieur qu’en se réfléchissant sur un petit miroir placé sur le rebord des fenêtres, est unique au monde. Il permet de connaître non seulement l’heure, mais aussi les mois, les saisons, les signes et maisons astrologiques, la position de la lune et du soleil, les dates importantes du calendrier de la Vierge et du règne de Louis XIV, ainsi que l’heure dans d’autres villes d’Europe.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,, 66,"Hôtel de Lesdiguières","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Civil)","Jardin de ville, Grenoble",45.192895287159054,5.72751677434394,"Résidence des anciens ducs de Lesdiguières, cet hôtel est bâti entre 1600 et 1650 sur l’enceinte gallo-romaine et s’appuie contre l’une de ses tours, la tour de la Trésorerie. François de Bonne, premier duc de Lesdiguières, construit d’abord une maison forte, qui sera agrandie par ses successeurs jusqu’à l’édifice actuel. Passé par héritage à la famille de Villeroy après la mort du dernier descendant direct des Lesdiguières, l’hôtel est vendu à la Ville de Grenoble en 1719. Il abrite l’hôtel de ville jusqu’en décembre 1967, puis les services administratifs du tribunal de grande instance et le procureur de la République jusqu’en 2002. Seul le rez-de-chaussée est aujourd’hui occupé par la Direction des Actions Internationales et Européennes (DAIE), avec un espace d’expositions, une annexe de la mairie et une bibliothèque pour enfants.
",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 67,"Hôtel de la Première Présidence","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Civil)","6 rue Voltaire, Grenoble",45.19059414567744,5.731967485284827,"Construit en 1625, ce vaste bâtiment de 1 796 m² est acheté en 1762 par le Conseil royal afin de loger le premier président du parlement, Thomas de Bérulle. Il comporte une cinquantaine de pièces réparties sur trois étages, ainsi qu’un jardin, des remises et des écuries. Comme la majorité des hôtels particuliers grenoblois, il est formé d’un logis principal avec une façade sur la rue et de deux ailes latérales qui encadrent une cour à l’arrière. Sa composition symétrique est marquée au centre par une entrée monumentale, seul élément de décor dans une façade dont l’austérité est accentuée par le gris du calcaire utilisé. Tout comme les jardins, les panneaux qui ornent les vantaux de la porte en bois, de style Louis XV, ne sont pas d’origine. Ils remontent aux travaux mis en œuvre pour accueillir le président du parlement. En 1730, l’hôtel d’Ornacieux est construit au 4, rue de la Paix, en prolongement du corps de logis de l’hôtel de Bérulle sur la rue. Les étages des bâtiments communiquaient alors entre eux, avant d’être obturés. Dans la cour, les angles des deux ailes en retour se distinguent par des fenêtres à croisillons, réelles ou en trompe-l'œil. Tout en préservant l'ordonnancement régulier des façades, ces ouvertures révèlent la présence d'escaliers intérieurs, rampes sur rampes à balustres en pierre, dont l'architecture est un exemple remarquable du style adopté au XVIIe siècle .",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 68,"Hôtel de Franquières — Hôtel de Marie Vignon","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Cour)","2 rue de Belgrade, Grenoble ",45.19241019525879,5.724683347399832,"Cet hôtel est construit après 1615 pour Marie Vignon, seconde épouse de Lesdiguières. Sa silhouette est connue grâce à l’eau-forte du 17e siècle d’Israël Silvestre : sa façade noble tournée vers l’Isère est encadrée par deux courtes ailes en retour et surmontée de hautes toitures dauphinoises. Il devient plus tard la résidence de Louis-Aymon de Franquières, qui fait bâtir dans les années 1870 un nouvel immeuble contre l’édifice, dissimulant la façade originelle sur l’Isère. Au fil du temps, l’hôtel de Marie Vignon subira ainsi plusieurs transformations. Son porche d’entrée composé de deux portes à trumeaux central, encadré de pilastres et surmonté d’un large fronton brisé, ainsi que son escalier à balustres de pierre, sont toujours visibles.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 69,"Hôtel de Croÿ-Chanel (et Pierre Bucher)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Civil)","6 rue Brocherie, Grenoble",45.192971025896234,5.730944171163969,"Cet hôtel est construit vers 1760, devant celui de Pierre Bucher édifié au 16e siècle (voir partie 2). Il prend le nom de Croÿ-Chanel en 1791, lorsque cette famille acquiert l’édifice, dont la façade prestigieuse s’élève sur la rue Brocherie. Le rez-de-chaussée est entièrement bâti en appareil de pierres à refend. De chaque côté de la porte cochère se trouvent deux boutiques surmontées d’un entresol. Surplombée par un balcon en ferronnerie, la porte possède des vantaux en noyer du 18e siècle. Ce bel exemple de demeure grenobloise est un témoignage rare d’une maison privée d’époque Renaissance. Inscrit au titre des Monuments historique, il a été entièrement restauré par la Ville de Grenoble et les copropriétaires au début des années 2000.",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 70,"Hôtel d’Ornacieux (maison Vaucanson)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Cour, Passage)","8 rue Chenoise, Grenoble",45.1935223,5.7313791000000265,"L’hôtel d’Ornacieux est construit aux alentours de 1652. Il prend le nom de maison Vaucanson, d’après le célèbre ingénieur grenoblois, Jacques Vaucanson, créateur des premiers automates, qui y séjourne après la mort de son père en 1717. Cet édifice constitue un ensemble d’une rare perfection. La façade sur rue offre un imposant portail de pierres calcaires bicolores à bossages, surmonté d’un fronton cintré ouvert à enroulement de pierre. Ce portail donne accès à la cour intérieure, avec son imposant escalier sur loggias orné de balustres de pierre, qui occupe tout un côté de la cour. Le portail et l’escalier sont inscrits au titre des Monument historiques.",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 71,Demeure,"Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Cour)","14 rue Chenoise, Grenoble",45.1935655,5.731033799999977,"L’hôtel situé au 14, rue Chenoise, a été construit à la fin du 17e siècle. La façade d’origine a été habillée et transformée au siècle dernier. Le rez-de-chaussée présente, de chaque côté de la porte centrale, deux ouvertures de boutique avec des arcs surbaissés. La porte, de style classique et surmontée d’une petite corniche, donne accès au passage vers la cour, où l’on trouve l’un des escaliers les plus intéressants de Grenoble. Il est composé d’une volée par étage, soutenue par un arc rampant éclairé par deux grandes ouvertures à chaque niveau. Il associe galeries et volées droites ouvertes sur cinq étages de baies, dont quatre en arcs groupés. Le sol de la cour et du passage est réalisé en dalles de pierre. L’immeuble est inscrit partiellement au titre des Monuments historiques.",," ",,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 72,"Maison aux colonnes","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Civil)","6, place Notre-Dame, Grenoble",45.19308780773978,5.731506839286794,"La maison aux colonnes est bâtie sur les vestiges de la porte Viennoise, détruite en 1802-1804 après l’effondrement accidentel de l’une de ses tours. L’histoire rapporte que l’une des quatre colonnes du portail d’entrée a été trouvée dans les fondations de la porte. On y voit en effet un médaillon avec les initiales du premier propriétaire, entouré de soleils, de disques et de bucranes ornées de guirlandes de fleurs. Il subsiste également, au rez-de-chaussée à droite du portail, un pan de mur arrondi de la deuxième tour qui encadrait la porte Viennoise.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,, 73,"Cimetière Saint-Roch","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Funéraire), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Cimetière Saint-Roch, Grenoble",45.195001215141794,5.740488508056615,"UN CIMETIÈRE INSCRIT DANS LA VILLE D’AUJOURD’HUI Saint-Roch n’est pas, et de loin, le plus ancien cimetière de Grenoble, mais c’est le premier ouvert par la municipalité et destiné à tous les habitants. Placé dans la boucle de l’Isère, dite Île-Verte, alors non urbanisée et hors de l’enceinte de la cité, il est inauguré en 1810 à proximité d’une très vieille chapelle dont il emprunte le nom. Souvent agrandi, toujours en activité, il est aujourd’hui complété par celui des Sablons en vis-à-vis sur l’autre rive. Deux traits le caractérisent. D’une part, comme le permet la loi de 1804, ce champ du repos accueille à côté des fosses temporaires des concessions privées de longue durée, voire perpétuelles. Cette nouveauté très appréciée suscite nombre de mémoriaux intéressants mais nécessite toujours plus d’espace. D’autre part, il s’agit d’un vrai projet d’urbanisme. Le cimetière, laïc mais béni, adopte très tôt le plan suggestif d’une église au chœur semi-circulaire, que les accroissements n’ont pas totalement fait disparaître. Un tracé géométrique dessine les premiers îlots, traversés par un boulevard dont une chapelle vient vite fermer la perspective. Le cimetière compte encore aujourd’hui 25 000 concessions sur 13 hectares. Plus de 800 tombes ont été classées remarquables, tant sur le plan architectural qu’historique lors de l’inventaire réalisé en 2005 par la Ville de Grenoble et le Conseil départemental de l’Isère.",,"- A. Cayol-Gérin, C. Guichard, B. Riboreau, « L'or gris du grand Grenoble », Lyon, Patrimoine rhônalpin, 1994. ",,, 76,"Inondations de 1651 et 1733","Patrimoine naturel et paysager","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel",,0,0,"De 1600 à 1860, Grenoble connaît plus de quatre-vingts inondations du Drac et de l’Isère, avec des dégâts importants et de nombreuses victimes. L’inondation de 1651 est restée dans la mémoire des Grenoblois : la montée des eaux de plus de six mètres emporte le seul pont (en pierre) qui traversait l’Isère, avec sa tour horloge au Jacquemart et sa chapelle Notre-Dame. La quantité de boue déposée par l’Isère est telle qu’il n’est plus possible de circuler dans les rues ni de rentrer dans les maisons. Toute la cuvette grenobloise est ravagée, les bestiaux et les récoltes condamnés, laissant Grenoble impuissante. Quant à l’inondation de 1733, elle a été rendue célèbre par le poème en patois de Blanc dit La Goutte, ""Grenoblo Malherou"", publié un siècle plus tard (1854) avec les illustrations de Diodore Rahoult.",,"- A. Bouchayer, « Le Drac dans la plaine de Grenoble de 1280 à 1651 », Revue de géographie alpine, 1925, p. 170. - A.Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997.",,, 78,"Place Notre-Dame","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Urbain (Place)","Place Notre-Dame, Grenoble",45.19254055400536,5.731210063160006,"LES PLACES : LIEU DE POUVOIR, ESPACE DE COMMERCE Accueillant le visiteur depuis la porte Viennoise, la place Notre-Dame est le quartier résidentiel de ""Gratianapolis"". Enserrée entre, d’un côté, la cathédrale et l’église Saint-Hughes, – elles-mêmes flanquées de l’évêché et du cloître des chanoines – et, de l’autre, les demeures agglomérées au pied de la tour de Clérieu, elle devient au fil du temps le domaine de l’évêque. Un cimetière, qui sera transféré en 1694 au lieu-dit les Muriers (l’actuelle rue de l’Alma), s’étend devant la cathédrale. La place va profondément changer au 20e siècle. L’exiguïté du lieu rendant toute communication avec l’extérieur difficile, voire impossible, la porte Viennoise est démolie. C’est le début d’une percée qui se prolongera jusqu’à la place Sainte-Claire, facilitant ainsi les liaisons entre la ville et la vallée du Grésivaudan.",,"- M. Rivière-Sestier, « Grenoble secret : amours anciennes et vieux logis », Grenoble, Didier et Richard, 1969.",,, 79,"Place Saint-André","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Urbain (Place)","Place Saint-André, Grenoble",45.19306488313929,5.728396588360624,"LES PLACES : LIEU DE POUVOIR, ESPACE DE COMMERCE Si la place Notre-Dame est le domaine de l’évêque et la place aux Herbes le siège de la puissance populaire, la place Saint-André symbolise le pouvoir des Dauphins. C’est l’une des plus anciennes de Grenoble. Elle tire sans doute son nom de l’église dédiée à son saint patron que le Dauphin Guigues VI André y fit construire, au début du 13e siècle. La collégiale Saint-André, accolée à son palais, est à l’origine destinée à servir de chapelle privée et de sépulture aux Dauphins, dont les tombeaux sont détruits en 1562 par les Huguenots sous les ordres du baron des Adrets. En face, la présence du palais du Parlement (plus tard palais de justice) n’a rien d’un hasard. Cette institution liée aux Dauphins est installée à proximité de leur résidence urbaine, faisant de la place qui les sépare un centre de pouvoir politique majeur au fil des siècles. Le parlement installé dans un édifice composite utilise d’ailleurs l’église pour ses grandes cérémonies, tout comme il englobe des logements privés, des circulations publiques vers l’Isère et des prisons qui ferment la place au nord. La cloche de l’église Saint-André sonnait le sing (signum ou signal) tous les soirs à 22 heures, prévenant ainsi les habitants que les portes de la ville allaient se fermer, coutume qui subsiste jusqu’en 1877. Au Moyen Âge, le culte paroissial se déroule dans l’église Saint-Jean, détruite à la fin du 16e siècle. Sur son emplacement se dresse la statue de Bayard mourant, par Raggi, élevée sous la Restauration en 1823. La place est aussi un lieu de divertissement, notamment depuis la construction du théâtre municipal (1890) et l’organisation par la Cinémathèque du festival du film de court-métrage en plein air (depuis 1977).",,"- M. Rivière-Sestier, « Grenoble secret : amours anciennes et vieux logis », Grenoble, Didier et Richard, 1969.",,, 80,"Place aux Herbes","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Urbain (Place)","Place aux Herbes, Grenoble",45.1929628876438,5.729625498741939,"LES PLACES : LIEU DE POUVOIR, ESPACE DE COMMERCE La place aux Herbes est le lieu traditionnel du marché. La petite halle du 19e siècle a pris la place des bancs du Conseil, où se réunissaient en plein air les premiers consuls de la ville. C’est en effet ici, à mi-chemin de l’évêché et du palais delphinal, sur la plus grande place intra-muros de la cité, que siègent les consuls, troisième pouvoir de la ville constitué avec la charte communale de 1242-1244. Le lieu se nomme alors place du Grand Conseil, avant d’être rebaptisé place du Mal Conseil en 1290, après une émeute. Elle prendra le nom de place Marat à la Révolution. Autour de ce cœur marchand, les rues voisines sont le domaine des artisans. Parmi elles, la rue de la Revenderie (actuelle rue Renauldon) fait le lien entre le port de la Madeleine et la ville. Elle est également le théâtre des exécutions publiques, avant d’être supplantée dans cette fonction par la place Grenette, plus vaste. Point central de la ville gallo-romaine et médiévale, la place est en outre le lieu le plus élevé de la ville : 214 mètres d’altitude. C’est ici, sur le cône de déjection formé par les alluvions de l’Isère et du Drac, que se seraient implantées les premières populations, trois siècles avant J.-C., quelques mètres au-dessus de la menace des flots.
",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,, 81,"Place Grenette","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Urbain (Place)","Place Grenette, Grenoble",45.19101417233322,5.727470821426323,"LES PLACES : LIEU DE POUVOIR, ESPACE DE COMMERCE Située jusqu’à la fin du 14e siècle à l’extérieur de la ville, au pied de l’enceinte gallo-romaine, la place Grenette est à l’origine une vaste esplanade qui accueille foires et marchés aux bestiaux. Appelée tout d’abord place du Breuil, elle prend par la suite le nom de place de la Granaterie en raison de l’important marché aux grains et céréales qui y est alors établi. De ce dernier nom découle l’appellation actuelle. Avec l’élargissement des remparts ordonné par Lesdiguières à la fin du 16e siècle, le site se retrouve au cœur de la ville et en devient la principale place. Plus tard, c’est ici qu’auront lieu les exécutions publiques et que sera érigée la sinistre guillotine de la Révolution. Mais la Terreur, très modérée à Grenoble, ne l’utilisera qu’à deux reprises, pour deux prêtres réfractaires. Au début du 19e siècle, le site est embelli par l’édification d’une fontaine, le château d’eau, dont le sculpteur grenoblois Victor Sappey réalise les dauphins. Aujourd’hui, la place Grenette assure une transition très animée entre la ville médiévale et les quartiers de la fin du 19e siècle.
",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,, 82,"Rue Chenoise","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Urbain (Rue)","Rue Chenoise, Grenoble",45.193487656927374,5.730933459524522,"Située au pied de l’enceinte gallo-romaine, dans le faubourg de l’Île, la rue Chenoise est très tôt un lieu de passage important pour les voyageurs et les marchands qui quittent la ville par le pont sur l’Isère. Des familles nobles et bourgeoises y construisent de belles demeures. Elle tire son nom, par déformation, de l’ancienne famille de Chaulnais, qui possédait des terres et une maison forte à proximité. Aujourd’hui, avec ses façades anciennes, ses arcs de boutiques en pierre et ses nombreux petits restaurants, c’est l’une des rues les plus pittoresques de la vieille ville.
",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 83,"Cathédrale Notre-Dame et église Saint-Hugues","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Religieux)","Groupe Épiscopal Place Notre-Dame, Grenoble",45.192839208613385,5.731969128311221,"GROUPE ÉPISCOPAL : Ces deux édifices forment un ensemble peu banal. Il s’agit, depuis l’origine, d’un système d’église double avec deux édifices côte à côte : une église épiscopale, Notre-Dame, et une seconde église dont le rôle originel n’est pas connu précisément, Saint-Hugues. Cette configuration, caractéristique des premiers temps chrétiens, est rarement aussi bien conservée qu’à Grenoble. Le baptistère atteste qu’une première cathédrale existait à l’emplacement de l’édifice actuel dès la fin du 4e siècle. C’est donc à cette époque qu’a été créé l’évêché de Grenoble. Au Moyen Âge, l’église Saint-Hugues devient l’église paroissiale de la ville ancienne, en rive gauche de l’Isère. Les deux édifices sont reconstruits à deux reprises : au 12e siècle, en style roman, puis au 13e siècle, en style gothique, avec utilisation de la brique. La massive tour porche est élevée à la fin du 12e siècle ou au début du 13e siècle. Presque entièrement reconstruite dans la première moitié du 13e siècle, en une seule campagne, la cathédrale Notre-Dame illustre ce nouveau goût pour l’architecture de brique. Le chœur est remarquable par sa simplicité et son élégance. Il est composé d’une abside à cinq pans, percé de cinq baies à multiples voussures et couvert d’une voûte d’ogives à six branches rayonnantes. Sur son mur sud, face au tombeau des évêques (1407), est élevé en 1454 un grand ciborium de style gothique flamboyant, richement décoré de gâbles et de pinacles. La longue nef à trois vaisseaux est voûtée de croisées d’ogives. Les bas-côtés étaient surmontés de tribunes malheureusement supprimées en 1860. Sur le côté sud, la nef est flanquée d’un bas-côté extérieur, constitué de l’ancienne galerie du cloître, sur lequel ouvre une série de chapelles édifiées à la fin du Moyen Âge. En 1883-1884, une impressionnante façade de pierres factices est érigée à grands frais contre la tour porche. Conçue par l’architecte diocésain Berruyer, elle devait conférer à l’édifice un style néoroman très en vogue au 19e siècle. Cette façade est démontée en 1990, après la découverte du baptistère. Depuis, la cathédrale a retrouvé son portail, daté de 1140, et l’église Saint-Hugues sa façade, dégagée des précédents aménagements. L’ensemble est classé au titre des Monuments historiques.",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 85,"Église Saint-Laurent (Actuel Musée archéologique Grenoble-Saint-Laurent)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Funéraire, Religieux)","Eglise Saint-Laurent, 2 Place Saint-Laurent, Grenoble",45.19760199147156,5.731594302963231,"L’ancienne église paroissiale Saint-Laurent et ses abords constituent un site archéologique complexe, unique en Europe, dont les parties les plus anciennes remontent à l’Antiquité et à la période du Haut Moyen Âge. Important site de nécropoles, Saint-Laurent est un lieu incontournable pour l’étude des rites funéraires et des modes d’inhumation des premiers temps chrétiens jusqu’au 18e siècle. Plus de 1 500 sépultures ont en effet été mises au jour. La nécropole du Bas Empire laissera tour à tour place à une basilique funéraire, puis à une église priorale au 11e siècle, puis paroissiale jusqu’à la Révolution. Le joyau du site est sans conteste la crypte Saint-Oyand, vestige d’une église funéraire construite au début du 6e siècle en forme de croix grecque et dont chaque branche comportait trois absides, symbole de la Sainte Trinité. Si les parties hautes de l’église sont détruites à l’époque carolingienne, l’aile est de la crypte est bien conservée. Construite en pierres soigneusement taillées et appareillées, et ornée de trois baies en plein cintre cantonnées de colonnettes, l’abside de l’église du 12e siècle est bien conservée. Contre le clocher s’élève toujours un vestige de l’enceinte du 14e siècle, l’un des rares témoignages des fortifications de cette époque à Grenoble. Le site de cet ensemble religieux présente une richesse architecturale et décorative exceptionnelle : six mausolées de la nécropole païenne, diversité des styles architecturaux de l’église, décors peints à fresques des voûtes, sculptures intactes des chapiteaux de la crypte… Si la crypte est classée le 26 février 1850, l’ensemble du site (église et abords) le sera le 10 août 1977. À partir de 1977, l’église et ses abords immédiats, dont l’emplacement de l’ancien cloître, font l’objet de plusieurs campagnes de fouilles archéologiques. L’ampleur et la richesse des découvertes rendront nécessaire la désacralisation de l’église paroissiale en 1983. Le site devient par la suite le Musée archéologique de Grenoble Saint-Laurent. À partir de 1977, l’église et ses abords immédiats, dont l’emplacement de l’ancien cloître, font l’objet de plusieurs campagnes de fouilles archéologiques. L’ampleur et la richesse des découvertes rendront nécessaire la désacralisation de l’église paroissiale en 1983. Le site devient par la suite le Musée archéologique de Grenoble Saint-Laurent. L'église Saint-Laurent est classée Monuments historiques.",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - R. Colardelle, « La Ville et la mort : Saint-Laurent de Grenoble, 2.000 ans de tradition funéraire », Turnhout (Belgique), Brepols , 2008. - R. Colardelle, « Saint-Laurent de Grenoble : de la crypte au musée archéologique », Grenoble, PUG , 2013. - Office de Tourisme : www.grenoble-tourisme.com ",http://www.musee-archeologique-grenoble.fr/,, 86,"Eglise collégiale Saint-André","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Religieux)","Collégiale Saint-André, Place Saint-André, Grenoble",45.19278702209331,5.728085452114897,"La chapelle des Dauphins, aujourd’hui église Saint-André, est construite à partir de 1230. Avec son beau clocher gothique terminé en 1331, c’est le deuxième plus vaste édifice religieux de la ville ancienne. Il marque le cœur du quartier delphinal, lieu de pouvoir des Dauphins au Moyen Âge. Le Dauphin André en lance la construction pour y installer le chapitre de chanoines qu’il a fondé deux ans plus tôt, et affirmer ainsi son pouvoir face à l’évêque. Ce collège de chanoines donnera son rang à Saint-André, chapelle privée des Dauphins, qui ne devient église paroissiale qu’après la Révolution. Comme tous les édifices religieux et nobles de l’époque, la collégiale est élevée en brique. Seuls le soubassement et les chapelles nord construites ultérieurement sont en pierre calcaire. Constituée d’une nef, d’un transept et d’un chevet plat, elle est cantonnée d’un clocher construit en brique. Ce dernier est dominé par l’élégante flèche de style gothique lombard à quatre clochetons, dont le parement extérieur en tuf recouvre la brique. Le tuf est une pierre alvéolaire légère et très dure utilisée dans la construction des flèches jusqu’au 19e siècle. Construction la plus élevée (56 mètres) de la ville jusqu’au 20e siècle, ce clocher accueille en 1398 la première horloge publique de Grenoble. Il vient de faire l’objet de travaux très importants pour la conservation de sa stabilité et de son ornementation sculptée. À cette occasion, des décors peints du 17e siècle ont été mis au jour à l’intérieur de l’église, classée au titre des Monuments historiques.",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 87,"Couvent des cordeliers","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Religieux)","sous-sol du parking du musée de Grenoble 5, place Lavalette Grenoble",45.1949534,5.7324665999999525,"Le couvent des Cordeliers, aujourd'hui disparu, est fondé en 1220 en bordure de l’ancienne ville, à l’emplacement de l’actuel musée de Grenoble. Dès la première moitié du 13e siècle, les consuls de la ville délaissent la place aux Herbes et prennent l’habitude de se rassembler dans l’une des salles du couvent. En 1542, lorsque l’université de Grenoble est réorganisée, le grand réfectoire sert de salle de cours. Vingt ans plus tard, en mai 1562, alors que la ville est investie par les troupes du baron des Adrets et tombe sous la domination des protestants, l’église des Cordeliers devient le nouveau temple. La communauté des franciscains est dispersée. L’église et le couvent ne se relèveront pas de cette période troublée. À la fin du 16e siècle, le duc de Lesdiguières, nouveau maître de la ville, n’autorise pas le retour des franciscains. Il confine l’ancien couvent, devenu quartier militaire, dans une nouvelle enceinte dite « de l’arsenal » (1595), qui devient une pièce maîtresse d’un ensemble fortifié : la Citadelle. Au 19e siècle, elle est remplacée par une grande caserne moderne, la caserne Vinoy. Sa destruction au cours des années 1960 met au jour des vestiges que l’on peut observer dans le parking du musée de Grenoble.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. ",,, 88,"Tour de l’Île","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Militaire), Patrimoine Urbain (Enceinte / Rempart)","Musée de Grenoble, 5 Place Lavalette, Grenoble ",45.1951424140719,5.731382987557936,"L'EMPREINTE MILITAIRE Construite entre 1381 et 1418 à l’extrémité du faubourg du même nom pour renforcer la muraille du côté de l’Isère, la tour de l’Île est un exemple intéressant d’architecture militaire. Imposante, de plan rectangulaire et dominant la rivière de trente mètres de hauteur, ses dispositifs défensifs archaïques – archères, couronnement de mâchicoulis, accès au premier étage par le chemin de ronde – l’apparentent aux donjons de la période précédente. Cette tour est l’expression du troisième pouvoir qui tente de s’affirmer dans la ville : celui des bourgeois. Jusqu’en 1590, elle sert ainsi de siège au conseil municipal. C’est un modeste hôtel de ville, surtout si on le compare à celui des cités florissantes du nord de la France et des Flandres. Il révèle la relative pauvreté d’une cité en marge des grands axes d’échanges commerciaux. Rattachée aujourd’hui au musée de Grenoble, la tour de l’Île abrite désormais le cabinet des dessins et figure inscrite à l'inventaire des Monuments historiques.
",,"- A.Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - Musée de Grenoble : http://www.museedegrenoble.fr/",,, 89,"Fort Rabot","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Militaire)","Fort Rabot, Rue Maurice Gignoux,Grenoble",45.195409484407456,5.723772981475804,"L'EMPREINTE MILITAIRE Le fort Rabot remonte à la fin du 15e siècle. C’est le premier élément d’un vaste ensemble fortifié dont la pièce principale, la Bastille, est située au sommet du contrefort rocheux de la Chartreuse qui domine la ville. Cette situation lui permet de contrôler l’unique voie de circulation à l’ouest. Le 13 mars 1470, le chapitre Notre-Dame loue à Eynard Pradel, auditeur à la chambre des comptes du Dauphiné, une parcelle des coteaux qui surplombent Grenoble. Eynard Pradel fait construire au milieu de ses vignes une habitation ayant l’aspect d’une maison forte. L’édifice se compose d’un massif quadrangulaire, cantonné aux deux angles côté Vercors de deux tours de vingt mètres de hauteur et de plan plus ou moins circulaire. Cinq niveaux se superposent, desservis par un escalier à vis logé dans la tour sud : une petite cave taillée dans la roche, une pièce voûtée un peu plus vaste (cuisine ?), deux étages d’habitation et un niveau de combles défensifs pourvu d’archères-canonnières. Une toiture aujourd’hui disparue couvrait le corps central et il faut probablement restituer des toitures en poivrière sur les tours d’angle. À la mort d’Eynard Pradel en 1507, ne pouvant subvenir à une telle propriété, sa veuve doit la céder. En 1513, après plusieurs reventes, la maison forte et les vignes sont finalement acquises par un conseiller du parlement de Dauphiné, Bertrand Rabot. L’ensemble restera dans la famille Rabot pendant 122 ans, avant de devenir propriété militaire. Au 20e siècle, la fonction défensive de la ville n’étant plus d’actualité, les militaires abandonnent le fort. Vers la fin des années 1940, ils cèdent le bastion à l’État, qui le transforme en cité universitaire en 1952. D’autres résidences pour étudiants sont construites entre 1960 et 1965, confirmant la vocation universitaire, toujours d’actualité, du site. L’ensemble des ouvrages militaires de la Bastille est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.",,"- M. Mercier, « Histoire des fortifications de Grenoble de l'an 43 av. J.-C. à 1900 », Grenoble, Impr. Guirimand , 1976, p.39.",,, 90,"Ancien Palais du Parlement de Dauphiné","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique, Civil)","4 Place Saint-André, Grenoble",45.1933783431468,5.7285771140861925,"UNE INSTITUTION CIVILE Fleuron du patrimoine architectural grenoblois, ce remarquable bâtiment a été pendant plus de cinq cents ans le siège de la justice à Grenoble. Il est édifié à la charnière du 15e et du 16e siècle selon un plan en équerre, avec une aile ouest – aujourd’hui disparue – le long de la place Saint-André et une aile nord en direction de l’Isère. En raison de la croissance et de la multiplication des institutions qui investissent les lieux, l’édifice se complexifie au fil du temps, avec notamment la construction de la façade renaissance à l’est de la chapelle. Dès le 16e siècle, il se partage en trois secteurs faisant chacun la jonction entre la place et l’Isère : à l’est la chambre des comptes aujourd’hui disparue, au centre le parlement de Dauphiné, à l’ouest la conciergerie (prison, disparue). L’ensemble est étroitement imbriqué dans le tissu urbain. Un jeu de paume jouxte par exemple la prison, alors que boutiques et ateliers se greffent ici et là. Un passage public très fréquenté le traverse même de la place Saint-André jusqu’à l’Isère. D’importants décors intérieurs apparaissent (boiseries, plafonds, etc.). En 1790, malgré son rôle dans la journée des Tuiles, la suppression du parlement a peu de conséquences sur le bâtiment. Le 19e siècle bouleverse profondément l’héritage des siècles précédents. L’amputation de la chapelle par un escalier alerte Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments historiques, et met en exergue les parties anciennes dont le classement, envisagé dès 1841, intervient le 12 juillet 1886. Riondel père et fils, architectes départementaux, puis Honoré Daumet, grand prix de Rome, élaborent des projets monumentaux qui préservent peu ou prou les parties anciennes. Le chantier est lancé en 1890. L’état de vétusté de l’aile centrale impose sa reconstruction, avec la reproduction des dispositions et des décors antérieurs (salle des audiences solennelles, salon bleu). Des vestiges de l’enceinte romaine sont mis au jour. En août 1897, l’inauguration par le président de la République donne à l’institution judiciaire un cadre solennel très caractéristique du 19e siècle et de son approche du patrimoine. En septembre 2002, trop petit, l’édifice est déserté par les fonctions judiciaires. Inscrit dans sa totalité à l’inventaire des Monuments historiques en 1992, il est désormais la propriété du Conseil départemental de l’Isère.
",,"- A.Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997.",http://www.isere-patrimoine.fr/708-le-service-du-patrimoine-culturel.htm,, 92,"Tour de Sassenage","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Civil)","5, rue du Pont-Saint-Jaime, Grenoble ",45.194000721406006,5.731207164418038,"La tour de Sassenage a été édifiée il y a plus de six siècles. Seule sa base est en maçonnerie, le reste est en brique rose, matériau que l’on retrouve sur d’autres bâtiments de la même époque (cathédrale Notre-Dame, évêché, église Saint-André, etc.). D’une hauteur de 22 mètres, ses murs ont jusqu’à un mètre d’épaisseur. La présence de ce type de tour (avec un statut de véherie) marque l’éparpillement des seigneurs dans la ville, tous susceptibles de surveiller et de lever des taxes. Elle appartenait à la famille Chaulnais – ou Chaunais – qui, aux 12e et 13e siècles, était l’une des plus riches de la région. Aymar Chaunais la vend en 1301 au seigneur de Sassenage, qui donne son nom à l’édifice. À la fin du 18e siècle, la tour change à nouveau de propriétaire et intègre l’hôtel de Montal.",,"- M. Rivière-Sestier, « Grenoble secret : amours anciennes et vieux logis », Grenoble, Didier et Richard, 1969.",,, 93,"Hôtel de François Marc","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Civil)","22, rue Barnave, Grenoble",45.1927236,5.73012970000002,"Bâti par le jurisconsulte François Marc dans l’actuelle rue Barnave, cet immeuble est daté par une inscription de 1490. Le portail d’entrée sur la rue, en arc brisé, donne sur un porche de trois travées, passant sous le corps de logis principal, couvert de hautes voûtes d’ogives. Une cage d’escalier à vis, aux ouvertures ornées, dessert les étages depuis la cour intérieure. Cet hôtel remarquable est l’exemple type de ce que devaient être les plus riches maisons bourgeoises de Grenoble à la fin du Moyen Âge. L'hôtel est classé parmi les Monuments historiques.",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997.",,, 94,"Hôtel de Pierre Bucher","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Cour)","6, rue Brocherie, Grenoble",45.19293700211146,5.730920031282835,"Les hôtels de Pierre Bucher et de Croÿ-Chanel présentent deux corps de bâtiment distincts, construits l’un au 16e et l’autre au 18e siècle. En fond de parcelle, donnant sur la cour intérieure et l’impasse Brocherie, la partie la plus ancienne remonte à 1560. Édifiée par Pierre Bucher, avocat et doyen de l’université de Grenoble, elle s’élève sur les ruines du rempart romain. Sur la cour, la façade renaissance est en pierre de taille sur trois niveaux. Elle est percée par une série de baies géminées, avec des petits tympans décorés de médaillons et de feuillage, surmontées d’un autre médaillon plus important. De part et d’autre de la cour, les ailes portent deux coursives soutenues par neuf consoles à volutes, entrecoupées de caissons à médaillon. Au cours des 19e et 20e siècles, des interventions détruiront ou dissimuleront de nombreux éléments architecturaux : baies géminées modifiées, cour obstruée par des abris, coursives fermées et transformées en salles d’eau, etc. Inscrit au titre des Monuments historiques en 1988, cet ensemble remarquable est entièrement restauré par la Ville de Grenoble et les copropriétaires au début des années 2000. L’opération, primée lors des Rubans du Patrimoine en 2010, a redonné à l’immeuble son aspect d’origine.",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 95,"Hôtel à Oriel – maison Rabot","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Civil)","17, rue Jean-Jacques-Rousseau, Grenoble",45.1914366,5.728403599999979,"Cet hôtel particulier est édifié aux 16e et 17e siècles par les seigneurs de Rabot, anciens conseillers et présidents du parlement de Dauphiné. À l’élégant décor renaissance de pilastres et d’arcatures en pierre de molasse s’ajoute une niche surmontée d’un dais gothique flamboyant. La partie 17e de la demeure abrite un bel escalier à balustres de pierre, visible dans la librairie qui occupe les lieux. La tourelle est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1927.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. ",,, 100,"Chartes de franchises grenobloises","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Matériel / Collections Muséales",,0,0,"S’inscrivant dans un mouvement touchant les villes au Moyen Âge, Grenoble a bénéficié de plusieurs chartes de franchises, la première datant de 1226. Ces chartes lient davantage les pouvoirs en place aux habitants qu’elles ne leur accordent de libertés. Elles entérinent l’existence d’une communauté d’habitants, d’abord représentés par les recteurs, puis par les consuls, dont les fonctions sont précisément définies. Le consulat ne remet pas en cause le pouvoir du Dauphin puisqu’il en est l’émanation. Il représente la communauté émergente des bourgeois, liée à l’essor du commerce et de la cité, sur laquelle le pouvoir établi doit désormais s’appuyer. Les archives municipales de Grenoble conservent trois documents emblématiques de ce mouvement : - La charte du 26 mai 1294, signée par Guillaume, évêque de Grenoble, et par le Dauphin Humbert 1er. Elle confirme les privilèges accordés aux habitants en juin 1242 par Pierre, évêque de Grenoble. - Le Livre de la chaîne contient les privilèges et franchises accordés aux Grenoblois par les évêques et les Dauphins entre 1244 et 1556, ainsi que les confirmations de ces libertés. Son nom provient de la chaîne en fer qui le reliait à une table, afin qu’il ne puisse pas être emporté hors de la tour de l’Île où il était conservé. - L’Évangéliaire, ou Livre des cinq clous, contient plusieurs actes relatifs à la ville. Il est appelé ainsi car il commence par l’Évangile selon saint Jean. Avant d’entrer en charge, officiers et consuls prêtaient serment sur ce registre.",,"- « Etude d’histoire urbaine, Grenoble et ses libertés urbaines 1226-1249 », Revue d’histoire, Tome 183, 1938, p. 326-338. - Archives municipales et métropolitaines : http://www.grenoble.fr/87-archives-municipales.htm",,, 101,"Accords passés entre le roi de France et le Dauphin de Viennois en prévision du rattachement du Dauphiné à la France (1343)","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Matériel / Collections Muséales","Archives Municipales de Grenoble, Hôtel de ville, Grenoble ",45.192899338122736,5.727254488777135,"Les archives municipales conservent les traces de l’histoire du Dauphiné avec les lettres patentes d’août 1343 du roi Philippe VI. Le souverain promet solennellement que le prince de son sang, qui possédera le Dauphiné, portera le nom de Dauphin. Il assure que cette principauté ne sera jamais réunie au royaume de France, puisqu’elle est membre de l’Empire (dénommé par la suite Saint-Empire romain germanique), sauf dans le cas où l’Empire et le royaume seraient réunis. Ces lettres s’appuient sur un accord conclu précédemment entre, d’une part, le Dauphin de Viennois Humbert II et, d’autre part, Philippe, le second fils du roi de France, agissant au nom du roi de France et des enfants du duc de Normandie. En 1349, le Dauphin Humbert II, par un acte dit de « transport », cède le Dauphiné à la couronne de France sous condition de respect de ses privilèges qui lui confèrent une relative autonomie. Ce statut particulier, delphinal, restera une pomme de discorde politique jusqu’à la Révolution.
",,"- Archives municipales et métropolitaines : http://www.grenoble.fr/87-archives-municipales.htm",,, 104,"Envoi à la refonte des sculptures de bronze","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)",,0,0,"LES MONUMENTS COMMÉMORATIFS Suite à la circulaire du gouvernement de Vichy (1941), qui prescrit la récupération de toutes les sculptures de bronze, plusieurs œuvres vont disparaître. En 1941, le maire, Paul Cocat, écrit : « Il va sans dire que la municipalité de Grenoble et la population tout entière comprennent parfaitement la nécessité des mesures envisagées, et consentent bien volontiers les sacrifices qui leur sont demandés pour le bien du pays ». Mais, en 1943, face à une nouvelle demande, il propose la collecte d’un poids équivalent de bronze… Des résistants déboulonnent de nuit, certaines œuvres pour les mettre en sûreté, dont la statue du Jardin de ville, dite de Lesdiguières. La quasi-totalité des œuvres de bronze sont ainsi envoyées à la refonte : Jouvin, Vaucanson, Berlioz, ""La Sentinelle gauloise"", le Général Février, ainsi que de nombreux médaillons. La plupart sont remplacées par des sculptures en pierre reproduisant scrupuleusement l’original (Jouvin) ou s’en écartant délibérément (Berlioz). D’autres disparaissent définitivement. N’y échappent que Bayard, gloire nationale exemptée par Vichy, ""Le Torrent"" d’Urbain Basset, retrouvé intact en Allemagne en 1950, et deux tritons de la fontaine des Trois Ordres d’Henri Ding.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 105,Téléphérique,"Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Industriel), Patrimoine Urbain","Quai Stéphane-Jay, Grenoble",45.19297079852597,5.726066416988374,"DEPUIS LA BASTILLE, UN POINT DE VUE SUR LES ALPES J. Benoît (architecte) Grenoble devient une étape touristique sur la route des Alpes. L’intérêt de « monter » à la Bastille, libérée des contraintes militaires, s’accentue notamment avec la création de l’un des premiers téléphériques urbains, dont le projet a été porté par le précédent maire, Paul Mistral. Le 29 septembre 1934, « le chemin de fer téléphérique », créé à l’initiative de la Chambre touristique et financé par la taxe de séjour, est inauguré en présence d’Albert Lebrun, alors président de la République, et du docteur Martin, maire de Grenoble. L’architecte, Jean Benoit, réalise deux gares de style radicalement différent. Le volume de la gare inférieure, proche du Jardin de ville, est allégé par une voûte surplombant le quai Stéphane-Jay. Les cabines dodécagonales ont une capacité de 15 personnes. De nouvelles cabines plus classiques, plus spacieuses et de forme rectangulaire, leur succèdent en 1951. Peintes aux couleurs de la ville, elles transportent désormais 21 personnes. Elles seront elles-mêmes remplacées en 1976 par les « bulles » de métal et de plexiglas, signature de la Ville. Ce nouvel équipement « made in Grenoble » voit le jour grâce à l’inventeur des bulles, Denis Creissels, acteur principal de la renaissance du téléphérique, en partenariat avec l’entreprise iséroise Pomagalski (aujourd’hui Poma). Au début des années 2000, la gare supérieure est entièrement repensée par les architectes Félix Faure, Macary et Page, redonnant ainsi ses lettres de noblesse à la Bastille.",,"- C. Müller, « Le Téléphérique de la Bastille a cinquante ans », dans Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, n° 3126, 3 août 1984, p. 1, 3-4. - « Le téléphérique de la Bastille : 1934-2014 », dans Alpes Magazine, n°149, octobre-novembre 2014, p.14. - « Le Téléphérique de Grenoble Bastille » , www.bastille-grenoble.fr",,, 114,"École d’artillerie","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Militaire)","13 place de Verdun, Grenoble ",45.1889004,5.733255699999972,"LA PLACE D'ARMES ET SES BÂTIMENTS (ACTUELLE PLACE DE VERDUN) En 1858, l’école d’artillerie, nommée par la suite cercle des officiers, est le premier des trois bâtiments militaires à voir le jour (les deux autres sont le siège de la division militaire et le palais du gouverneur militaire). L’édifice actuel est le résultat d’une longue discussion entre l’autorité militaire et la municipalité, qui offre le terrain et s’engage à financer le quart de la construction. Les travaux, commencés en octobre 1858, se poursuivent par l’édification de la résidence du général, sur le même terrain, à l’arrière du bâtiment.",,"- J.-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 115,Préfecture,"Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Civil)","10-12, place de Verdun, Grenoble",45.1882195,5.732587500000022,"LA PLACE D'ARMES ET SES BÂTIMENTS (ACTUELLE PLACE DE VERDUN) C. Questel (architecte) Jusqu’en 1867, la préfecture et la mairie étaient confondues dans le même bâtiment : l’ancien hôtel du Duc de Lesdiguières. La nécessité de séparer les deux fonctions soulève alors un débat houleux entre notables sur la localisation du nouveau bâtiment. La préfecture doit-elle s’installer dans la vieille ville où dans la « nouvelle ville » qui accueille le muséum, la bibliothèque, le musée de peinture, les facultés et les douanes ? Les défenseurs de la ville ancienne proposent de détruire l’hôtel de Lesdiguières, avec la treille de Stendhal et l’enceinte romaine, pour construire la préfecture. Finalement, les tenants de la nouvelle ville l’emportent : la mairie restera au Jardin de ville, dans l’hôtel du Connétable, alors que la préfecture sera construite sur la place d’Armes. Construite de 1861 à 1866 par l’architecte parisien Charles Questel, la préfecture présente une majestueuse façade en pierre calcaire du sud de la Drôme imitant l’architecture d’un hôtel particulier du 17e siècle. Face à la ville ancienne, le bâtiment occupe tout le côté sud de la place. Il arbore entre les fenêtres du premier étage les nombreux bustes de figures et de personnalités de l’histoire grenobloise et dauphinoise : Bayard, Lesdiguières, Condillac, Barnave, Mounier, Vaucanson, etc. La préfecture est inscrite et classée partiellement au titre des Monuments historiques depuis 1998.",,"- J.-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 116,"Musée Bibliothèque","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","9, place de Verdun, Grenoble",45.189405428789556,5.732833083991977,"LA PLACE D'ARMES ET SES BÂTIMENTS (ACTUELLE PLACE DE VERDUN) C. Questel (architecte) Inauguré en 1872 après plusieurs années de travaux interrompus par la guerre de 1870, le musée bibliothèque est conçu par l’architecte parisien Charles Questel dans un style néorenaissance. Il abritera la Bibliothèque municipale jusqu’en 1970 et les collections du musée jusqu’en 1993. La conception du bâtiment présente plusieurs innovations techniques, dont la structure métallique en toiture et les grandes verrières. Celles-ci dispensent la lumière du jour dans la grande salle de la bibliothèque au moyen de cinq coupoles de verre. La façade principale, en pierre de taille, est ornée de six sculptures de Blanc-Fontaine placées dans des niches. Du côté gauche, les muses représentent les allégories de la Peinture, de l’Architecture et de la Sculpture et, du côté droit, celles de la Poésie, de la Science et de l’Histoire. Au-dessous des statues se trouvent six médaillons d’homme illustre (Corneille, Lesueur, Descartes, Pierre Lescot, Louis Cousin et Montesquieu), encadrés par les allégories de l’Inspiration et de la Nature côté musée et celles de l’Étude et de la Méditation côté bibliothèque. L’ancienne bibliothèque accueille aujourd’hui des expositions ou des salons proposés par les associations, alors que la galerie latérale est dédiée à l’information sur les projets urbains (la Plate-Forme). Le bâtiment est inscrit au titre des Monuments historiques.",,"- J.-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com - Wikipedia - https://www.grenoble.fr/lieu/119/137-ancien-musee-de-peinture.htm",,, 117,"Hôtel de la Division","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Militaire)","5, place de Verdun, Grenoble",45.18956573564866,5.732089081614731,"LA PLACE D'ARMES ET SES BÂTIMENTS (ACTUELLE PLACE DE VERDUN) F. Delarue (architecte) En 1860, après le rattachement de la Savoie et grâce aux efforts du maréchal Randon, Grenoblois d’origine et ministre de la Guerre de Napoléon III, Grenoble redevient le siège d’une division militaire. L’armée fait alors construire, de 1864 à 1868, un siège prestigieux pour accueillir l’état-major de la nouvelle 27e division. François Delarue, architecte parisien, conçoit un superbe édifice, véritable copie d’un hôtel particulier du 18e siècle. L’escalier d’honneur mène au premier étage où petit salon et grand salon reçoivent une belle décoration de style Louis XV. La salle à manger présente l’un des rares et précieux décors néopompéiens de la région Rhône-Alpes. Un jardin, agrémenté d’une fontaine néobaroque avec putti, est aménagé à l’arrière du bâtiment.",,"- Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com - J.-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 118,"Hôtel des Facultés","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Civil)","1, place de Verdun, Grenoble",45.1892330187623,5.731263917196657,"LA PLACE D'ARMES ET SES BÂTIMENTS (ACTUELLE PLACE DE VERDUN) H. Daumet et H. Riondel (architectes) L’emplacement actuel occupé par l’ancien hôtel des facultés a été l’objet de débats passionnés : fallait-il y installer le théâtre ou les facultés ? Finalement, la décision est prise en 1866-67 en faveur de ces dernières. Le projet est définitivement lancé par la municipalité en 1873, mais sa construction ne commencera qu’en 1875. Il est confié à l’architecte parisien Honoré Daumet, relayé sur place par Hector Riondel, qui réalise un bâtiment en U de cinq niveaux. Ses contemporains le jugeront « inspiré de la Renaissance et qui a subi plus encore le charme de la Grèce… ».",,"- J.-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 119,"Rue Auguste-Gâché","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Civil, Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Urbain (Rue)","Rue Auguste-Gâché, Grenoble",45.19138141163227,5.7316027693115075,"UNE OPÉRATION D'URBANISME La rue Auguste-Gâché est construite dans les années 1820, entre la rue Bayard et la place Sainte-Claire, sur des terrains appartenant au chapitre cathédrale (de la communauté des chanoines) avant la Révolution. Elle portait autrefois le nom du célèbre mécanicien grenoblois, Vaucanson, et ne ressemble à aucune des autres rues de la ville. Elle doit en effet sa physionomie à l’une des toutes premières opérations d’urbanisme grenobloises d’origine privée, dont les entrepreneurs « s’obligeaient à construire des maisons sur un plan uniforme et régulier ». La régularité extrême de l’architecture est frappante. Un soubassement en pierre de calcaire gris taillé avec soin, composé de baies en plein cintre recoupées par une plate-bande appareillée à crossettes, sépare le rez-de-chaussée de l’entresol. Celui-ci est surmonté de quatre étages percés de baies régulières. Chaque étage est souligné d’un bandeau de pierre qui affirme la simplicité dépouillée et la régularité un peu austère de la façade, couronnée par une corniche de bonnes proportions. La travée est répétée à l’identique de part et d’autre de la rue sur toute sa longueur. À proximité, la rue Bayard constitue avec la rue Voltaire le quartier des antiquaires. Elle accueille également des bouquinistes et des magasins d’encadrement d’art.",,"- B. Bonhomme, « La rue Auguste-Gâché : projet urbain ou projet d’architecture », La lettre Grenoble Culture, n° 28, 15 juillet-octobre 1993.",,, 120,"Place Vaucanson","Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Urbain (Place)","Place Vaucanson, Grenoble",45.18833383075866,5.728258574205029,"UNE OPÉRATION D'URBANISME La place Vaucanson est construite sous le Second Empire. Elle est au centre d’un projet plus vaste visant à établir une « nouvelle ville » en marge du centre ancien, avec la construction alternée d’immeubles et d’industries modernes. Finalement, la place s’imposera comme un nouveau centre administratif et culturel. Les immeubles qui la bordent présentent leurs façades sobres, à peine soulignées par des garde-corps en fer forgé, et sont un bon exemple de l’architecture bourgeoise des années 1860. Le bâtiment de la Banque Rhône-Alpes, qui fut la première Banque de France à Grenoble en 1858, ferme la place sur son côté est. Il faisait pendant côté boulevard à l’hôtel des Postes, aujourd’hui détruit, ce qui a permis d’ouvrir la perspective sur le square Léon-Martin et le lycée Champollion.
",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,, 121,"Muséum de Grenoble","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","1, rue Dolomieu, Grenoble",45.1880594,5.7351628999999775,"UN EXEMPLE D'ARCHITECTURE P.-B. Barillon (architecte) Tout comme la préfecture quelques années plus tard, le projet du muséum est au cœur d’un débat idéologique passionné. Dès 1845, la tendance «républicaine» – on est toujours sous Louis-Philippe – du conseil municipal propose la construction d’un bâtiment dans la nouvelle ville pour accueillir les collections d’histoire naturelle et abriter des salles d’exposition et de réunion. Malgré l’opposition conduite par l’ancien maire Hugues Berriat, le projet est définitivement accepté en 1849 par le conseil municipal républicain. Le projet est confié à l’architecte grenoblois Paul-Benoit Barillon qui réalise, en 1851, un bâtiment d’une architecture très classique du 19e siècle. Le volume unique de trois niveaux possède un vestibule ouvert par trois arcades, qui donne accès au Jardin des plantes et, sur les côtés, aux deux ailes symétriques abritant les salles d’exposition. Côté jardin, une galerie à colonnes d’ordre toscan longe la façade. La colonnade est réalisée en pierre du Fontanil et les enduits réalisés à la chaux hydraulique, découverte à la même époque à Sassenage. Le jardin des plantes fait également partie du programme. Il a peu évolué depuis sa création et s’organise toujours en deux secteurs : le jardin botanique et le jardin paysager. Seules les pépinières situées de l’autre côté de la rue des Dauphins ont été supprimées lors de la construction du rectorat. Dans le Jardin des plantes se trouve toujours, au-dessus d’un petit plan d’eau, le premier pont construit en béton au monde, en 1851, par les cimentiers Louis et Joseph Vicat. Les façades et toitures donnant sur les jardins sont inscrites au titre des Monuments historiques.
",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",http://www.grenoble.fr/639-museum-de-grenoble.htm,, 122,"Halle Sainte-Claire","Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Civil)","19, place Sainte-Claire, Grenoble ",45.190777,5.7308312000000114,"UN EXEMPLE D'ARCHITECTURE H. Riondel (architecte) En 1820, le couvent Sainte-Claire est vendu à la ville, qui décide de sa destruction pour désenclaver le centre en créant une place. Celle-ci sert de marché dès 1825, avant d’être plantée et d’abriter une petite halle avec une fontaine en 1830. Face au succès de ce marché, qui tend à devenir l’un des plus importants de la ville, des projets d’agrandissement de la halle voient le jour à la fin du Second Empire. Ils n’aboutiront qu’en 1874 avec le bâtiment actuel. La halle est conçue par l’architecte départemental Hector Riondel, sur le principe des halles Baltard. La toiture repose essentiellement sur des piliers de fonte, les murs de brique n’étant pas porteurs. Sobre et élégante, la façade présente d’intéressants motifs décoratifs tels que mascarons et acrotères d’angle en forme de têtes de lion. La façade principale et celle à l’arrière sont ornées d’arcades en fer agrémentées de frises ajourées en fonte. Le toit est surmonté d’un lanternon, dont les quatre faces sont munies de persiennes en bois. Un beau dauphin stylisé orne une fontaine au pied de la halle. La halle est inscrite au titre des Monuments historiques.
",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com ",,, 123,Temple,"Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Religieux)","Place Raymond-Perinetti et 7 rue Hébert, Grenoble",45.190024342874686,5.73585295952455,"UN EXEMPLE D'ARCHITECTURE E. Péronnet (architecte) En 1866, la ville décide de subventionner la construction d’un nouveau temple, malgré l’opposition de certains milieux catholiques. Depuis la révocation de l’édit de Nantes en 1685 et la destruction du temple de la ville, le culte protestant se tenait dans un bâtiment vétuste, rue des Beaux-Tailleurs. Le projet est confié à l’architecte Eugène Perronet. Il réalise un édifice très modeste d’environ 300 m² en style néoroman, entièrement en ciment naturel prompt. Seuls la base et le portail sont en pierre calcaire.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004.",,, 124,"Cité administrative, ancienne caserne Dode","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Militaire)","1-3, rue Joseph-Chanrion, Grenoble",45.1914439,5.735374399999955,"PARMI LES NOMBREUX BÂTIMENTS MILITAIRES La caserne Dode a été construite en 1850, sous le Second Empire, sur les terrains libérés par l’arasement de la partie sud de l’enceinte Lesdiguières. C’est la seule caserne de cette époque qui subsiste partiellement à Grenoble. Il reste notamment deux grands corps de bâtiment, mais également la poudrière du bastion X, érigée par Vauban et inscrite au titre des Monuments historiques. Les bâtiments, typiques de cette époque, sont bien conservés, malgré leur transformation pour accueillir les usages actuels. Au début des années 1970, l’urbanisation du quartier de l’Île-Verte a en effet été poursuivie par la cession au Département de l’Isère de plusieurs parcelles de la caserne pour implanter les services vétérinaires et les archives départementales. Les anciens casernements ont eux-mêmes été transformés en cité administrative.",,"- P. Grandvoinnet, « Les emprises militaires dans l’urbanisme grenoblois du XXe siècle : des opportunités foncières au patrimoine paysager », In Situ, MCC, 2011. - R. Favier (dir), « Grenoble, ville de garnison », Grenoble, Patrimoine et Développement Comité de Sauvegarde du Vieux Grenoble, 2004. ",,, 125,"Immeuble Bois-Roland / Lycée Pierre Termier (ancienne ganterie Perrin)","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Industriel)","2 ter-4, rue des Dauphins et 5bis rue Fourier, Grenoble",45.18902400393174,5.735402826983659,"UN ATELIER DE GANTERIE ET UN HÔTEL PARTICULIER Le bâtiment, sans doute antérieur à 1840, présente de grandes fenêtres cintrées encadrées de pierre typique des ganteries de l’époque. Il abritera successivement la ganterie Rouillon, née au 18e siècle, puis la ganterie Perrin, qui deviendra la plus importante sur la place avec des usines à Grenoble, La Mure, Mens, Saint-Pierre-de-Chartreuse et même Millau. Fondé en 1860 par Mme Perrin, l’établissement connaît un essor rapide. En 1873, Valérien Perrin, un des fils, crée un magasin chic sur la Quatrième Avenue de New York. De nombreux comptoirs de vente sont ensuite ouverts dans plusieurs pays : Angleterre, Canada, Australie, etc. La maison embauchera jusqu’à 6 000 personnes, dont la moitié à Grenoble. Valérien Perrin a habité rue de Turenne dans un castel néogothique en brique de ciment (architecte Chatrousse et Ricoud, 1899). Le bâtiment accueille actuellement un établissement scolaire.
",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. - A. Cayol-Gerin, « Le Gant de Grenoble : six siècles et cinq doigts », Veurey, Ed. Dauphiné Libéré, 2011. - C .Gouy-Gilbert et J-F Parent (dir), « Atlas du patrimoine industriel de l'Isère : un état des lieux au début du XXIe siècle », Grenoble, Conseil Général de l’Isère, 2007. - Office du Tourisme et Ville de Grenoble (service Réhabilitation et Patrimoine Urbain): parcours sur les plaques patrimoniales et parcours sur la Ganterie.",,, 126,"Ancienne ganterie Reynier","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Industriel)","2 rue Maréchal-Dode, Grenoble",45.190693908588145,5.721259179762228,"UN ATELIER DE GANTERIE ET UNE MAISON DE MAÎTRE L’usine de 1888, très fonctionnelle, jouxte la maison patronale et l’ancienne chambre de commerce et de l’industrie. La firme, une des plus grosses de la ville, intègre très tôt la préparation des peaux et la vente au détail avec des magasins dans toute la France. Elle met aussi au point un gant de cuir lavable. La maison d’habitation, près de l’usine, est un ancien hôtel particulier du 19e siècle particulièrement bien conservé. Elle conjugue astucieusement ornements métalliques et carreaux de céramique.",,"- A. Cayol-Gerin, « Le Gant de Grenoble : six siècles et cinq doigts », Veurey, Ed. Dauphiné Libéré, 2011. - C. Gouy-Gilbert et J-F Parent (dir), « Atlas du patrimoine industriel de l'Isère : un état des lieux au début du XXIe siècle », Grenoble, Conseil Général de l’Isère, 2007.",,, 127,"Ancienne ganterie Vallier","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Industriel)","8, 10, 12, rue Jean-Prévost, Grenoble",45.1840773,5.716108399999939,"UN ATELIER DE GANTERIE La façade de l’usine-modèle (1903), égayée de briques, est ornée de lions et de clefs métalliques. Elle est vaste et bien éclairée, ce qui a favorisé sa transformation récente en appartements. Initiateurs d’une maison de retraite pour les ouvrières, les Vallier ont réparti leur héritage entre leurs salariés.",,"- A. Cayol-Gerin, « Le Gant de Grenoble : six siècles et cinq doigts », Veurey, Ed. Dauphiné Libéré, 2011. - C. Gouy-Gilbert et J-F Parent (dir), « Atlas du patrimoine industriel de l'Isère : un état des lieux au début du XXIe siècle », Grenoble, Conseil Général de l’Isère, 2007.",,, 128,"A Raymond","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Industriel)","113, cours Berriat, Grenoble",45.18818983404805,5.709625200663822,"LES DÉBUTS DE L'ESSOR INDUSTRIEL Installé sur le cours Berriat depuis 1875, l’îlot A Raymond forme un ensemble caractéristique de l’époque industrielle du quartier. Créée en lien avec la ganterie, l’entreprise n’a cessé de se développer autour des procédés de fixation (crochet, puis bouton-pression). L’usine, qui regroupe ateliers de production et immeubles de logements des ouvriers, illustre le paternalisme industriel de la fin du 19e siècle. La maison de maître est un bel exemple d’art nouveau qui s’appuie sur l’esthétique des lignes courbes grâce à l’emploi du fer forgé (portail, marquise et garde-corps des balcons) et de boiseries (porte d’entrée, impostes* et sculptures réalisées par Jules Marius Borgey (1850-1905)). A Raymond est l’une des rares industries du 19e siècle à fonctionner encore aujourd’hui. Si la production a quitté le site, l’administration occupe toujours une grande partie des locaux.
",,"- A. Cayol-Gerin, « Le Gant de Grenoble : six siècles et cinq doigts », Veurey, Ed. Dauphiné Libéré, 2011.",,, 129,"Maison Joya","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Industriel)","38, rue Nicolas-Chorier, Grenoble",45.1855737,5.711140300000011,"LES DÉBUTS DE L'ESSOR INDUSTRIEL Ancien siège de la fonderie Joya, la maison Joya est un témoin remarquable du patrimoine industriel des années 1870. Son histoire est liée au caractère avant-gardiste de la ville de Grenoble en matière d’action sociale. Entre 1900 et 1919, Émile Romanet, codirecteur des établissements Joya, est ému par les conditions de vie de ses ouvriers. Désirant protéger la cellule familiale, il prône l’idée d’améliorer le salaire en fonction des charges de famille. Il crée ainsi une mutuelle et instaure les premières « allocations familiales » de France, destinées aux employés ayant des enfants de moins de treize ans.",,,,, 130,"Passerelle Saint-Laurent","Patrimoine naturel et paysager, Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Urbain (Pont / Quai / Rivière)","Passerelle Saint-Laurent, Grenoble",45.194417158183306,5.72911594183347,"L’ENDIGUEMENT DE L’ISÈRE, LA CONSTRUCTIONS DE PONTS Au début du 19e siècle, deux ouvrages franchissent l’Isère : une passerelle de bois maintes fois refaite à l’emplacement présumé du premier pont romain et un pont de pierre, lui aussi plusieurs fois reconstruit. En 1870, un nouvel ouvrage est édifié : le pont de la Citadelle. La passerelle Saint-Laurent relie aujourd’hui le centre historique de Grenoble, en rive gauche, à la place de la Cymaise dans le quartier Saint-Laurent en rive droite. L’ouvrage actuel date de 1837. Il a été construit lors des travaux des quais de l’Isère sur le principe d’un pont suspendu, avec une structure en fil de fer et un tablier en bois, avant d’être modernisé en 1909 (piles consolidées et tablier en fer). Auparavant, jusqu’au milieu du 17e siècle, un pont de bois à péage constituait le seul point de franchissement de l’Isère pour la ville. Il commandait l’accès à l’axe de circulation qui reliait Chambéry à la vallée du Rhône par la rive droite de l’Isère. Maintes fois emporté par les inondations et reconstruit, ce pont arborait jusqu’aux crues de 1651 un jacquemart et une chapelle dédiée à Notre-Dame.",,,,, 131,"Fontaine château d’eau Lavalette","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Place Grenette, Grenoble",45.19139222601617,5.72779805092614,"L'ART DANS LA VILLE Madona (dessinateur) Nadon et V. Sappey (sculpteurs) Située place Grenette, entre la rue Montorge et la Grande-Rue, cette fontaine est inaugurée en 1827 le jour de la saint Charles, en l’honneur de Charles X, alors roi de France. Elle est composée de deux grandes vasques superposées entièrement sculptées avec, au pied, quatre dauphins et des angelots en bronze. Son originalité provient aussi de sa conception. Elle est en effet le fruit du travail de plusieurs grands artistes : Madona, qui a dessiné les vasques, Nadon, qui les a sculptées, et Victor Sappey, sculpteur grenoblois, qui a réalisé les dauphins. Entièrement réalisée en pierre de Sassenage et en bronze, cette fontaine possède un puissant jet d’eau qui peut atteindre vingt-deux mètres.",,"- R. Brun, « Le tour de Grenoble en 15 fontaines », Grenoble Découverte, magazine, printemps-été 2004. - A. Robert, « Jeux d’eau à Grenoble », Grenoble, Patrimoine et développement, 2007. ",,, 132,"Fontaine du Lion et du Serpent, 1843 de Victor SAPPEY (1801-1856)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Place de la Cymaise, Grenoble",45.1949332177954,5.728583249073836,"Sculpture en pierre de Sassenage et bronze Commandée par la ville de Grenoble en 1839 à Victor SAPPEY, cette fontaine est inaugurée en 1843 au pied de la Bastille sur la rive droite de l’Isère. L’affrontement du lion et du serpent semble tirer sa source d’un vieux dicton dauphinois : « La serpen et lo drago/Mettront Grenoblo en savon ». Dans la mythologie locale, le serpent symbolise l’Isère qui ondule dans la plaine du Grésivaudan. Le Drac, torrent impétueux, est le dragon, comme son nom l’indique. Leur lutte se fait au détriment de la ville, cent cinquante inondations ayant ravagé Grenoble depuis l’époque romaine jusqu’au début du 19e siècle. On peut ainsi voir dans le lion à la crinière flamboyante une évocation du dragon, maîtrisant dans sa patte le serpent Isère au cours sinueux. La tradition locale affirme qu’en se rejoignant dans la vallée, le Drac met un terme aux reptations de l’Isère : le lion dompte le serpent. Une autre interprétation est que le lion représente Grenoble terrassant la vagabonde et tortueuse Isère par des travaux de canalisation qui commencent, à cette époque, à ralentir le rythme des crues. L’emplacement choisi, face au pont suspendu qui était, jusqu’en 1671, l’unique pont de la ville, renforce l’impact symbolique de la fontaine. Ce monument est réalisé en pierre de Sassenage, à l’exception du serpent coulé en bronze. Au début des années 1950, il a été agrémenté d’un portique de calcaire où l’on retrouve le blason de Grenoble, ainsi que deux plaques commémorant la première mention de Cularo dans une lettre du proconsul Romain Munatius Plancus en 43 avant J.-C.. Victor SAPPEY est le premier directeur de l'École de sculpture de Grenoble, qu'il contribue à fonder en 1855. Il réalise plusieurs monuments commémoratifs et quatre fontaines monumentales, parmi lesquelles la Fontaine aux éléphants à Chambéry. Cette œuvre est une commande de la ville de Grenoble en 1843. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.
","Fountain with lion and snake, 1843 Sculpture made from Sassenage stone and bronze Commissioned by the town of Grenoble in 1839 from Victor SAPPEY, this fountain was inaugurated in 1843 at the foot of the Bastille on the right bank of the Isère River. The confrontation between the lion and the snake appears to find its origins in an old saying from the Dauphiné region: “La serpen et lo drago/Mettront Grenoblo en savon”. In local mythology, the snake symbolizes the Isère winding through the Grésivaudan plains. The Drac, an impetuous torrent, is the dragon, as its name indicates. Their combat has been detrimental to the town over the years with one hundred and fifty floods having ravaged Grenoble between Roman times and the nineteenth century. So we can see how the lion with its flamboyant mane could evoke the dragon, mastering the sinuous Isère in his claws. Local tradition claims that when they came together in the valley the Drac put an end to the slithering Isère: the lion tamed the serpent. Another interpretation is that the lion represents Grenoble bringing an end to the torturous meanderings of the Isère by canal work which at that time had started to slow down the rate of the floods. The chosen location, facing the suspension bridge, which was up until 1671 the only bridge in the town, emphasizes the symbolic impact of this fountain. The monument is made from Sassenage stone, except for the snake which is cast in bronze. In the early 1950s, a limestone portico was added showing the coat of arms of Grenoble as well as two plaques commemorating the first mention of Cularo in a letter from the Roman proconsul Munatius Plancus in 43 BC. Victor SAPPEY was the first director of the School of Sculpture in Grenoble, that he helped establish in 1855. He made several commemorative monuments and four monumental fountains, including Fountain with Elephants in Chambéry. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1843 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.
","- R. Brun, « Le tour de Grenoble en 15 fontaines », Grenoble Découverte, magazine, printemps-été 2004. - A. Robert, « Jeux d’eau à Grenoble », Grenoble, Patrimoine et développement, 2007.",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 133,"""Statue de Pierre Terrail, chevalier Bayard"", 1822 de Nicolas Bernard RAGGI (1790–1862)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Place Saint-André, Grenoble",45.1929684953283,5.72857100413008,"Statue en bronze Mortellement blessé à la colonne vertébrale, le chevalier Bayard (1476-1524) ""sans peur et sans reproche"" est debout, appuyé sur un arbre, l'épée dans la main droite. Représenté en armure d'apparat, son casque posé à terre, il porte la tunique de l'ordre des Templiers et le cordon de Saint-Michel, insigne remis par François 1er à Marignan lorsqu'il le fit Chevalier. Cette statue monumentale, fondue en bronze par CROZATIER, est disposée sur l'une des plus anciennes places de Grenoble, idéalement située au cœur de la ville, entre l'ancien Palais de Justice, le Théâtre municipal et la collégiale Saint-André. Né en 1790 à Carrare en Italie, Nicolas Bernard RAGGI se forme à Florence avant de s'installer en France où il débute à Paris au Salon de 1817. Reconnu pour la qualité de ses bustes et pour la réalisation de deux statues en pied du roi Henri IV, il est sollicité en 1822 pour exécuter une statue de Pierre Terrail, dit ""le chevalier Bayard"". Ce dernier, très connu à Grenoble pour ses hauts faits héroïques sous le règne de François 1er, avait également été nommé en 1515 lieutenant général et gouverneur du Dauphiné par le roi. Mort en 1524 lors d'une bataille en Italie, Bayard est inhumé dans l'église des Minimes à Saint Martin d'Hères. En 1822, à la demande du baron d'HAUSSEZ, préfet de l'Isère, sa dépouille est transférée dans la collégiale Saint-André où il est encore aujourd'hui. La statue a été inaugurée le jour même du transfert des restes du héros. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Statue of Pierre Terrail, chevalier Bayard"" (1476-1524) bronze statue With a fatal wound to his spine, the ""fearless and irreproachable"" Knight Bayard is still standing, leaning against a tree with a sword in his right hand and represented here in his ceremonial armour, his helmet laid on the ground. He is wearing the tunic of the Order of the Knights Templar with the ribbon of Saint-Michael, an insignia given to him by Francis I at Marignan on the occasion of his knighthood. This monumental statue, cast by CROZATIER, is located in one of the oldest squares in Grenoble, ideally-situated at the heart of the town between the former Palais de Justice, the municipal theatre and the Collegiate Church of Saint André. Born in 1790 in Carrera, Italy, Nicolas Bernard RAGGI trained in Florence before settling in France where he made his debut in Paris at the 1817 Salon. Famous for the quality of his busts and for two full-length statues of Henry IV, in 1822 he was approached to make a statue of Pierre Terrail, also known as Knight Bayard. The latter, very famous in Grenoble for his heroic actions during the reign of Francis I, was also named Lieutenant General and governor of the Dauphiné region in 1515 by the king. After he died in a battle in Italy in 1524, Bayard was buried at the Minimes church in Saint Martin d'Hères. In 1822, on the request of Baron HAUSSEZ, the prefect of Isère, his remains were transferred to the Collegiate Church of Saint-André where he can still be found today. The statue was inaugurated on the same day that the hero’s remains were transferred. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 139,"Auberge des Trois Dauphins (Actuelle Auberge Napoléon)","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Civil)","Auberge Napoléon, rue Montorge, Grenoble ",45.19132319645531,5.726420011708797,"UN ÉDIFICE INSCRIT DANS LA VILLE D’AUJOURD’HUI La présence militaire, et plus particulièrement des officiers et élèves-officiers de l’école d’artillerie, constitue au 18e siècle un marché extrêmement diversifié et rémunérateur. Outre la location des logements, la fréquentation des cabarets et auberges assure des revenus à beaucoup de tenanciers. Choderlos de Laclos et ses amis du régiment de Toul font ainsi la fortune d’un aubergiste originaire de Montélimar, Jean-François Rivière, installé rue des Vieux-Jésuites. Une fois fortune faite, il achète et fait aménager rue Montorge un établissement plus imposant, capable d’accueillir des voitures, l’auberge des Trois Dauphins. Lorsque le 7 mars 1815, Napoléon parvient à se faire ouvrir les portes de la ville, c’est dans cet établissement qu’il est hébergé. « Jusqu’à Grenoble, j’étais un aventurier. À Grenoble, j’étais un prince » aurait-il dit plus tard, redevenu Empereur. De fait, Grenoble marque l’étape finale de la Route Napoléon, tandis que l’auberge où il a couché prend le nom d’Auberge Napoléon.",,,,, 140,"Herbier de Dominique Villars","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Personnages illustres",,0,0,"Né dans le Champsaur, Dominique Villars (1745-1814) s’installe à Grenoble en 1771 pour étudier la chirurgie. Médecin, montagnard et humaniste, il est avant tout passionné par la nature et les plantes. Il mène alors de nombreuses excursions dans les massifs du Dauphiné qui sont l’occasion pour lui de collecter, préserver et classer des plantes connues et inconnues. Son savoir lui permet d’intégrer le cercle de l’élite éclairée et de fréquenter les naturalistes botanistes les plus réputés d’Europe. Il est, en effet, membres et correspondants de plusieurs sociétés savantes (Société linnéenne de Londres, Académie des sciences de Turin, etc.), reliant ainsi Grenoble aux centres botaniques européens. En 1775, l’intendant du Dauphiné Pajot de Marcheval l’associe notamment à la mission d’exploration du Dauphiné menée par le minéralogiste Jean-Étienne Guettard (1715-1786), le géologue Barthélémy Faujas de Saint-Fond (1741-1819) et le botaniste Pierre Liotard (1729-1796). Ces deux ans d’expédition lui permettent de dresser un catalogue remarquable, ""Histoire des plantes de Dauphiné"", décrivant plusieurs centaines de nouvelles espèces. Grand collectionneur, il constitue également une bibliothèque composée d’herbiers et de manuscrits anciens, soit près de 4 000 volumes. Il est l’un des initiateurs les plus actifs du cabinet d’histoire naturelle de Grenoble qui voit le jour en 1775. Le muséum de Grenoble conserve aujourd’hui l’herbier constitué entre 1763 et 1811 par Dominique Villars. Cette collection est indissociable des manuscrits, de la correspondance et des ouvrages de Dominique Villars issus du fonds documentaire du muséum.",,"- Exposition « Dominique Villars : botaniste et médecin en Dauphiné 1745-1814. », du 14 janvier au 30 juin 2015, Musée grenoblois des sciences médicales. - http://musee-sciences-medicales.fr/",,"Muséum d'histoire naturelle de Grenoble.", 142,"Immeuble ""Albert Pierre Raymond""","Histoire & Evolution de la ville","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Civil)","129, cours Berriat, Grenoble",45.188292566172244,5.708045967459157,"UN EXEMPLE DU STYLE ART NOUVEAU C. Coutavoz, A. Demartiny (architectes) Borgey (sculpteur) Cet immeuble (1899-1900) est la commande de l’industriel Albert Pierre Raymond. Il présente dans sa structure et ses éléments de décors l’un des plus beaux exemples d’art nouveau à Grenoble. Les architectes ont plus particulièrement soigné les entrées : encadrements aux profils animés, imposte sculptée surmontée d’une marquise monumentale et porte au dessin art nouveau.",,"- R. Bourgeois, S. Corporon et V. de Taillandier, « Promenades dans Grenoble », Grenoble, PUG, 2004. - E. Peiffer, « L'art nouveau dans Grenoble », Grenoble, Ed CIRIG, 2009.",,, 143,"Plan Bernard","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Urbain","Avenue Marcelin Berthelot, Grenoble ",45.1747629,5.731881499999986,"1963, UN PLAN D'URBANISME POUR L'AGGLOMERATION En 1963, l’architecte Henri Bernard est chargé d’une double fonction : l’État lui confie l’établissement du plan directeur de l’agglomération et la ville de Grenoble celui de son plan d’urbanisme. Un premier projet de plan directeur de l’agglomération est établi en 1964, avant d’être publié par la préfecture en 1965. Il concerne un groupement d’urbanisme de vingt et une communes. À une ville qui fonctionne mal on va appliquer des remèdes radicaux : percées autoroutières, destruction de quartiers vétustes, etc. Le plan directeur est fondé sur le constat que Grenoble est « verrouillée » par les voies ferrées, les terrains militaires et les limites communales. L’objectif est de lever ces contraintes. Bernard fixe également à l’agglomération une perspective de croissance démographique très élevée : un million d’habitants, le quadruple de la population d’alors. Il propose une organisation de l’espace qui repose sur les principes suivants : rejet de l’industrie hors de la ville centre, notamment dans les vallées adjacentes ; création d’un nouveau centre-ville au sud de la commune, où seront déplacées les principales fonctions « directionnelles » ; création de zones d’habitation de forte densité mais disposant « de servitudes souples pour ne pas briser l’élan de la promotion privée ». Ces zones rayonnent autour du nouveau centre et se prolongent parfois dans les communes périphériques. Avec l’arrivée des Jeux olympiques d’hiver de 1968, ce plan est modifié en urgence. On lui doit cependant le prolongement de l’axe nord-sud Marcellin-Berthelot, la situation perchée de la maison de la Culture (MC2) et les équipements de service tels que la sécurité sociale, le Crédit Agricole, etc.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - R. Favier, « Naissance d'une ville alpine : Grenoble (XVIIe-début du XXe siècle) » , Histoire des Alpes, vol. n° 8, 2003/8, p. 245-265. - A. Robert, « Jeux d'eau à Grenoble », Grenoble, Patrimoine et développement - Comité de sauvegarde du Vieux Grenoble, 2007. ",,, 144,"Grands boulevards","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Urbain (Rue)","Boulevards Maréchal Joffre, Maréchal Foch, et Joseph Vallier, Grenoble ",45.180366511751025,5.716432218679756,"UN NOUVEL URBANISME L’opération des grands boulevards, située entre le parc Paul-Mistral et le Drac, se déroule en trois phases : la première est terminée en 1937, la seconde en 1942 et la troisième après la Seconde Guerre mondiale. L’étude, qui a pour préalable un plan d’extension et la démolition des fortifications, est confiée à l’architecte urbaniste Léon Jaussely. Bien articulé aux communes périphériques et optant pour une croissance vers le sud, le projet est approuvé en 1928. Il envisage un boulevard promenade, une sorte de ""parkway"" bordé d’hôtels particuliers de trois étages maximum, en ordre discontinu, en recul de 7,5 mètres de l’alignement et entourés de jardins d’agréments. Cependant, la mort de Paul Mistral en 1932 prive l’opération de son principal soutien politique. Le plan n’aboutira pas, à l’exception de la liaison est-ouest tracée sur les fortifications de 1880, dont la réalisation est fort éloignée de ce qu’avait imaginé Jaussely. Les modifications apportées au règlement d’urbanisme dès 1930 entraînent des évolutions notables : construction de grands immeubles contigus de 25 mètres de hauteur de façade et suppression des servitudes de jardin. Avec la technique du béton armé apparaissent de nouvelles formes, telles que des étages en retrait sur des immeubles qui en comptent dix à douze et des couvertures terrasses à la place des toits de tuiles. Peu d’immeubles voient le jour avant 1945, la quasi-totalité des constructions sont édifiées entre 1950 et 1961. Après la Seconde Guerre mondiale, l’accroissement considérable de la circulation automobile transforme cet axe urbain en voie de transit autoroutier. Avec six mille logements, c’est alors le quartier le plus dense de Grenoble et le moins pourvu d’espaces publics. Larges de 45 mètres, les Grands boulevards apparaissent comme une monumentale avenue longue de deux kilomètres, dotée d’une identité forte et bien lisible malgré la diversité des édifices. La réalisation de la troisième ligne de tramway et la campagne de ravalement des façades des années 2000 ont ouvert la voie à la reconquête de cet important morceau de ville : destruction d’un auto-pont, aménagement paysager des espaces publics et remise en valeur des premiers immeubles art déco et modern style autour de la place Gustave-Rivet.",,"- B. Bonhomme, « Les avatars du plan Jaussely et la constitution des Grands Boulevards », La Lettre Grenoble Culture, n°19, mai-juin-mi-juillet 1991, p. 5-6.",,, 145,"Quartier Condorcet","Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Place, Rue)","Place Condorcet, Grenoble ",45.18541295795812,5.720694215344338,"Au cœur de la ville, en arrière du cours Jean Jaurès, se niche le quartier Condorcet. Le plan d’embellissement de la ville élaboré par Jaussely en 1925 prévoit d’y installer une bourse du travail et un grand marché couvert. Finalement, le plan Jaussely impactera peu le quartier Condorcet. Ce territoire, délimité par la rue de Turenne, accueille jusqu’en 1930 de grandes propriétés. Au début des années trente, la famille Morel-Termat, parvient à lotir les terrains dont elle est propriétaire, afin d’y édifier des immeubles de rapport. Le règlement du lotissement prévoit vingt-trois lots. Comme dans le cas du garage hélicoïdal, les copropriétaires se regroupent en association syndicale libre. De 1933 à 1951, ce système permet l’édification d’un quartier qui apparaît comme un véritable laboratoire du logement moderne auquel participe une pléiade de jeunes architectes. Le traitement des volumes, l’implantation et la qualité des matériaux maintiennent une harmonie de l’ensemble, malgré des styles architecturaux très différents. La rue Thiers voit ainsi apparaître des immeubles au caractère innovant, dont le 44-46 bénéficie aujourd’hui du label Patrimoine du XXe siècle. Des nouveaux immeubles de huit à neuf étages viennent s’accoler sans transition à ceux de quatre à cinq étages. Cette différence d’échelle s’intègre facilement grâce à la grande qualité architecturale des immeubles existants, de type haussmannien, et à celle des nouvelles constructions, à la modernité douce. Les rues sont plus larges, les vues dégagées, la présence et la qualité des modénatures sont constantes : les encadrements précis des baies des immeubles de type haussmannien dialoguent avec les moulages de pierre factice et les balcons des immeubles plus modernes. La mise en place systématique de garages en rez-de-chaussée participe également de ce souci de confort moderne auquel la voiture est étroitement associée. La distinction classique entre espaces publics et espaces privés se reflète dans le traitement différencié des façades sur rue et sur cour. Celles-ci, moins soignées, abritent les dispositifs mécaniques (ascenseurs, monte-charge, descentes d’ordures). La communication des cours entre elles, ainsi que la grande dimension des îlots, créent de vastes espaces fermés propres à cet urbanisme. Le couronnement, en partie supérieure des façades des grands immeubles, présente une spécificité : des terrasses et édicules y sont quelquefois installés, nommés par les architectes eux-mêmes « les villas du sixième étage ».",,"- F. Lipsky, « Quartier Condorcet : Grenoble, 1933-1957 », L’atlas urbain de Grenoble, Thèse 3è cycle, Grenoble, Ecole d’architecture, 1985. - B. Queysanne, « Le quartier Condorcet », La Lettre Grenoble Culture, n°20, juillet-octobre 1991, p. 4-5.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 146,"Piscine Jean-Bron","Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","Piscine Municipale Jean Bron 7 Rue Lazare-Carnot, Grenoble",45.18491813401556,5.723508431282767,"Descotes-Genon (architecte) Dès 1888, l’école de natation est implantée sur le tènement de l’actuelle piscine Jean-Bron. En 1937, un projet de modernisation est envisagé en raison du succès de l’équipement, mais également de problèmes techniques et d’hygiène. En 1949, l’architecte Descotes-Genon est chargé de la reconstruction d’une piscine complète dont seuls les bassins extérieurs et les gradins seront retenus. Il propose cependant de réserver en bordure du boulevard Gambetta une bande de terrain de 56 mètres de large et de 30 de profondeur pour compléter l’ensemble par une piscine fermée. La composition urbaine présente un intérêt tant par la symétrie que par le jeu de volumes et la succession de plateformes horizontales et de plans verticaux : calage du bâtiment par les gradins, traitement de la façade type « pont de bateau » sur fond de grand paysage (Vercors), etc. En 1952, la deuxième tranche de travaux concerne le bâtiment fermant la perspective le long de la rue Lazare-Carnot, qui abrite les vestiaires, les douches et les annexes.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 147,"Cité de la Capuche","Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","La Capuche, Grenoble",45.17507480741393,5.728012972244301,"DES OPÉRATIONS DE LOGEMENT SOCIAL Initié par Paul Mistral, maire socialiste de Grenoble, l’Office public d’habitat bon marché (OPHBM) est créé en 1921. Il a pour objectif d’éradiquer les logements insalubres et de favoriser la construction d’habitations destinées aux classes populaires. La cité de la Capuche fait partie de cet ambitieux programme et voit le jour en 1924. Composée de 124 logements répartis en 5 bâtiments, elle illustre la volonté hygiéniste de la municipalité. L’architecture et l’implantation des immeubles serviront de modèle aux cités plus tardives de l’Abbaye (1930-1931) et de Jean-Macé, avec l’aménagement de petits immeubles de cinq niveaux, disposés en U autour d’un espace central. La Capuche a été réhabilitée dans les années 1980 et conserve une échelle adaptée au quartier et à sa mémoire ouvrière.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 148,"Habitat HBM Pierre Loti, 1932","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","2, 3, 4, 6, 7, Rue Pierre-Loti, Grenoble",45.18280471050076,5.732715466331456,"DES OPÉRATIONS DE LOGEMENT SOCIAL De 1932 à 1934, sous la municipalité de Léon Martin, de nouvelles habitations bon marché (HBM), dites améliorées, sont construites. Elles ouvrent le secteur public locatif du logement social aux ingénieurs, chefs de service, officiers et fonctionnaires civils. La loi de 1930 autorise en effet les organismes de logement social à construire des habitations plus confortables que les HBM ordinaires, avec des maxima autorisés plus élevés, tant en ce qui concerne le prix de revient que la valeur locative. Ces immeubles sont édifiés à proximité du vaste parc de l’Exposition internationale de la houille blanche et du tourisme, dans la zone des fortifications déclassées quelques années auparavant. Ils se distinguent des ensembles précédents par l’architecture de leurs façades, la distribution et la superficie des logements, une proportion plus élevée de grands appartements et des éléments de confort supplémentaires (ascenseur et salle de bains avec chauffe-eau). La qualité de l’écriture architecturale s’appuie sur un vocabulaire allant du néorégionalisme au style art déco. La conception et la localisation de ces logements leur confèrent une place à part au sein du parc immobilier de l’OPHBM. Un nouveau type de logements sociaux s’affirme alors, porteur d’un projet social hygiéniste et normatif.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 149,"Cité Paul-Mistral","Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","Cité Paul-Mistral, Grenoble",45.16970942157561,5.703478577909891,"DES OPÉRATIONS DE LOGEMENT SOCIAL La cité Paul-Mistral évoque à elle seule l’épopée, étroitement liée aux évolutions économiques et sociales de la société française, du logement social au 20e siècle. En soixante-dix ans, trois évolutions majeures ont en effet transformé le quartier : d’abord occupé par la cité-jardin du Rondeau, il sera remplacé par un grand ensemble avant d’être l’objet d’un projet de rénovation urbaine par le biais de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Première cité-jardin de France dans les années 1920, l’opération du Rondeau illustre la politique hygiéniste de la municipalité. Elle est composée au départ de 208 logements répartis dans 80 maisons et petits immeubles, avec jardins privatifs et services attachés. Quatre petits immeubles sont construits en 1949 le long des digues du Drac. Cette cité-jardin sera démolie en 1960, avant d’être progressivement remplacée par la cité Paul-Mistral, un grand ensemble de 1 100 logements bâtis de 1962 à 1968. Dans le vaste terrain rectangulaire se répartissent alors des tours et des barres de quinze niveaux, dont la longueur peut atteindre cinq cents mètres. Équipements et surfaces de stationnement à l’aspect trop minéral se partagent le reste du terrain. Si les logements sont de taille adaptée à la demande des familles et pourvus des normes de confort en vigueur, leur densité et leur répartition créent des conditions de vie collective difficiles, que les imperfections techniques et le passage ultérieur d’une autoroute en bordure n’ont fait qu’aggraver. Aussi, la cité Paul-Mistral ne subsiste pas au projet de la municipalité Destot des années 2000, dont l’objectif est de désenclaver ce grand ensemble coupé du reste de la ville. Cette opération de rénovation urbaine bénéficie de subventions spécifiques de l’État (ANRU), sous condition de démolition des bâtiments existants.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 150,"Garage hélicoïdal, 1928","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Cour, Passage)","6, rue Bréssieux, Grenoble",45.19095855415515,5.726532911045069,"Le garage hélicoïdal* est l’un des édifices les plus étonnants du centre-ville. Cachée à l’arrière d’un immeuble d’habitation à la façade art déco, cette copropriété de garages à voitures est inaugurée en 1932. Elle regroupe alors des places de stationnement et des services aux usagers tels que le lavage, l’entretien, la réparation, le ravitaillement en essence, la protection et le gardiennage. Un bureau salon est aménagé au rez-dechaussée, près de la porte d’entrée, pour recevoir les visiteurs. Structurellement, le bâtiment tire profit des performances du béton armé pour empiler sept étages de dalles suffisamment résistantes pour supporter le poids de 225 véhicules. Mais c’est surtout dans la réalisation de la rampe hélicoïdale que la démonstration de la flexibilité et de l’efficacité de la technique est le plus brillamment réussie. Cette rampe est soutenue par des poutres qui rayonnent, à partir d’une couronne de piliers disposée autour de la cour centrale, vers les boxes placés en périphérie. Cette sobriété constructive, ajoutée à la force de la composition hélicoïdale et à la lumière zénithale de la verrière centrale, lui assure sa qualité architecturale novatrice, à l’image de la célèbre usine Fiat du Lingotto de Turin (1926). C’est une filiale du cimentier Vicat qui exécute les travaux. L’immeuble, labellisé Patrimoine du XXe siècle, est inscrit au titre des Monuments historiques. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).
",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - F. Lipsky, « Le grand garage hélicoïdal : 1928-1932 », L’atlas urbain de Grenoble, Grenoble, Ecole d’architecture, 1988. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004.",,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 151,"Immeubles Gambetta-Rivet 1934 et 1937","Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","61, 63 et 65, boulevard Gambetta, Grenoble 2, 4 et 6, place Gustave-Rivet, Grenble",45.18242676243373,5.727885472491494,"G. Serbonnet (architecte) Delachenal et Cie (entrepreneur constructeur) Il s’agit du tout premier édifice du programme des grands boulevards de la Régie foncière de Grenoble. L’architecte, Georges Serbonnet, guidé par la charte esthétique des grands boulevards, en reprend les grandes lignes, notamment l’horizontalité du soubassement fortement marqué. Cet immeuble, de style moderne et entièrement blanc (couleur d’origine reprise lors des derniers travaux de ravalement), joue subtilement avec les jeux d’ombre et de lumière occasionnés par la modénature de la façade (balcons, retraits, etc.). Son fronton monumental et sa hauteur importante (31 mètres) témoignent de la maîtrise parfaite du béton armé. Non loin au 4, boulevard Maréchal-Foch, l'immeuble construit en 1940, de style art déco, présente les mêmes caractéristiques architecturales : affirmation de l’horizontalité, balcons arrondis, façades blanches et partie supérieure (attique) en retrait.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - « L’atlas urbain de Grenoble », Grenoble, Ecole d’architecture.",,, 152,"Immeubles rue Thiers, 1933","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","44 et 46, rue Thiers, Grenoble",45.1849181904697,5.719599111708817,"Bonnat et Benoit (architectes) Fonne et Rochas (entrepreneurs Grâce à une ruse qui fera jurisprudence au sein du quartier, cette copropriété regroupant deux parcelles atteint 25 mètres de haut, soit 7 mètres de plus que la hauteur réglementaire définie pour la rue Thiers. Le déplacement des étages nobles des premiers niveaux vers les « villas du dernier étage » leur permet de bénéficier d’une vue exceptionnelle sur les massifs environnants. L’existence de galetas abritant le logement du personnel de service, la présence d’ascenseurs de service, la dimension et l’aménagement des logements des derniers niveaux, ainsi que la toiture-terrasse, font de ce bâtiment un véritable immeuble de standing. C’est la technique constructive du béton armé qui permet d’atteindre la dimension presque monumentale de cet immeuble îlot, avec ses encorbellements en façade sur rue et l’aménagement du huitième étage avec sa terrasse. Le décor de la façade est donné ici par l’ensemble des retraits et des saillies. Seul le soubassement se distingue par sa sobriété et son revêtement en mosaïque dans les tons de jaune. L’immeuble est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".",,"- B. Queysanne, « Le quartier Condorcet », La Lettre Grenoble Culture, n°20, juillet-octobre 1991, p. 4-5. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004. ",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 153,"Immeuble Le Gymnase 1947-1954","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation, Ville fortifiée/de garnison/militaire","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","8 et 10, boulevard Gambetta, Grenoble",45.190113353437354,5.721837947885092,"Alfred et Jacques Rome (architectes) La démolition des remparts de Grenoble en 1870 permet de libérer d’anciens terrains militaires que la ville acquiert. En 1883, la municipalité prévoit la construction d’équipements publics et choisit le terrain pour l’édification d’un gymnase. En 1905, le gymnase paraît inadapté au vu du nombre croissant d’habitants et le projet est abandonné. Le terrain étant très convoité, la ville lance en 1934 un concours d’architectes pour la construction d’un immeuble d’habitation. La proposition de l’architecte grenoblois Alfred Rome est retenue. Le permis de construire est délivré le 14 décembre 1940, mais les travaux sont interrompus par la guerre. Ils reprennent en 1947 et s’achèvent en 1954. Le Gymnase s’affranchit de l’îlot haussmannien, caractérisé par l’alignement complet de la façade sur la rue : la cour traditionnelle est ici reportée devant la façade principale, boulevard Gambetta. L’utilisation du béton armé permet d’atteindre les neuf étages d’habitation. Les deux derniers niveaux, en retrait, sont traités en terrasse, comme pour beaucoup de ces immeubles monumentaux. Cet édifice présente les caractères récurrents du style moderne : nombre d’étages élevés, fenêtres plus larges et plus nombreuses, répétition des mêmes balcons à tous les niveaux, utilisation de la courbe pour les balcons et aux angles de rue. L’immeuble est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".
",,"- X. Malverti, « L'immeuble du Gymnase 1883-1954 », L’atlas urbain de Grenoble, Grenoble, Ecole d’architecture. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 154,"Immeuble Le Mercure, 1949","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Industriel)","26, rue Colonel-Dumont, Grenoble",45.18139083500918,5.719505003041036,"Albert Teillaud (architecte) Pascal (Entreprise) Ce bâtiment, prévu initialement pour un usage commercial et industriel, est situé en arrière des Grands boulevards. Le permis de construire est déposé en 1949 par M. Kretjman, propriétaire du terrain. Ses locaux d’activité étant déjà construits à cet emplacement sur un rez-de-chaussée, il demande l’autorisation d’élever un immeuble de six étages. L’édifice est construit sur une trame régulière de poteaux et de traverses horizontales en béton armé, d’une très grande finesse, assurant paradoxalement à cet îlot imposant un caractère de légèreté. Sa façade en mur-rideau entièrement vitré est une première à Grenoble. Ce procédé très moderniste dans les années cinquante s’est largement diffusé par la suite, mais le Mercure est un exemple d’une qualité rare à Grenoble de cette technique constructive. L’immeuble est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l’architecture XXe », ed. URCAUE-Picard, Paris, 2004.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 155,"Bibliothèque municipale d'étude et du patrimoine, 1955-1959","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique, Civil)","12, boulevard Maréchal-Lyautey, Grenoble",45.18542236588084,5.731044968122887,"J. Benoît (architecte) Le conseil de l’université envisageait depuis longtemps la construction d’une bibliothèque pour libérer le palais de l’Université, place de Verdun, dont les salles de lecture et les dépôts n’étaient plus adaptés à sa fréquentation. Le terrain de 1 700 m² mis à disposition par la Ville se révèle malheureusement d’une surface insuffisante par rapport à l’ampleur du programme. L’architecte adopte alors un projet original : contrairement aux dispositions classiques de ce genre d’établissement, les salles de travail et les bureaux de direction sont prévus au sixième et dernier étage, au-dessus des 33 km de rayonnages de dépôts et de réserves, profitant ainsi du meilleur éclairage naturel possible. L’architecture est massive, avec une façade en proue de navire. L’ensemble est cependant allégé par la composition très recherchée de la structure constructive apparente, composée d’une double peau en béton ajouré, et par le jeu des poteaux verticaux et des lignes horizontales très marquées des soubassements et des derniers niveaux. La division en trois grandes parties ne laisse pas apparaître les sept niveaux internes de bureaux et de stockage. Grâce à la présence d’un lanterneau en coupole et d’une couronne vitrée sur la périphérie des deux derniers étages, le bâtiment bénéficie d’un éclairage naturel très appréciable. Occupé depuis 1970 par la Bibliothèque municipale de Grenoble, le bâtiment (1955-1959) abrite aujourd’hui la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine. Il est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"" en 2004.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l’architecture XXe », ed. URCAUE-Picard, Paris, 2004. - Bibliothèques municipales de Grenoble : - Accès aux collections numérisées : http://pagella.bm-grenoble.fr/",http://www.bm-grenoble.fr/598-bibliotheque-pratique-fille-menu.htm,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 156,"Maison des chamois","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","1, rue du Docteur-Bally, Grenoble ",45.19017135738036,5.725292168192254,"LE STYLE ART DÉCO ET ARCHITECTURE MODERNE Cet immeuble de 1940 présente une peinture murale exceptionnelle dans un style néorégionaliste, surprenant pour la ville. Jusqu’alors, en effet, les immeubles n’avaient pas recours à ce type d’œuvre. Le permis de construire a fait l’objet d’une demande spéciale auprès de l’architecte départemental.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 157,"Écoles Ferdinand-Buisson et Paul-Bert","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation, Ville fortifiée/de garnison/militaire","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","6, rue Docteur-Bordier et 33, avenue Maréchal-Randon, Grenoble",45.19656338292437,5.736149195106464,"LES NOUVEAUX QUARTIERS ET LA CONSTRUCTION D’ÉCOLES L’extension de la ville ne peut se faire sans assurer la scolarisation des enfants. Plusieurs établissements scolaires sont ainsi construits tels que le groupe Anatole-France, voisin de la nouvelle école Vaucanson, le groupe Ferdinand-Buisson, dans le quartier de la Capuche, le groupe Paul-Bert, avenue Maréchal-Randon, le groupe Jules-Ferry, dans le quartier de l’Abbaye et le groupe Jean-Macé, près des abattoirs. Parmi ces établissements, les écoles Ferdinand-Buisson et Paul-Bert diffèrent des anciens groupes scolaires. Leur plan conserve la séparation traditionnelle entre filles, garçons et très jeunes enfants, mais leur architecture est résolument contemporaine, de style art déco, grâce à l’utilisation de nouvelles techniques constructives telles que le béton armé. Une cantine et une salle de gymnastique sont intégrées. Édifiées entre 1929 et 1935, elles font suite à la réalisation des HBM de la Capuche pour l’école Ferdinand-Buisson et, pour l’école Paul-Bert, à l’urbanisation galopante du quartier de l’Île-Verte, due à la réduction de la zone de servitudes militaires au tout début du 20e siècle.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982.",,, 158,"Marché d’intérêt national (MIN) ou marché de gros, 1963","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Industriel)","117, rue des Alliés, Grenoble",45.17309357084629,5.717601134393362,"M. Welti (1963, directeur général des services techniques de la Ville de Grenoble, architecte) L’édification de grandes halles en voile de béton armé débute dans les années 1930, avec la volonté de montrer la structure tout en conservant une composition très classique pour la façade principale en pignon. La recherche plastique de ces constructions monumentales trouve son apogée avec la construction de la halle du nouveau marché de gros. L’ancien marché de gros était situé place Sainte-Claire, autour des halles couvertes, débordant largement dans les rues adjacentes. En 1963, il est déplacé en périphérie sud de la ville, à proximité des voies de circulation. Le nouveau bâtiment se compose d’une vaste halle couverte, caractérisée par sa voûte autoportante (d’une portée libre de 40 mètres, sur 160 mètres de long) surplombant la nef centrale. La structure du voile est constituée d’un treillis en béton armé formé d’arcs croisés, les uns perpendiculaires à l’axe principal, les autres formant un angle de 45 degrés avec les premiers. Ce treillis, recouvert de longues dalles translucides qui assurent l’éclairage naturel de l’édifice, est réalisé avec 728 éléments préfabriqués identiques. C’est une véritable prouesse constructive où les maîtres d’œuvre ont su tirer profit de toutes les qualités du béton armé. Cet édifice est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"" en 2003.",,"Etude MIN Grenoble, services techniques, Ville de Grenoble.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 159,"Monument des Diables bleus","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Militaire), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Parc Paul-Mistral, Grenoble",45.18439626590561,5.73366168675534,"UN EXEMPLE DE MONUMENT COMMÉMORATIF Le monument commémoratif des Diables bleus, que l’on doit à Ardouin et Lemaistre, est inauguré en 1936 en hommage aux chasseurs alpins. Il est agrémenté d’une sculpture en ronde-bosse réalisée par Fraisse. Son implantation a fait l’objet de discussions entre la Ville et l’armée. Le 11 novembre 1943, quelque 2 000 personnes entonnent La Marseillaise devant le monument, avant de subir la répression nazie et la déportation de près de 400 hommes. Lors du réaménagement du parc Paul-Mistral, en 1967, le monument est refait. Il est orné d’un médaillon de bronze du sculpteur Drivier, réutilisé à cette occasion. Ce monument, dédié à un type d’armes particulier, s’ajoute aux autres monuments aux morts de la ville tant dans le cimetière Saint-Roch qu’à la porte de France.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - R. Favier (dir), « Grenoble : histoire d'une ville », Grenoble, Glénat, 2010.",,, 160,"Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Matériel / Collections Muséales","Musée de la Résistance et de la Déportation, Rue Hébert, Grenoble",45.19003286122962,5.735274774204981,"AUTOUR DE LA RÉSISTANCE, UN PARCOURS DE MÉMOIRE Le musée de la Résistance dauphinoise est inauguré en 1966 dans un local de la Ville de Grenoble (l’appartement natal de Stendhal). Il devient départemental le 1er juillet 1994. Le musée met à profit les moyens les plus contemporains de la muséographie au service de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de ses particularités iséroises. Il dispose d’un centre de documentation, d’un espace pédagogique et d’une salle dédiée aux expositions temporaires. Par ailleurs, il est aujourd’hui le point de départ d’un parcours urbain autour de cinq lieux emblématiques de la Seconde Guerre mondiale.
",,"- J-C., Duclos et O. Ihl (dir), « Grenoble en Résistance : 1939-1944 : parcours urbains », Grenoble, Ed. le Dauphiné Libéré, 2004. ",http://www.resistance-en-isere.fr,, 161,"La Résistance à Grenoble : parcours de mémoire à travers six lieux emblématiques","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Civil, Funéraire, Militaire), Patrimoine Urbain","Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère Rue Hébert, Grenoble et plusieurs lieux commémoratifs dans Grenoble",45.19006310613812,5.735242587696803,"AUTOUR DE LA RÉSISTANCE, UN PARCOURS DE MÉMOIRE - Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère 14 rue Jean-Jacques-Rousseau Le musée de la Résistance dauphinoise est inauguré en 1966 dans un local de la Ville de Grenoble (l’appartement natal de Stendhal). Il devient départemental le 1er juillet 1994. Le musée met à profit les moyens les plus contemporains de la muséographie au service de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de ses particularités iséroises. Il dispose d’un centre de documentation, d’un espace pédagogique et d’une salle dédiée aux expositions temporaires. Par ailleurs, il est aujourd’hui le point de départ d’un parcours urbain autour de cinq lieux emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. - Domicile d’Isaac Schneersohn 42, rue Bizanet Isaac Schneersohn est le fondateur du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC), d’où est issu le Conseil représentatif des Israélites de France (CRIF). Aujourd’hui indissociable du Mémorial de la Shoah à Paris, le CDJC est le centre de documentation le plus important d’Europe sur le crime génocidaire. Réfugié à Grenoble dès 1942, Isaac Schneersohn a pour objectif de constituer des archives de la répression antisémite en réunissant les représentants des principales instances juives de France. Il parvient ainsi, le 28 avril 1943, à rassembler chez lui une quarantaine de délégués en provenance de Saint-Étienne, Nice, Lyon, Marseille et Paris, avec lesquels il fonde le CDJC. - Caserne de Bonne Occupée successivement par les troupes italiennes, puis allemandes entre novembre 1942 et août 1944, elle est en partie détruite par l’action de la Résistance le 2 décembre 1943. À l’occasion du 64e anniversaire de la Libération de Grenoble, le 22 août 2008, l’ancienne cour d’honneur devient l’esplanade Alain-Le Ray. Lors de la cérémonie de la remise de la Croix de la Libération à la Ville, le 4 novembre 2011, sont officiellement dénommées les rues Simon-Nora, Marguerite-Gonnet, et l’allée Aloyzi-Kospicki, en hommage aux trois résistants. L’allée Henri-Frenay, en mémoire du fondateur de ""Combat"", traverse, elle, le nouveau quartier de Bonne. - Square des Fusillés Cours Berriat Au croisement du cours Berriat et de la rue Ampère, à l’angle du square des Fusillés, un monument a été élevé pour honorer les vingt maquisards arrêtés dans le Vercors et fusillés à cet endroit le 14 août 1944, en représailles à l’exécution d’un soldat allemand. Des travaux de réaménagement du square réalisés en 2011 ont conduit à sa rénovation et à son léger déplacement. - Esplanade des Communes Compagnon de la Libération Parc Paul-Mistral Cette esplanade est inaugurée le 6 novembre 2008 pour marquer l’attachement de la Ville de Grenoble à son titre de commune Compagnon de la Libération et souligner les liens qui l’unissent aux quatre autres lieux qui ont été distingués comme elle. Cet espace abritait déjà le monument aux Déportés, dévoilé en 1950, au pied duquel deux urnes renferment des cendres des camps de concentration. - Place de la Résistance Rue des Martyrs La place de la Résistance, au centre de la rue des Martyrs, est dénommée ainsi en souvenir de deux charniers découverts à la Libération. Elle accueille le mémorial de la Résistance érigé en 1969. Prolongeant celui-ci, le mur du Souvenir rend hommage aux résistants locaux, qui ont notamment fait exploser le polygone d’artillerie en 1943 : victimes de la « Saint-Barthélemy grenobloise », avec un buste dédié à Gaston Valois ; « Aux héroïnes dauphinoises de la guerre 39-45 » pour rappeler l’engagement essentiel des femmes ; « En souvenir de Pierre Flaureau (Pel) », secrétaire du Comité départemental de la Libération nationale (CDLN) et d’Albert Reynier, chef de l’Armée secrète (AS) du secteur Grésivaudan et préfet de l’Isère à la Libération. À l’occasion du 70e anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance (CNR), le 27 mai 2013, la municipalité a inauguré une stèle en mémoire de Jean Moulin et du CNR.
",,"- J-C., Duclos et O. Ihl (dir), « Grenoble en Résistance : 1939-1944 : parcours urbains », Grenoble, Ed. le Dauphiné Libéré, 2004. - Musée de la Résistance et de la Déportation : www.resistance-en-isere.fr",,, 166,"Village Olympique","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","Avenue Marie Reynoard et Edmond Esmonin, Rue Alfred de Musset, Grenoble ",45.164012911607635,5.728503517999229,"LES ÉQUIPEMENTS OLYMPIQUES RECONVERTIS EN LOGEMENTS M. Novarina, M. Descottes-Genon, P.Maillot (architectes) La construction du Village olympique, destiné à recevoir les athlètes et leurs accompagnateurs, est effectuée dans un délai très court. Les premières études sont confiées à l’architecte en août 1965, qui livrera 2 000 logements meublés fin 1967. Le programme intègre l’utilisation post-olympique. Les logements sont répartis en huit tours et une série d’immeubles de deux à quatre étages. L’emploi du bois, constant dans l’architecture de Novarina, est ici utilisé en bardage pour le fond des loggias et les balustrades. Cette architecture modeste et conçue avec beaucoup d’attention n’a pas subi d’altération. Elle permet aujourd’hui, par une attention portée sur la composition et les détails des façades, de supporter des réaménagements tels que l’isolation thermique des bâtiments sans perdre ses qualités d’origine. Le fonctionnement urbain du quartier sépare complètement les flux : les automobiles restent à l’extérieur, permettant aux piétons de circuler librement. Le calme est d’autant plus grand que les équipements culturels et scolaires sont implantés en périphérie pour que les quartiers voisins puissent en bénéficier. Le Village olympique fait l’objet d’une charte patrimoniale architecturale. Il est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".
",,"- J-F. Parent, « Villeneuve de Grenoble - Echirolles : objectifs et réalisations », Grenoble, S.A.D.I, 1975. - J. Joly et J-F. Parent, « Paysage et politique de la ville : Grenoble de 1965 à 1985 », Grenoble, PUG, 1988. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004. - F. Delorme et C. Bonnot, « Maurice Novarina architecte » , édition CAUE de Haute-Savoie, coll. Portrait , 2009.",https://cinevod.bm-grenoble.fr/video/5DVKK-vo-un-village-en-ville,, 167,"Malherbe et le centre de presse","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","Avenue Malherbe et rue Paul-Claudel,Grenoble",45.17109791315112,5.737580659802234,"LES ÉQUIPEMENTS OLYMPIQUES RECONVERTIS EN LOGEMENTS M. Novarina, J. Cognet, R. Demartini, G. Rossetti (architectes) L’organisation des Jeux olympiques prévoit la création d’un centre de presse, lieu unique permettant aux quelque 2 500 journalistes attendus de travailler, de se loger et de se restaurer. Sa localisation dans le quartier Malherbe, à proximité du Village olympique, de la maison de la Culture et de la gare routière créée à cette occasion, facilite les déplacements vers les lieux d’animation, le centre de la cité, les édifices administratifs (mairie, préfecture) et les sites olympiques. La Ville de Grenoble et la Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts demandent aux architectes de prévoir la reconversion ultérieure de l’opération. Il est en effet prévu que le centre de presse soit vendu ou loué sous forme de logements après les Jeux olympiques. Le lieu de restauration pour la presse servira ainsi de parking couvert pour les futurs habitants. L’ensemble comprend sept bâtiments de 8 à 10 étages sur rez-de-chaussée, un garage semi-enterré, un ensemble scolaire, un centre œcuménique et une crèche. Là aussi, l’architecture de Novarina est empreinte de modernité ordinaire : lignes de construction lisibles, couleurs et matières contrastées, alternance de bois et béton rappellent le Village olympique.",,"- J. Joly et J-F. Parent, « Paysage et politique de la ville : Grenoble de 1965 à 1985 », Grenoble, PUG, 1988. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004. - F. Delorme et C. Bonnot, « Maurice Novarina architecte » , édition CAUE de Haute-Savoie, coll. Portrait , 2009.",,, 168,"Arlequin (1970-1973), Baladins (1975) et parc Jean Verlhac","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","Parc Jean Verlhac, Grenoble",45.1643725,5.736356200000046,"LA VILLENEUVE DE GRENOBLE G. Loiseau, J. Tribel, H. Ciriani, B. Huidobro, J.-F. Parent (architectes) M. Corajoud (paysagiste) À l’origine de la Villeneuve, qui compte 2 200 logements, dont 920 HLM, l’Atelier d’urbanisme et d’architecture (AUA) met en pratique des idées novatrices et sociales : forte densité, réduction des ségrégations sociales, priorité à la vie collective, espaces verts et parcs, séparation entre piétons et voitures, réalisation simultanée des logements et des équipements de quartier, image urbaine par opposition aux quartiers résidentiels périphériques, etc. L’Arlequin est le premier quartier réalisé. Appelé ainsi en référence à ses façades colorées visant à atténuer son aspect monumental, il se présente sous la forme d’une « urbatecture » de près d’un kilomètre et demi de long. Il regroupe des logements et des équipements desservis par une rue courant sous les immeubles, la galerie. Il est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"" en 2003. Construit plus tardivement, le quartier II (Les Baladins, 1975) est organisé autour d’une dalle et partiellement desservi à ce niveau par la galerie. Ces deux quartiers sont réunis par le grand parc Jean Verlhac, de 15 hectares, que l’on doit à Michel Corajoud, en bordure et au cœur duquel sont construits les équipements collectifs. À l’opposé, côté rue, sont regroupées les fonctions de desserte (accès des voitures et des transports en commun) et de stationnement résidentiel (en surface et dans quatre imposants parkings en silos).
",,"- J. Joly et J-F. Parent, « Paysage et politique de la ville : Grenoble de 1965 à 1985 », Grenoble, PUG, 1988. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004.",,, 169,"Quartier Mutualité, 1966-1970","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Place, Rue)","Place Jean Moulin, Rues Hébert, Joseph Chanrion et Malokoff, Grenoble ",45.189829550915356,5.73784921438596,"LA RÉNOVATION URBAINE, DES APPROCHES CONTRASTÉES M. Benoit, P. Sicard, J.-M. Pison (architectes) Le quartier Mutualité, situé dans l’ancien faubourg Très-Cloîtres, doit son nom à la rue de la Mutualité. C’est ici que la municipalité, en 1880, a mis à disposition la Maison de la Mutualité pour abriter les sièges sociaux des sociétés de secours mutuels. Cet immeuble sera détruit entre la fin des années 1960 et le début des années 1970. Tirant les leçons de la rénovation de l’îlot République, la municipalité élue en 1965 reprend le programme Mutualité en lui donnant une orientation plus sociale, de façon à ne pas évincer les habitants à revenus modestes. En 1965, le nouveau promoteur (Sonacotra), devenu pilote de l’opération, relance les études selon le même programme de mille logements, mais dont la moitié est désormais à destination sociale. Elle confie l’étude à trois architectes. Deux des trois projets présentés par les architectes M. Benoit et P. Sicard sont assez voisins. S’inscrivant dans les contraintes du tracé autoroutier et du paysage, ils proposent un geste architectural entre les trois tours de l’Île-Verte et le nouvel hôtel de ville. Le projet de M. Benoit, un immeuble barre de quinze niveaux, est retenu. Ce nouvel ensemble urbain est conçu selon les principes de la charte d’Athènes et de « la ville fonctionnelle », où les espaces piétonniers sont différenciés des voies de circulation automobile. La place Jean-Moulin est ainsi surélevée par rapport au réseau viaire pour offrir un espace calme en cœur d’îlot. Symbole de la modernité grenobloise des années 1970, le traitement du quartier de la Mutualité marque une rupture avec celui du quartier Très-Cloîtres, qu’il prolonge vers le sud.",,"- « Grenoble », Nouvelle revue, n°7, octobre 1966. - J. Joly et J-F. Parent, « Paysage et politique de la ville : Grenoble de 1965 à 1985 », Grenoble, PUG, 1988.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 170,"Quartier Très-Cloîtres","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Urbain (Place, Rue)","Quartier Très-Cloîtres, Grenoble",45.19257210000001,5.733245600000032,"LA RÉNOVATION URBAINE, DES APPROCHES CONTRASTÉES Faubourg intramuros sur la route du Grésivaudan depuis l’époque de Lesdiguières, le quartier Très-Cloîtres accueille depuis longtemps l’immigration étrangère. D’une superficie de deux hectares, cerné par des installations militaires et des institutions religieuses, il s’organise autour de la voie éponyme. De part et d’autre de cet axe nord sud se distribuent une demi-douzaine d’îlots de petite taille, constitués de bâtiments considérés dans les années 1960 de très médiocre qualité et en état vétuste. S’appuyant sur la loi Vivien (1970), la municipalité engage une action de restauration réhabilitation. Le programme prend en compte plusieurs points : éradication de l’habitat insalubre, construction d’un foyer pour les travailleurs émigrés, maintien des habitants et de la fonction de quartier. Le plan prévoit au départ trois quarts de restauration et un quart de rénovation, un équilibre qui sera partiellement atteint. Tandis que le côté ouest de la rue Très-Cloîtres, proche du centre historique, garde son état d’origine, le côté est voit s’élever de nouveaux immeubles qui respectent les principes de la rue traditionnelle (alignement, décrochement et hauteur). L’originalité de l’opération provient de l’introduction d’arcades en rez-de-chaussée, en clin d’œil à l’architecture italienne. L’intérieur des îlots présente des cours fermées avec escaliers et coursives en plein air. La place Edmond-Arnaud, située en face de la chapelle Sainte-Marie-d’en-Bas, reste le lieu de rencontre des habitants. Quelques années plus tard, dans ce même quartier, la ville engagera la rénovation de la rue Servan en affirmant un parti pris de restauration, voire de restitution des façades originelles.",,"- J. Joly et J.-F. Parent, « Paysage et politique de la ville : Grenoble de 1965 à 1985» , Grenoble, PUG, 1988.",,, 171,"Trois Tours de l’Ile-Verte, 1965","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","Avenue Maréchal-Leclerc, Grenoble",45.192733936102634,5.737227518524151,"LA RÉNOVATION URBAINE, DES APPROCHES CONTRASTÉES R. Anger, P. Puccinelli, C. Pivot, P. Junillion, M. Loyer, M. Heymann (architectes) Les Trois Tours, implantées à l’est de la ville sur une ancienne zone de servitudes militaires devenue jardin public, ont eu pour plan directeur de préserver le plus possible le parc et les arbres de l’Île-Verte. Reprenant les noms de trois massifs montagneux environnants, les tours Mont-Blanc, Belledonne et Vercors obéissent aux normes antisismiques. Elles s’élèvent à 100 mètres de haut, comptent 28 étages et abritent 500 logements. Elles sont restées longtemps les tours d’habitation les plus hautes d’Europe. Conçue à l’échelle du grand paysage et présentant un effet de ruche à alvéoles extérieures, leur silhouette est souvent associée à l’image de Grenoble. Les balcons, articulés de façon dynamique, transforment les façades en jeux volumétriques abstraits où alternent ombre et lumière. Le revêtement des façades est en pâte de verre blanche. Les soubassements et les halls d’entrée sont animés par des mosaïques et des bassins d’eau. Les Trois Tours sont labellisées ""Patrimoine du XXe siècle"".",,"- B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l’architecture du XXe siècle » , Paris, édition URCAUE-Picard, 2004.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 172,Campus,"Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Urbain","Domaine universitaire, Avenue de la Bibliothèque, Saint-Martin-d'Hères",45.19181218810169,5.771374922753921,"LE DÉVELOPPEMENT UNIVERSITAIRE Dans les années 1960, alors que les campus à l’écart des villes se multiplient, l’université grenobloise connaît une expansion rapide, en particulier le secteur scientifique porté par le physicien Louis Néel. Le site du Polygone, au nord de Grenoble, ne permettant pas à lui seul d’accueillir tous les nouveaux équipements, la création du domaine universitaire s’engage sur le territoire des communes de Saint-Martin-d’Hères et de Gières. Ce vaste chantier voit le jour sous l’impulsion conjointe du doyen de la faculté des Sciences, Louis Weil, et de l’industriel Paul-Louis Merlin, fortement investi dans la vie étudiante. Avec la construction en 1963-1964 du laboratoire de calcul, l’informatique est le premier occupant du nouveau campus. Cet espace urbain paysager s’étend sur plus de 196 hectares et compte 30 000 arbres et 41 œuvres d’art. Conçu par Georges Bovet, le projet est guidé par les grandes tendances modernistes de l’époque. L’architecture puissante (recherche de la lumière, organisation géométrique, béton brut, etc.) est sublimée par une ouverture sur le grand paysage. Les bâtiments sont disséminés dans le parc et construits sur trois niveaux, avec un rez-de-chaussée sur pilotis. Cette caractéristique de l’architecture moderne répond ici à la contrainte d’un terrain inondable. L’emploi du verre domine et joue du contraste avec l’abondante végétation environnante. Au cœur du campus, la bibliothèque des sciences et l’amphithéâtre Louis-Weil adoptent des formes massives qui se relèvent vers le ciel. L’architecte O.-C. Cacoub et le paysagiste T. Hatashita s’inspirent d’un vocabulaire formel lié à la montagne. En 1990, dans le cadre du schéma Université 2000, dont l’un des objectifs est de répondre à la forte croissance du nombre d’étudiants, le campus connaît une nouvelle étape d’aménagement. Elle coïncide avec l’arrivée prévue de la ligne B du tramway, qui relie facilement le campus à Grenoble et à son agglomération. Peter Arhends, architecte britannique lauréat du concours international d’urbanisme, appuie alors son projet sur l’omniprésence de la végétation et la beauté du site : « la présence constante des montagnes fournit un décor grandiose ». L’artère principale, « épine dorsale » traversant le campus d’est en ouest, est requalifiée. Point d’attraction réunissant magasins, kiosques, cafés, équipements d’accompagnement et logements, cette « bande urbaine » de densité élevée est conçue comme un « élément unificateur » autour duquel s’organise un réseau d’axes principaux et secondaires. L’Opération campus de 2011 reprend les mêmes principes et renforce l’ouverture du site sur la ville amorcée précédemment avec l’arrivée du tramway. Plusieurs projets peuvent être cités à ce titre, dont la liaison pour piétons et cyclistes vers Saint-Martin-d’Hères, via la zone d’activités des Glairons, et la construction d’un nouveau pont sur l’Isère en direction d’Inovallée, parc technologique d’entreprises innovantes situé au nord sur les communes de Meylan et de Montbonnot.",,"- « Le nouveau plan d’aménagement du campus », La Lettre Grenoble Culture, n°29, Rubrique Architecture, Novembre-Décembre, 1993. - « Les collaborations avec le bureau d'études des espaces publics de la ville de Grenoble », La Lettre Grenoble Culture, n°30, janvier-février 1994. - A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - M. Prax, « Charte pour la Valorisation du Patrimoine Architectural , Urbain et Paysager du Campus ». - M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005. - G. Peissel, « Grenoble, un Campus entre ville et montagne », Grenoble, PUG, 2012.",,, 173,"Hôtel de Ville, 1968","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil)","Hôtel de ville, 11, Boulevard Jean-Pain, Grenoble",45.186654110366355,5.736302374868728,"L’ARCHITECTURE MODERNE DES JEUX OLYMPIQUES ET LES BÉTONS INGÉNIEUX Maurice Novarina, Jacques Giovannoni, Jacques Christin et Marcel Welti (architectes) Jean Prouvé (ingénieur, concepteur des murs-rideaux) Au début des années 1960, l’hôtel de Lesdiguières, qui a abrité la mairie pendant près de 250 ans, devient trop exigu. La construction d’un nouvel hôtel de ville est inscrite dans le programme des équipements qui doivent accompagner les Jeux olympiques d’hiver de 1968. Sa réalisation résulte d’une collaboration entre architectes, urbanistes et artistes plasticiens, assurant une combinaison parfaite entre harmonie, esthétisme et fonctionnalisme. Le programme (1965-1968) projette dans un même lieu élus, services et accueil de la population. Le choix architectural dissocie les différentes fonctions avec un bâtiment en deux parties : un socle pour l’accueil du public (bureaux administratifs, salle du conseil municipal, salon de réception, salle des mariages) et, à l’aplomb de ces espaces, une tour de 12 étages réservée à l’administration municipale. Son insertion dans le parc Paul-Mistral repose sur la combinaison d’un rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'une cour centrale et d’une tour conçue avec un mur-rideau par Jean Prouvé. Ce projet conjugue fonctionnalisme et monumentalité et prévoit, dès l’origine, l’architecture, les œuvres d’art et le mobilier. Maurice Novarina affirme la modernité monumentale par la réalisation d’un socle large et bas, recouvert d’une plateforme en béton avec un acrotère. Alors que la tour vitrée joue le rôle de signal vertical urbain, le soubassement de l’édifice est traité avec des éléments en béton architecturé. Les œuvres d’art ont été conçues pour être étroitement intégrées à l’architecture. La cour centrale est décorée au sol d’une mosaïque de Charles Gianferrari et d’une sculpture fontaine en bronze d’Étienne Hajdu. Dans le hall d’honneur, au rez-de-chaussée, se trouve une sculpture en marbre d’Émile Gilioli. De part et d’autre de l’escalier, les deux lustres sont dus à un maître verrier de Murano. Le hall dessert la salle du conseil et la salle des mariages, dont le mur est tendu d’une tapisserie d’Alfred Manessier. Enfin, dans le salon d’honneur, le mur d’étain martelé de l’entrée entre en résonance avec la tapisserie de Raoul Ubac. À l’ouest s’ouvre le hall des services administratifs avec l’accueil, l’état civil, etc., surmonté par la tour de douze étages. Celle-ci repose au niveau du deuxième étage sur une plateforme en béton précontraint d’une portée de 23 mètres, qui s’appuie elle-même sur deux piliers enfermant les liaisons verticales (escaliers et ascenseurs). Le bâtiment est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".
",,"- Série « Architecture et Urbanisme », n° 44. - Supplément aux analyses de l'Institut technique du bâtiment et des travaux publics, n° 252, Institut technique du bâtiment et des travaux publics, décembre 1986. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l’architecture du XXe siècle » , Paris, édition URCAUE-Picard, 2004. - F. Delorme et C. Bonnot, « Maurice Novarina architecte », Ed. CAUE de Haute-Savoie, coll. Portrait , 2009.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 174,"Maison de la Culture MC2, 1968","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","4, rue Paul-Claudel, Grenoble",45.17229567146016,5.73308189947511,"L'ARCHITECTURE MODERNE DES JEUX OLYMPIQUES ET LES BÉTONS INGÉNIEUX A. Wogenscky (architecte, 1968), A. Stinco (architecte, 2004) Le plan d’urbanisme établi par Henri Bernard en 1963 prévoit la création d’une place publique positionnée au-dessus de l’axe nord-sud, qui prolonge la rue Marcellin-Berthelot. L’ouverture ouest de la Maison de la Culture se situe ainsi sur une esplanade surélevée, alors que les trois autres façades s’ouvrent sur le sol naturel. Construit à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver, l’édifice est inauguré le 13 février 1968 par André Malraux, Ministre de la Culture et père du concept des Maisons de la Culture. Pour l’architecte André Wogenscky, « il était un lieu de rencontre où devaient se trouver spontanément solidaires, hommes, femmes, jeunes gens venus de partout, quels que soient leur idéologie, leur religion, leur âge et leur idéal ». La Maison de la Culture est conçue comme un lieu de vie disposant d’espaces inédits tels que le théâtre mobile, une artothèque, une discothèque et un restaurant. Ce bâtiment « monobloc » avançant comme une « proue de navire », représentatif de l’architecture moderne, offre un jeu subtil entre forme et couleur avec des murs de béton revêtus de tôle émaillée blanche. À partir de 1993, le bâtiment est réhabilité par Antoine Stinco. Celui-ci construit un agrandissement relié au bâtiment principal par une passerelle vitrée, ce qui préserve l’architecture d’origine. En 2004, à l’occasion de sa réouverture, il est rebaptisé MC2. Dans le cadre du 1 % artistique, Dominique Gonzalez-Foester réalise ""Le jardin du dragon et des coquelicots"", qui intègre l’œuvre de Marta Pan, ""Sculpture"", réalisée en 1968. Le bâtiment est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".",,"- B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004. - C. Guitart, « Peuple et Culture : un modèle ? », Rester Libres ! , Musée dauphinois, 2006. - B. Gilman, « Aux origines militantes de la Maison de la Culture », Résister Militer, MRDI, 2007. ",http://www.mc2grenoble.fr/,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 175,"Conservatoire de Grenoble - Musique et Danse","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","6, chemin de Gordes, Grenoble",45.174149048325226,5.73441674907383,"L'ARCHITECTURE MODERNE DES JEUX OLYMPIQUES ET LES BÉTONS INGÉNIEUX J. Duboin, J. Goubet (architectes) À proximité de la Maison de la Culture, la Ville de Grenoble entreprend la construction d’une école nationale de musique (1968), à laquelle s’ajoutera par la suite un auditorium. L’architecte Jean Duboin conçoit dans un premier temps un bâtiment complété après les Jeux olympiques par une construction de quatre étages. Il comprend une salle d’audition de 324 places, dont la scène peut accueillir 68 musiciens et 75 choristes, une salle d’orgue de 224 places, une salle de ballets et des locaux administratifs. Le travail architectonique du béton et la composition des façades confèrent une grande qualité à ce bâtiment. Les œuvres de Bischoffshausen, un tableau relief de béton, et de Berto Lardera, ""Rythme héroïque VIII"", sculpture en acier Corten implantée à l’extérieur, apportent une note de poésie à cette architecture rigoureuse. Le bâtiment est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".",,"- B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004.",http://www.conservatoire-grenoble.fr/,, 176,"Palais des Sports Pierre Mendès France – Ancien Stade de Glace, 1967-1968","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil)","12,14 et 16 boulevard Clemenceau, Grenoble",45.18573708892528,5.7407594153442005,"L'ARCHITECTURE MODERNE DES JEUX OLYMPIQUES ET LES BÉTONS INGÉNIEUX Robert Martini, Pierre Junillion (architectes) Nicolas Esquillian (ingénieur) Boussiron et Limousin (entreprises) Installé dans le parc Paul-Mistral, le Stade de Glace est inauguré le 12 octobre 1967. Destiné à accueillir les épreuves de patinage artistique, de hockey et les cérémonies protocolaires des Jeux olympiques, il prend le nom de Palais des Sports Pierre Mendès-France en 1982. Il accueille aujourd’hui des événements sportifs, culturels et associatifs. Son architecture témoigne des avancées constructives de l’époque : sa couverture répond au principe nouveau du voile de béton mettant en jeu le parcours de forces invisibles.Nicolas Esquillan l’a employé au CNIT de La Défense, à Paris, en 1958, en collaboration avec Bernard Zehrfuss, Marcel Breuer, Jean Prouvé et Pier Luigi Nervi. C’est la forme de la coque en « selle de cheval » ou « paraboloïde hyperbolique », de 6 centimètres d’épaisseur, qui lui donne sa résistance. Deux voûtes cylindriques de 95 par 65 mètres se croisent et reposent sur quatre points d’appui. Les porte-à-faux de 48 mètres créent une silhouette remarquable. Le bâtiment est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".
",,"- B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004. - C. Avenier, « Les ciments de l’Isère : deux siècles d’innovation» , Veurey, Ed. le Dauphiné Libéré, 2010.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 177,"Alpexpo – Palais de la Foire","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil)","403, avenue d’Innsbruck, Grenoble",45.15487310481538,5.736184405310041,"L'ARCHITECTURE MODERNE DES JEUX OLYMPIQUES ET LES BÉTONS INGÉNIEUX J. et C. Prouvé (architectes) L’organisation des Jeux olympiques d’hiver se traduit par le développement d’infrastructures et la construction de bâtiments sur des espaces destinés précédemment à d’autres usages. Le programme d’aménagement intègre dès le départ la période post-olympique et la reconversion des équipements. L’ancien aérodrome, au sud de la ville, est choisi pour l’implantation de la gare routière des Jeux olympiques. Elle est aménagée à cet endroit en raison de sa proximité avec le Village olympique, le centre de presse et la rocade. Elle sera reconvertie par la suite en palais d’exposition, à vocation commerciale. Les fonctions de ce bâtiment ne sont pas définies précisément, mais les entreprises ne disposant que de huit mois, il faut aller vite… Jean Prouvé choisit de banaliser l’architecture afin de répondre à des usages différents et de systématiser les éléments constructifs pour réduire les temps d’étude et de fabrication. L’édifice se présente comme un vaste hall rectangulaire, entièrement métallique, avec une surface couverte de 20 000 m2, à laquelle s’ajouteront 2 000 m2 de bâtiments annexes. Les éléments de façade en métal ou en verre, tous de même dimension, sont suspendus à la charpente. Le bâtiment est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"". Rappelons qu’auparavant les bâtiments de la foire de Grenoble étaient situés dans le parc Paul Mistral. Avec les Jeux olympiques ces terrains sont retenus pour accueillir l’anneau de vitesse et le Stade de Glace.",,"- B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l’architecture du XXe siècle», Paris, Ed. URCAUE-Picard, 2004.",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 179,"Église Saint-Jean, 1965","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Religieux)","Église Saint-Jean, 14, Boulevard Joseph-Vallier, Grenoble",45.18068993720941,5.713835251451087,"LA CONSTRUCTION D'UNE DIZAINE D’ÉGLISES M. Blanc (architecte) R. Sarger (ingénieur) Suite à l’expansion rapide de la ville, le diocèse de Grenoble se lance dans la construction d’une dizaine d’églises nouvelles. Ces édifices répondent à la volonté de modernité et d’ouverture du concile Vatican II (1962-1965). Leur structure extérieure repose sur la simplicité et la sobriété : elle sublime le lieu sans le mettre au premier plan, afin de laisser la place aux fidèles. Cette église dédiée à Saint-Jean l’Évangéliste, ouverte au culte en 1965, est souvent décrite comme une des églises nouvelles les plus marquantes de Grenoble. L’architecte précise : « je pense être arrivé à communiquer aux fidèles une satisfaction d’ordre intérieur… ». Pour répondre aux exigences du programme et à la configuration du terrain situé dans un quartier très dense, l’architecte opte pour un plan circulaire. L’église, surélevée à environ 5 mètres du sol, est portée par 18 piliers en béton armé. Elle permet ainsi de loger au niveau inférieur une chapelle dédiée à la réunion des fidèles. A l’origine, l’édifice est doté d’une toiture autoportante en hyperboloïde et coiffé d’une couronne dentelée en bronze. Toutefois, la complexité de la charpente entraine rapidement des infiltrations importantes qui nécessitent la reconstruction complète de la toiture en 1977. Ainsi la couverture est transformée, les lignes courbes laissent place à des arrêtes, et le sommet est surmonté d’un lanternon à neuf baies terminé par une croix culminant à 27 mètres de hauteur. Pour les fidèles situés dans la nef, la charpente et son jeu de mailles en forme de losanges reste apparente, alors que la lumière pénètre par le lanternon. Les matériaux sont choisis pour mettre en valeur les éléments naturels : le bois, les galets, l’eau avec la fontaine baptismale et le feu par une présentation du cierge pascal. Le bâtiment est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".",,"- J. Pichard (dir.), « Les églises du diocèse de Grenoble », Revue Art Chrétien, n° 47 et n° 48.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 180,"Église Saint-Augustin, rebaptisée Saint-Gabriel Archange, 1967","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Religieux)","Eglise Saint-Gabriel Archange 1, rue Dupleix, Grenoble",45.17835956056644,5.744918701852384,"LA CONSTRUCTION D'UNE DIZAINE D’ÉGLISES P. Dumas, J. Faravel (architectes) Pascal (entreprise) Suite à l’expansion rapide de la ville, le diocèse de Grenoble se lance dans la construction d’une dizaine d’églises nouvelles. Ces édifices répondent à la volonté de modernité et d’ouverture du concile Vatican II. Leur structure extérieure repose sur la simplicité et la sobriété : elle sublime le lieu sans le mettre au premier plan, afin de laisser la place aux fidèles. Baptisée Saint-Gabriel Archange depuis qu’elle est dévolue au culte arménien, l’église Saint-Augustin (1966-67) adopte le parti pris constructif du palais des sports réalisé quasi en même temps. Sa coque est conçue par les architectes Dumas et Faravel et par l’entreprise Pascal. Édifiée à la suite de ""l’aggiornamento"" qu’a constitué Vatican II en termes d’organisation spatiale des églises catholiques, elle traduit architecturalement la volonté de créer une sorte de conque où peuvent se rassembler 500 fidèles. La lumière y pénètre par de vastes baies, ainsi que par une faille zénithale.",,"- J. Pichard (dir.), « Les églises du diocèse de Grenoble », Revue Art Chrétien, n° 47 et n° 48. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004.",,, 181,"Église Saint-Luc, 1967","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Religieux)","Église Saint-Luc, 5, place du Docteur-Girard, Grenoble",45.19691215373047,5.737036208073391,"LA CONSTRUCTION D'UNE DIZAINE D’ÉGLISES A. Béhotéguy (architecte) Suite à l’expansion rapide de la ville, le diocèse de Grenoble se lance dans la construction d’une dizaine d’églises nouvelles. Ces édifices répondent à la volonté de modernité et d’ouverture du concile Vatican II. Leur structure extérieure repose sur la simplicité et la sobriété : elle sublime le lieu sans le mettre au premier plan, afin de laisser la place aux fidèles. L’église Saint-Luc, édifiée en 1967 au cœur du quartier de l’Île-Verte, est un bel exemple de ce renouveau de l’architecture religieuse. Dans ce quartier à l’habitat dense, l’église paroissiale et l’immeuble d’habitation se superposent sur la même parcelle. Saint-Luc reste néanmoins un édifice indépendant, bénéficiant de sa toiture propre et d’une conception architecturale entièrement distincte, avec notamment de grandes surfaces vitrées. L’intérieur évoque la tente d’Abraham et abrite, derrière l’autel, une belle représentation de la Cène.",,"- Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com - J. Pichard (dir.), « Les églises du diocèse de Grenoble », Revue Art Chrétien, n° 47 et n° 48.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 182,"Musée de Grenoble","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Musée de Grenoble, 5, place Lavalette, Grenoble",45.1949534,5.7324665999999525,"LES MUSÉES : LE RENOUVEAU L’ancien musée de peinture de la place de Verdun étant devenu trop exigu pour abriter l’une des collections les plus riches de France, un nouveau bâtiment est conçu par le groupe d’architectes Antoine Félix-Faure, Olivier Félix-Faure et Philippe Macary, en lien étroit avec le conservateur de l’époque, Serge Lemoine. Le musée, inauguré en 1994, affiche par le blanc de son revêtement et l’importance de son emprise au sol sa fonction de bâtiment officiel. Il se déploie sur un seul étage afin de favoriser l’éclairage naturel zénithal. Relié à la Tour de l’Île, édifiée au 14e siècle à proximité des remparts (premier hôtel de Ville ou hôtel du Parlement), il est délimité au nord par l’Isère et au sud par la ligne B du tramway. 65 salles d’exposition sont réparties sur 6 500 m2 et présentent quelque 1 500 œuvres. En sous-sol, une réserve archéologique abrite, entre autres vestiges, l’enclos du couvent des Cordeliers datant du 13e siècle. Quant au parc Albert Michallon, riche de nombreuses espèces végétales, il prolonge le musée à l’extérieur et donne rendez-vous avec une quinzaine de sculptures dont les œuvres de Marta Pan, Eduardo Chillida, Anthony Caro ou Gottfried Honegger. L’entrée du musée donne naissance à une nouvelle place urbaine, où le visiteur est accueilli par ""Monsieur Loyal"" d’Alexander Calder, auquel fait écho ""L’étoile polaire"" de Mark Di Suvero. Sur l’avenue Maréchal Randon, le bâtiment s’intègre aux constructions préexistantes en assurant un continuum urbain. Se substituant au vide laissé par la destruction de la caserne Vinoy en 1967, il se révèle être un trait d’union entre le patrimoine le plus ancien et la création contemporaine.
",,"- B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004. ",http://www.museedegrenoble.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 183,"Musée de l’Ancien Evêché","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique, Religieux)","Musée de l'Ancien Évêché, 2, rue Très-Cloîtres, Grenoble",45.193049525303195,5.732134018454758,"LES MUSÉES : LE RENOUVEAU P. Charra, S. Morénas, J. Scrittori (architectes) Le musée de l’Ancien Évêché est installé au cœur du quartier historique de Grenoble, dans l’ancien palais des évêques, proche de la cathédrale. Créé en 1998, il présente sur cinq niveaux des objets et des tableaux ayant trait à l’histoire de Grenoble et de l’Isère, de la préhistoire à nos jours. La partie la plus ancienne du bâtiment remonte au 13e siècle, alors que la façade sur cour date du 17e siècle. L’escalier d’honneur qui dessert les deux principaux étages est de 1654. Une chapelle des évêques, construite en 1830 dans le style Restauration, se visite et est utilisée pour des expositions temporaires. En 1989, les travaux de construction de la ligne B de tramway à proximité du musée ont permis de découvrir dans le sous-sol des vestiges archéologiques très anciens : les restes du premier rempart de la ville de la fin du 3e siècle, ainsi que le premier baptistère de Grenoble, utilisé entre le 4e et le 10e siècle.",,"- www.grenoble-tourisme.com - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004. - Musée de l'Ancien Évêché : http://www.ancien-eveche-isere.fr/indexPreHome.php",,, 184,"CENG au coeur de la presqu'île scientifique","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation, Ville fortifiée/de garnison/militaire","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique, Industriel), Patrimoine Urbain (Pont / Quai / Rivière)","Presqu’île scientifique, Grenoble",45.19850529706905,5.7093434767211875,"AU NORD DE GRENOBLE, DU CONFLUENT A LA GARE : LA RECONVERSION... Le centre d’études nucléaires de Grenoble - 1956 : En 1956, sous l’impulsion du physicien Louis Néel, arrivé à Grenoble en 1940, le Centre d’études nucléaires de Grenoble (CENG) est fondé sur l’ancien Polygone d’artillerie cédé par les militaires. Le site de la presqu’île, au confluent du Drac et de l’Isère, doit ainsi accueillir deux réacteurs de recherche, Mélusine et Siloé. L’ensemble est construit et utilisé par un seul organisme selon un plan-masse dont les grandes lignes sont prédéfinies. En 1962, le campus du CNRS s’installe sur le site, illustrant la complicité entre la recherche et les universités. En 1965, quelques constructions occupent une petite partie des cent hectares disponibles. Par la suite, plusieurs blocs seront investis par des instituts dépendants de l’Éducation nationale et consacrés à des études et recherches proches des préoccupations du CENG. La presqu’ile scientifique : La presqu’île scientifique occupe une superficie de 250 hectares. Le site réunit des activités de recherche publiques et privées qui représentent près de 10 000 emplois de chercheurs et un nombre équivalent d’étudiants. Plusieurs grandes écoles sont présentes : l’Institut national polytechnique, l’École nationale supérieure de physique, électronique et matériaux avec Minatec … En 2009, prévu pour s’échelonner sur une quinzaine d’années, le projet Presqu’île Giant (Grenoble Innovation for Advanced New Technologies) est retenu au niveau national parmi les treize dossiers d’ÉcoCité destinés à promouvoir la ville post-carbone. Après la disparition de Claude Vasconi, auteur du premier plan d’ensemble du projet, Christian de Portzamparc a été nommé architecte en chef. Le pont d’Oxford : Au nord de Grenoble, enjambant l’Isère, le pont d’Oxford relie le quartier du Polygone scientifique à l’autoroute A48 en provenance de Lyon. Contrairement aux ponts suspendus, ce pont à haubans tient grâce à de nombreux câbles obliques partant d’un pylône et supportant le tablier. Il est nommé ainsi en l’honneur du jumelage de Grenoble avec Oxford.
",,"- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005.",,, 185,"Palais de Justice - Cite Judiciaire","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil)","Place Firmin Gautier, Grenoble",45.191242246969956,5.711704377315527,"AU NORD DE GRENOBLE, DU CONFLUENT A LA GARE : LA RECONVERSION... C. Vasconi (architecte) Ce palais de justice est le seul de France à accueillir la quasi-totalité des juridictions existantes. Claude Vasconi a adapté l’édifice à la forme triangulaire de la parcelle, d’une superficie d’environ 7 000 m². Sa construction (2002) forme un triangle isocèle parfait, figure hautement symbolique de la justice. Le palais s’articule en deux parties distinctes : un immeuble de huit étages abrite les bureaux sur la rue Pierre-Sémard, alors qu’un ensemble bas, recouvert d’un grand manteau protecteur en aluminium gris bleuté, regroupe les salles d’audience. La situation du terrain entre le Drac et l’Isère, ainsi que la présence de la nappe phréatique à moins de 1,50 mètre de profondeur, ont nécessité le placement de plus de 1 000 pieux pour recevoir les fondations. L’ensemble du bâtiment repose sur un socle minéral qui émerge jusqu’au niveau de la salle des pas perdus du rez-de-chaussée. Ce socle protecteur, revêtu de granit entourant l’édifice, assure son assise et sa pérennité.",,"Office du Tourisme : www.grenoble-tourisme.com",,, 186,"Retour du tramway","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)",,0,0,"LA RÉNOVATION URBAINE, DES APPROCHES CONTRASTÉES L’histoire du tramway, aujourd’hui très présent dans le paysage urbain, remonte à la fin du 19e siècle. En 1894, le tramway à vapeur couvre déjà un vaste réseau à l’échelle du département de l’Isère, favorisant le développement économique, touristique et des loisirs. En 1897, moins de dix ans après l’installation des premières ampoules électriques à Grenoble sur la place de Verdun (pour le 14 juillet), le premier tramway électrique entre en fonctionnement. Sa vitesse n’excède pas 30 km/h, mais le réseau couvre des centaines de kilomètres. Le développement de l’autobus, du trolleybus, puis de la voiture individuelle, lui est fatal et il s’arrête de circuler au milieu du 20e siècle. Avec le choc pétrolier de 1973, la pollution et les embouteillages urbains, le « tout voiture » est remis en cause. Il faudra néanmoins attendre 1987, soit trente-cinq ans plus tard, pour que la ligne A du nouveau tramway voie le jour. Grenoble devient ainsi la deuxième ville de France, après Nantes, à réintroduire le tramway dans son paysage urbain.",,"- B. Sarazin, « Cent ans de tramway à Grenoble », dans Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, n° 3701, 11 août 1995, p. 3-4. - C. Sadoux, « Le Tramway à Grenoble : un siècle d'histoire », Veurey, Ed. Le Dauphiné Libéré, 2007. ",,, 187,"Ancien Hôtel de Marnais-Gagnon (Actuel Musée Stendhal)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique, Civil)","20 Grande Rue, Grenoble",45.1915935,5.728071799999952,"Cette demeure noble est, durant la majeure partie du 18e siècle, la propriété d’Aymard de Marnais, président en la chambre des comptes, puis de sa veuve et de sa fille, dites les Dames de Marnais. Le docteur Henri Gagnon, grand-père de Stendhal, qui possédait déjà la maison voisine à l’angle de la place Grenette, l’acquiert en 1786. Il s’installe en 1789 au deuxième étage des deux maisons. À partir de la mort de sa mère en novembre 1790, le jeune Henri Beyle (futur Stendhal), ses sœurs et son père prennent ici tous leurs repas et y habitent en permanence lors de la Terreur. Derrière une façade remaniée à la fin du 18e siècle se dresse un ensemble de bâtiments assez complexes organisés autour de deux cours. La première, du 16e siècle, est de style gothique. Elle possède un escalier à vis encadré de chaque côté par une galerie voûtée sur croisée d’ogives sur deux étages. Fait rare, certaines clés de voûtes sont encore ornées de leurs blasons d’origine. La seconde cour, plus vaste, est construite au 17e siècle. Elle donne accès aux appartements par l’escalier principal à mur noyau. Le mur sud arbore une pierre tombale du 2e siècle dédiée à un certain Quintus Scribonius. Propriétaire d’une partie de l’appartement du Docteur Gagnon depuis 1970, la Ville de Grenoble l’inaugure en 2012, après l’avoir restauré. Il constitue, avec l’appartement natal de l’écrivain (14, rue Jean-Jacques Rousseau) et le fonds prestigieux conservé à la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine, le musée Stendhal en réseau. Cette demeure est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.",,,http://www.stendhal-grenoble.fr/,, 188,"1925, Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme : Parc de l'exposition (Parc Paul Mistral)","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation, Tourisme","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Civil, Industriel), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Parc Paul Mistral, Grenoble",45.18516,5.7363761000000295,"PARC DE L'EXPOSITION : PAVILLONS, PALAIS, ATTRACTIONS, ETC. Le plan des installations est dressé par Léon Jaussely, qui dessine aussi le tracé initial du parc, réaménagé ensuite au fil des ans. L’organisation en trois sections reflète clairement le message que l’événement doit véhiculer : la houille blanche avec les activités relatives à l’électricité, l’industrie et la télégraphie, la section tourisme. Les visiteurs sont accueillis par une porte monumentale dont les deux principaux piliers, espacés de 18 mètres, font flotter le drapeau français à plus de 22 mètres. Seule les dépasse la tour d’orientation confiée à Perret. Les 20 hectares du site accueillent, dans la tradition de ces expositions, une multitude de palais, de pavillons et d’attractions en tout genre. Quelques pays étrangers sont représentés individuellement (palais de l’Italie, palais de la Suède) ou regroupés (Allemagne, Espagne, Pologne, États-Unis, etc.) dans le palais des sections étrangères. Le grand palais de la Houille blanche ne disparaîtra qu’en 1967, à la différence de ceux des transports, des industries touristiques, des chemins de fer ou des colonies. La maison moderne concentre les innovations, tandis que la section forestière, le village africain, l’exposition du Touring club de France et les pavillons de l’horticulture et des arts régionaux stimulent l’intérêt pour les Alpes et le goût des voyages. Le conservateur du musée, Andry-Farcy, grand promoteur de l’art moderne, a réalisé lui-même l’affiche officielle de l’événement où la rivière dressée jusqu’aux éclairs fait pleuvoir l’or sur la ville illuminée. En cinq mois d’ouverture, l’exposition rencontre un franc succès auprès d’un large public, au point de constituer une belle réussite financière, à la plus grande satisfaction du comité d’organisation dirigé par le papetier Blanchet. Aujourd’hui, le parc a pris le nom du maire qui a porté ce projet, Paul Mistral. Les Jeux olympiques de 1968 ont profondément transformé l’espace mais la tour Perret reste le symbole de ce temps fort. Le palais de la Houille blanche : Ce bâtiment en béton armé, disparu, est emblématique de l’exposition. Sa taille imposante (102 mètres de long, 37 de large et 18 de haut) et sa voûte en berceau dégageant totalement l’espace en font une vaste halle propice à la présentation de matériel volumineux. On y expose un groupe d’électrochimie, un autre d’électrométallurgie et toutes sortes de matériels hydrauliques et électriques tels que turbines, transformateurs, disjoncteurs, etc. Des maquettes expliquent méthodes et procédés d’utilisation de la force de l’eau, tandis qu’un vrai laboratoire permet l’essai immédiat de toutes sortes d’appareils électriques. Plusieurs pays étrangers exposent leurs propres réalisations. L’apparence extérieure résolument contemporaine recourt au style art déco, tandis que bassins et jets d’eau extérieurs l’agrémentent tout en rappelant l’origine de l’hydroélectricité, dans une intéressante préfiguration du palais de l’exposition de Paris de 1937 au Trocadéro.",,"- J-F. Parent, « Grenoble : deux siècles d'urbanisation : projets d'urbanisme et réalisations architecturales, 1815-1965 », Grenoble, PUG, 1982. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l’architecture XXe » , Paris, Edition URCAUE- Picard, 2004. - M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005. - S. Vincent et J. Guibal (dir.), « Grenoble 1925 : la grande mutation, exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme », Grenoble, Musée dauphinois, 2015.",,, 205,"François de Bonne, duc de Lesdiguières","Histoire & Evolution de la ville, Ville fortifiée/de garnison/militaire","3ème période : 1590 / 1830","Personnages illustres",,0,0,"(Saint-Bonnet, 1543 - Valence, 1626) Petit noble dauphinois, François de Bonne accomplit une carrière hors norme. Il devient en effet chef de toutes les armées françaises (Connétable) et façonne un visage nouveau à la province du Dauphiné et à sa capitale, Grenoble.",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - I. Lazier et M. Vivier, « L'Isère en histoire : préhistoire-XXe siècle », Grenoble, PUG et Musée de l'ancien Evêché , 2015.",,, 206,"Jacques Vaucanson",Sciences/techniques/innovation,"3ème période : 1590 / 1830","Personnages illustres",,0,0,"(Grenoble, 1709 - Paris, 1782) Jacques Vaucanson est un des précurseurs des machines-outils au 18e siècle. Issu d’une famille de gantiers grenoblois, ce mécanicien de génie, bien connu pour ses automates, est une figure marquante de l’histoire des techniques au siècle des Lumières.",,"- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005.",,, 207,"Pierre Choderlos de Laclos","Art et culture, Ville fortifiée/de garnison/militaire","3ème période : 1590 / 1830","Personnages illustres",,0,0,"(Amiens, 1741 - Tarente, 1803) Officier d’artillerie que sa carrière mène à Grenoble, Pierre Choderlos de Laclos est attiré par l’écriture pendant toute sa vie. C’est après quelques pièces et une comédie sans succès qu’il rédige ""Les Liaisons dangereuses"" roman libertin à clef dont les personnages sont inspirés de membres de la haute société grenobloise.",,"- C. Le Diouron, Christiane, «Pierre Choderlos de Laclos», Autrefois : regard sur notre patrimoine et notre histoire, n° 59, juin 2010, p. 28-32.",,, 208,"Antoine Barnave","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Personnages illustres",,0,0,"(Grenoble, 1761 - Paris, 1793) Antoine Barnave est encore un jeune avocat lors de la publication de ""L’Esprit des Edits"", pamphlet prérévolutionnaire qu’il publie anonymement. L’émeute de la journée des Tuiles (7 juin 1788), il rédige l’une des suppliques au roi, demandant la convocation des États généraux. Il est élu maire de Grenoble en 1790 avant de rapidement démissionner et de devenir président de l’Assemblée nationale Constituante.",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. - M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005. - R. Favier (dir), « Grenoble : histoire d'une ville », Grenoble, Glénat, 2010. ",,, 209,"Joseph Fourier","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","3ème période : 1590 / 1830","Personnages illustres",,0,0,"(Auxerre, 1768 - Paris, 1830) Brillant mathématicien, humaniste, égyptologue proche des frères Champollion, Joseph Fourier est remarqué par Napoléon Bonaparte lors de l’expédition en Égypte et rédige la ""Préface historique"" à la ""Description de l’Égypte"". Nommé préfet de l’Isère à son retour (1802-1815), il concilie son activité avec ses recherches scientifiques ; il est notamment à l’origine de l’assèchement des marais de Bourgoin et d’une route reliant Grenoble à Turin par les cols du Lautaret et de Montgenèvre.",,"- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005. ",,, 210,"Jean-François Champollion et Jacques-Joseph Champollion-Figeac","Art et culture, Sciences/techniques/innovation","4ème période : 1830 / 1880","Personnages illustres",,45.188529,5.724523999999974,"(Figeac, 1790 - Paris, 1832 // Figeac, 1778 - Fontainebleau, 1867) Passionnés d’égyptologie, se qualifiant d’« orientalistes », les frères Champollion enseignent respectivement la littérature grecque et l’histoire à la faculté de Lettres. Après avoir dirigé la bibliothèque de Grenoble, l’aîné faisant du cadet son adjoint, leur carrière les conduit à Paris, où Jean-François mène ses célèbres travaux sur le déchiffrement des hiéroglyphes qui lui confèrent une immense notoriété.",,"- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005. - Musée Champollion (Figeac), «Champollion : journal d'une vie», Figeac, Musée Champollion - Les Ecritures du Monde , 2012.",,, 211,Stendhal,"Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Personnages illustres",,0,0,"(Grenoble, 1783 - Paris, 1842) Né dans une famille bourgeoise de Grenoble, Henry Beyle, futur Stendhal, n’a que sept ans à la disparition de sa mère. C’est auprès de la figure protectrice de son grand-père, le docteur Gagnon, que s’éveillent son cœur et son esprit. ""Vie de Henry Brulard"", roman autobiographique, est consacré à son enfance et adolescence. Il quitte Grenoble à seize ans et s’engage dans l’armée de Bonaparte comme sous-officier de cavalerie. La Bibliothèque municipale conserve aujourd’hui les collections stendhaliennes exceptionnelles : éditions les plus rares, 40 000 pages de manuscrits, ainsi qu’une collection iconographique labellisée ""Musée de France"" qui illustre la vie et l’œuvre de l’écrivain.",,"- R. Bourgeois, «Stendhal : la chasse du bonheur», Veurey, Ed. Le Dauphiné libéré, 2004. - M-F Bois-Delatte (dir), Cat. exposition : « Stendhal, la révolte et les rêves », Grenoble, Bibliothèque municipale de Grenoble, Glénat , 2006. - C. Carrier et O. Tomasini (dir), «Devenir Stendhal : l'enfance d'un écrivain», Grenoble, PUG, 2014. - Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine : http://www.bm-grenoble.fr/650-bibliotheque-d-etude-et-d-information.htm - Musée Stendhal : http://www.bm-grenoble.fr/1083-musee-stendhal.htm",http://www.bm-grenoble.fr/596-stendhal.htm,, 212,"Louis Vicat",Sciences/techniques/innovation,"4ème période : 1830 / 1880","Personnages illustres",,0,0,"(Nevers, 1786 - Grenoble, 1861) Après avoir grandi entre Seyssins et Grenoble, le jeune Louis Vicat intègre l’École polytechnique où il obtient son diplôme d’ingénieur. Il invente ensuite le ciment artificiel et conduit de nombreuses expériences sur ce matériau, modernisant les techniques de construction de l’époque.",,"- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005. - C. Avenier, « Les Ciments de l'Isère : deux siècles d’innovation», Veurey, Ed. Le Dauphiné Libéré, 2010.",,, 213,"Ernest Hébert","Art et culture","4ème période : 1830 / 1880","Personnages illustres",,0,0,"(Grenoble, 1817 - La Tronche, 1908) Cousin de Stendhal, né à Grenoble, Ernest Hébert prend des cours à l’École des Beaux-Arts en parallèle de ses études de droit à Paris. Il est lauréat du prix de Rome en 1839 où il est reçu avocat, et demeure une grande partie de sa vie, près de trente ans, en Italie après avoir été nommé directeur de l’Académie de France à Rome. Hébert ne revient à Grenoble qu’à la fin de sa vie, pour mourir à l’âge de quatre-vingt-onze ans dans sa maison de La Tronche, actuel musée Hébert.",,"- Musée Hébert : http://www.musee-hebert.fr/",,, 214,"Henri Fantin-Latour","Art et culture","4ème période : 1830 / 1880","Personnages illustres",,0,0,"(Grenoble, 1836 - Buré, 1904) Henri Fantin-Latour a cinq ans quand sa famille quitte Grenoble sa ville natale pour Paris. Après avoir étudié la peinture auprès de son père Jean-Théodore, Henri intègre l’atelier de Lecoq de Boisbaudran, où il fait la connaissance de Regamey et de Legros. Au Louvre, il commence à copier les chefs-d’œuvre. Les bouquets qu’il peint à ses débuts, très appréciés de la clientèle anglo-saxonne, deviendront sa principale source de revenus. Ses plus célèbres tableaux sont des portraits de groupe, en particulier "" Un atelier aux Batignoles"" (1870). Sa veuve, Victoria Dubourg, a donné et légué un grand nombre d’œuvres au musée de Grenoble, prouvant ainsi l’attachement de l’artiste à sa ville natale.",,"- M. Wantellet, «Henri Fantin-Latour, 1836-1904 ou le rêveur réaliste», Nos peintres dauphinois, Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, n° 2732, 15 janvier 1977. - Musée de Grenoble : http://www.museedegrenoble.fr/",,, 215,"Jules Flandrin","Art et culture","5ème période : 1880 / 1925","Personnages illustres",,0,0,"(Corenc, 1871 - id. 1947) Élève dans l’atelier de Gustave Moreau, où il rencontre notamment Matisse, il admire la modernité de ses pairs mais demeure un héritier des maîtres classiques. Cela ne l’empêche pas de participer à l’introduction de l’art moderne au Musée de Grenoble ; dès 1911, il présente par exemple Picasso au conservateur du Musée, Andry Farcy",,"- I. Lazier (dir), «Grenoble, visions d'une ville : peintures, dessins, estampes du XVIe au début du XXe siècle», Cat. exposition : Grenoble, Musée de l'ancien évêché [novembre 2007 - avril 2008], Grenoble, Glénat, 2007.",,, 216,"Paul Mistral","Histoire & Evolution de la ville","5ème période : 1880 / 1925","Personnages illustres",,0,0,"(La Morte, 1872 - id. 1932) Issu d’un milieu modeste, Paul Mistral s’investit dans les mouvements ouvriers de la fin du 19e siècle puis devient député SFIO (Section française de l’internationale ouvrière). Elu maire en 1919, Paul Mistral amorce le renouveau de la ville et prône une politique urbaine ambitieuse. Celle-ci suppose l’étude d’un plan d’extension et la démolition des fortifications. C’est à Léon Jaussely, qu’est confiée en 1921, l’étude du plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension vers le sud. Même si ce plan d’urbanisme ne sera réalisé que partiellement, il témoigne d’une volonté politique forte de changement et d’ouverture. Paul Mistral choisit en 1923, le polygone militaire du Génie, comme site de la future Exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme, ce qui nécessite d’exproprier l’armée. Fortement engagé dans l’essor des logements sociaux, il crée en 1921 l’Office Public d’habitation à bon marché, sous l’égide duquel les cités de la Capuche, du Rondeau, de la Bajatière… sortent de terre. Son nom est associé au passage de Grenoble à la modernité.",,"- G. Martin, «Biographie politique de Paul Mistral député-maire de Grenoble (1919-1932)», Grenoble, Roger Millier, 2008. - R. Favier (dir), « Grenoble : histoire d'une ville », Grenoble, Glénat, 2010. ",,, 217,"Paul-Louis Merlin","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Personnages illustres",,0,0,"(Grenoble, 1882 - id. 1973) Ingénieur formé aux Arts et Métiers, il fonde à Grenoble avec Gaston Gerin une florissante société de matériel d’appareillage électrique qui sera acquise en 1992 par Schneider Electric. Il développe les relations entre recherche et industrie, ouvrant notamment des formations d’ingénieur aux classes ouvrières. En lien avec le physicien Louis Néel et le doyen de la faculté Louis Weil, il est à l’origine de la construction du campus universitaire sur la commune de Saint-Martin-d’Hères. En 1975, le conseil municipal de Grenoble lui rend hommage en renommant le quai de Javel, quai Paul-Louis-Merlin.",,"- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005. - R. Favier (dir), « Grenoble : histoire d'une ville », Grenoble, Glénat, 2010. ",,, 218,"Marie Reynoard","Art et culture","6ème période : 1925 / 1968","Personnages illustres",,0,0,"(Bastia, 1897 - Ravensbrück, 1945) Grande figure de la Résistance, Marie Reynoard est professeur de lettres au lycée Stendhal de Grenoble de 1936 à 1942, puis se lie au mouvement de Libération nationale à Marseille et fonde dans son appartement le groupe Combat en novembre 1941. Ce dernier devient le plus grand groupe de Résistance de la zone sud.",,"- O. Cogne, J-C. Duclos, O. et J. Loiseau (dir.), «1939-1945 Grenoble en Résistance, parcours urbains», Grenoble, Ed. Le Dauphiné libéré, 2015.",,, 219,"Louis Néel","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","6ème période : 1925 / 1968","Personnages illustres",,0,0,"(Lyon, 1904 - Brive-la-Gaillarde, 2000) Lyonnais de naissance et Docteur en sciences physiques à l’université de Strasbourg, Louis Néel fait partie du petit groupe de physiciens de cette faculté, repliée à Clermont-Ferrand pendant la guerre, qui rejoint Grenoble où il s’établit en 1945. Il attire à Grenoble des personnalités brillantes, rejoint le nouvel Institut Fourier et impulse la fondation du Centre d’Étude Nucléaire de Grenoble en 1956 (actuel CEA). Membre de l’Académie des sciences, médaillé d’or du CNRS, puis prix Nobel de physique en 1970, Louis Néel a joué un rôle moteur dans les liaisons entre recherche, université et industrie qui se développeront à Grenoble.",,"- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005.",,, 220,"Lionel Terray","Art et culture, Patrimoine naturel et paysager","6ème période : 1925 / 1968","Personnages illustres",,0,0,"(Grenoble, 1921 - Massif du Vercors, 1965) Né dans une famille aisée du quartier Saint-Laurent, il devient rapidement un alpiniste de renom. Il participe à la guerre, intégrant en 1942 la Compagnie Stéphane, à ski, sur le front de Maurienne. Après avoir connu l’ascension des passages les plus difficiles des Alpes, il réalise en 1950 la première ascension d’un sommet de plus de 8000m, l’Annapurna, lors de laquelle il secourt ses deux compagnons Maurice Herzog et Louis Lachenal. S’enchainent les expéditions autour du monde : Népal, Alaska, Patagonie… Mais en 1965 il dévisse d’une falaise du Mont Gerbier dans le Vercors avec le guide Marc Martinetti. Ce conquérant des cimes, cinéaste et conférencier laisse des récits de courses tels que ""Bataille au Jannu"" ou ""Les conquérants de l’inutile"", son testament spirituel.",,"- «Lionel Terray : 1921-1965», Almanach du vieux dauphinois, 1995, p. 89-90. - G. Modica, «Les Grenoblois qui ont marqué l'alpinisme», Montagnes magazine, n° 245, mars 2001, p. 88-92. - L. Cariou, «Lionel Terray : le bon, la brute et le conquérant», La Montagne et alpinisme, vol. n°3, 2015, p.72-77. - L. Terray, «Les Conquérants de l'inutile», Chamonix, Ed. Guérin , 1995.",,, 222,"Grenoble, aux portes de bientôt trois parcs naturels régionaux","Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager",,0,0,"Grenoble occupe une place exceptionnelle aux portes de trois parcs naturels régionaux et à proximité du parc naturel national des Écrins. - Le parc naturel régional du Vercors : Le massif calcaire du Vercors offre un paysage extrêmement varié pour lequel est créé en 1970, le Parc naturel régional. Il s’étend sur 205 000 hectares et compte 85 communes. Il abrite également une réserve naturelle de 17 000 hectares, l’une des plus vastes de France métropolitaine. - Le parc naturel régional de Chartreuse : Les forêts du massif de Chartreuse, calcaire lui aussi, confèrent au Parc sa principale richesse naturelle et présentent une importante diversité grâce à l'étagement altitudinal des reliefs. Le parc, créé en 1995, s’étend sur 76 700 hectares et compte 60 communes. Il prend sa place entre 200 et 2082 m d’altitude et possède une réserve naturelle nationale, les Hauts de Chartreuse, de 4 450 hectares. - Le futur parc régional de Belledonne : Cette chaine de montagnes aux sommets cristallins élevés à près de 3000 m avec une base sédimentaire se caractérise par une variété de milieux liés à la diversité géologique. Sans franchissement est-ouest carrossable, Belledonne offre une image de territoire sauvage avec une forte visibilité de son flanc ouest depuis l’agglomération de Grenoble et Chambéry. Créée en 1998, l’association Espace Belledonne, forte de 54 communes des départements de l’Isère et de la Savoie, fédère les acteurs du territoire autour des problématiques montagnardes de développement économique et de préservation des patrimoines. Elle a saisi en 2014 la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour s’inscrire dans une démarche de création d’un parc naturel régional. Sur la base d’une réponse favorable, les études sont engagées et une concertation autour de l’écriture de la charte constitutive du futur PNR de Belledonne a été lancée en 2015.",,,,, 228,"Jardin des plantes","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain (Jardin)","Rue Dolomieu, Grenoble",45.18755857043984,5.735140900000033,"UN JARDIN HISTORIQUE Le premier jardin botanique fondé en 1782 par Monsieur de Marcheval, intendant de la Province du Dauphiné, était implanté non loin de la porte Saint-Laurent et détruit en l’an II, le deuxième jardin est installé faubourg Saint-Joseph détruit en grande partie à l’occasion de l’agrandissement de la ville et du reculement des remparts de 1832 à 1836. Enfin le jardin des plantes, de 1.8 hectares, est créé en 1842 adossé à l’enceinte fortifiée de la ville. Initialement la culture des simples permettait les exercices de reconnaissance des étudiants en pharmacie et médecine tandis que le verger de conservation des espèces fournissait en boutures et greffons les agriculteurs des alentours. Le jardin a été amputé en 1925 côté boulevard puis en 1967 de la partie échangée avec l’Etat pour la construction du Rectorat. La partie ouest rappelle l’organisation structurée du jardin à la Française avec une roseraie de 250 variétés tandis que le côté rue des Dauphins est dans le style romantique Anglais du XVIIIème siècle.
",,"- www.grenoble.fr/639-museum-de-grenoble.htm",,, 229,"Parc Paul Mistral","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain","Parc Paul Mistral, Grenoble",45.18537449999999,5.736626999999999,"UN SITE VERT MAJEUR D’une surface de 33 hectares, le parc accueille sur d’anciens terrains militaires déclassés l'Exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme en 1925, organisée par le maire Paul Mistral. Des bâtiments qui symbolisent Grenoble et la modernité y sont implantés : la tour d’orientation conçue par l'architecte Gustave Perret en 1925, l’hôtel de Ville par Maurice Novarina en 1968 et les équipements liés aux jeux Olympiques d’hiver de 1968 (palais des sports, vasque olympique, anneau de vitesse, patinoire…). S’y ajoutent des œuvres réalisées lors du Symposium français de sculpture de 1967. Il a été modifié par la paysagiste Ingrid Bourne, à l’occasion des Jeux olympiques et en 2006 par l'architecte paysagiste Alexandre Chemetoff. Cette modification comporte, entre autre, un agrandissement significatif du parc et l'implantation de l’œuvre d'Alain Kirili, intitulée ""Résistance"". Il est composé aujourd’hui de nombreux massifs fleuris de plus de 1000m2 et d'arbres remarquables. L’été oh parc ! en juillet – août anime cet espace de jeux, de rendez-vous culturels et sportifs, de moments de détente ouverts à tous.",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 230,"Parc Ouagadougou","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain (Jardin)","Parc Ouagadougou, Grenoble",45.17310699999999,5.742682000000059,"UN PARC RÉCEMMENT AMÉNAGÉ Ce parc de 7600m² a été réalisé par le cabinet de paysagistes Dubois sur un ancien terrain industriel. Frère jumeau du parc urbain Bangr Wéegoo de la capitale burkinabaise, le parc Ouagadougou est la partie visible à Grenoble d’un accord de coopération sur les questions d’environnement. Situé à la jonction des quartiers Abbaye-Jouhaux et Teisseire, ce parc est conçu comme un lieu de rencontre intergénérationnel. C’est un lieu de détente et de découverte où chacun peut approcher singulièrement l’eau et la nature en ville, au cœur de l’opération de renouvellement urbain du quartier lancée en 1998, dans le respect du plan des espaces publics élaborés à l’époque par Philippe Panerai, architecte.",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 232,"Premier pont","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","1ére période : -43 / fin VIIe début VIIIe","Patrimoine Urbain (Pont / Quai / Rivière)","Pont Saint-Laurent, Grenoble",45.1943959,5.729135400000018,"LE FRANCHISSEMENT DE L'ISERE L’occupation du site grenoblois par les premières populations s’explique par la possibilité de traverser l’Isère au niveau de la confluence avec le Drac. Dans sa lettre du 9 mai 43 avant J.-C., Lucius Munatius Plancus, gouverneur de la Gaule Transalpine et ancien lieutenant de César, indique qu’il a édifié un pont de bois près de Cularo pour permettre à ses légions de franchir la rivière. Après avoir retraversé vers la rive droite, le 4 juin, il détruit le pont. Si cette lettre signale le premier franchissement de l’Isère, les archéologues s’interrogent encore sur l’emplacement exact du passage : était-ce au niveau de l’actuelle passerelle Saint-Laurent, où l’Isère et le Drac se rejoignaient alors, hypothèse communément admise ? Une autre hypothèse situe le pont provisoire de Munatius Plancus plus à l’ouest, au niveau de l’actuelle porte de France. Le pont permanent de Cularo aurait été situé à l’emplacement de l’actuel pont de Chartreuse, à proximité immédiate du site de Saint-Laurent, ancienne nécropole de la ville. Ce pont, aisément accessible depuis la porte d’Hercule, permettait aux habitants de Cularo de procéder aux rites funéraires en entrant ou en sortant de la ville.
",,"- B. Rémy et J-P. Jospin, « Cularo, Gratianopolis, Grenoble », PUL, coll. Galliae civitates, Lyon, juin 2006.",,, 233,"Résidences 2000, 1971-1975","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Urbain","Avenue La Bruyère, Grenoble",45.16643044365419,5.737245015513622,"M. Blanc (architecte) Cet ensemble d’habitat intermédiaire de 120 logements imbriqués et individualisés fait partie de la Villeneuve de Grenoble. Il borde le parc central Jean Verlhac au nord-est en assurant la jonction avec le tissu pavillonnaire plus classique de la commune voisine de Saint-Martin-d’Hères. Les logements sont pourvus d’un vaste espace extérieur qui prolonge les pièces de vie et sont articulés avec le paysage par d’imposantes jardinières intégrées. Patios, terrasses, pleins et vides, brique et béton prolifèrent ainsi dans une sinueuse construction discontinue s’enroulant le long de l’avenue de La Bruyère. Proposant un habitat individuel, ce projet offre une alternative aux grands immeubles collectifs. L’ensemble est labellisé ""Patrimoine du XXe siècle"".",,"- J. Joly et J-F. Parent, « Paysage et politique de la ville : Grenoble de 1965 à 1985 », Grenoble, PUG, 1988. - B. Marrey, « Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle », Paris, Ed. URCAUE-Picard , 2004.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 235,"1925, Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme : Aristide Bergès","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation","5ème période : 1880 / 1925","Personnages illustres","hotel de ville, grenoble",45.184820358413845,5.734400387805181,"ARISTIDE BERGES , PRÉCURSEUR DE HYDROÉLECTRICITÉ Père de la houille blanche et promoteur de l’hydroélectricité, Aristide Bergès (1833-1904), a marqué l’histoire industrielle et technique de l’Isère (et de la France) par son caractère visionnaire et son audace technique. Dès son arrivée à Lancey, en 1869, il installe pour les besoins en énergie de son usine de râperie, puis de papeterie, une haute chute de 200 mètres qui constitue, pour l’époque, un véritable record de hauteur. Dix ans plus tard, nouveau record de hauteur avec deux nouvelles chutes, cette fois de 500 mètres. Amoureux invétéré de la technique, en qui il perçoit un vecteur du progrès social, très grand communicant, Aristide Bergès fait figure aujourd’hui de symbole de l’innovation comme précurseur de la houille blanche et de l’hydroélectricité, lesquelles ont permis, au début du 20e siècle, l’essor de l’industrie à Grenoble.","English version of the text Maille taillor his ritch","- M. Soutif, J. Guibal (dir), « Grenoble : carrefour des sciences et de l'industrie », Veurey, Ed. Le Dauphiné, 2005.",,, 236,"Tour Perret : 1925, l'Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme","Histoire & Evolution de la ville, Sciences/techniques/innovation, Tourisme","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)","Parc Paul Mistral, Grenoble",45.18500498132168,5.735431962426787,"LA TOUR PERRET (1924-1925) A. Perret (architecte) Cette tour d'orientation pour regarder les montagnes, est le seul bâtiment de l’Exposition internationale de la houille blanche et du tourisme de 1925 à être parvenu intact jusqu’à nous. Elle a été fermée au public en 1965 en raison de la vétusté de son ascenseur. Classée Monument historique tardivement (1998), c’est une oeuvre peu connue d’Auguste Perret. Elle en exprime pourtant tout l’art, qui associe étroitement le savoir-faire de l’architecte à celui du constructeur. Perret architecte s’exprime ici de manière très pure, selon les tracés, l’échelle et les proportions issues du carré. Perret constructeur mobilise un sens aigu du calcul, du détail et de l’exécution, qui lui assurent déjà une notoriété internationale dans le domaine naissant du béton armé. Haute de 86 mètres (95 mètres jusqu’à l’extrémité de sa pointe), la tour est la construction de béton armé la plus haute de son temps. Huit piliers forment la structure et lui confèrent un élan audacieux. Leur stabilité est assurée par un système de bandeaux qui les ceinturent à intervalles réguliers, scandant la verticalité de cette aiguille urbaine. Entre ces piliers, des claustras à écailles forment un épiderme ajouré. Un ascenseur rapide (1,15 m/s) conduit les visiteurs à 60 mètres au-dessus du sol, jusqu’à une terrasse circulaire équipée d’une table d’orientation. Les points cardinaux, inscrits au-dessous, sont visibles depuis le sol. Cette terrasse est aussi accessible par un escalier hélicoïdal. Un étage supérieur plus petit se dresse au-dessus, lui-même surmonté par un escalier en hélice. Aujourd’hui, valorisée par des illuminations récentes, la tour Perret a retrouvé son rôle de phare nocturne. Ayant subi les outrages du temps, elle nécessite une importante restauration, tant pour son intérêt architectural et historique que pour sa fonction de point de repère dans le paysage grenoblois. Elle est classée au titre des Monuments historiques et labellisée Patrimoine du XXe siècle
",,"- D. Tardy, « Classé monument historique : de Prosper Mérimée aux nouveaux patrimoines », Lyon : Hebdo Editions SA, 2003. - C. Avenier, « L'Ordre du béton : la Tour Perret de Grenoble », Grenoble, CRAterre, 2013. - S. Vincent et J. Guibal (dir.), « Grenoble 1925 : la grande mutation, exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme », Grenoble, Musée dauphinois, 2015.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 237,"Ancien Évêché (Actuel Musée de l'Ancien Evêché)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Matériel / Collections Muséales, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique, Religieux)","Musée de l'Ancien Évêché 2 rue Très Cloître, Grenoble",45.19302495260568,5.732139382872788,"GROUPE ÉPISCOPAL : Le palais épiscopal est construit au 8e siècle près de l’ancienne porte Viennoise, en partie à l’extérieur du rempart romain. La façade aux baies géminées – une ancienne aile du palais – que l’on observe aujourd’hui à l’intérieur du musée de l’Ancien Évêché est un témoignage précieux de l’architecture et du mode de construction de l’époque. La succession des quarante-huit dignitaires religieux qui l’ont occupé a entraîné de nombreuses et importantes modifications. La façade actuelle, qui remonte principalement à la fin du 17e siècle, a été réalisée par monseigneur Le Camus dans l’esprit des palais urbains parisiens, avec notamment la cour d’honneur et l’escalier. Au fil du temps, l’édifice a été adapté pour répondre à chaque nouvelle fonction : évêché, musée de peinture, université, etc. En 1989, suite à un incendie qui ravage une partie du palais et à la découverte du baptistère sous la place Notre-Dame, un projet d’ensemble est engagé pour la restauration du bâtiment et sa transformation en musée départemental. Depuis son inauguration en 1998, c’est par ce musée de l’Ancien Évêché que l’on accède au baptistère.
",,"- A. Cayol-Gérin, V. Charbonnier, A. de Montjoye, sous la dir. de J. Guibal, « Grenoble : traces d’histoire », Veurey, ed. Le Dauphiné Libéré, 1997. ",http://www.ancien-eveche-isere.fr/indexPreHome.php,, 239,"Jardin de ville","Patrimoine naturel et paysager, Tourisme","Hors période","Patrimoine Paysager","jardin de ville, Grenoble",45.1920031,5.726819400000068,"UN JARDIN HISTORIQUE Le jardin de Ville est le plus ancien. Situé sur la rive gauche de l’Isère, l’ancien parc de la propriété du Duc de Lesdiguières, d'une superficie de 1,3 hectares, comprend un jardin à la française en lien visuel avec l’Hôtel de Lesdiguières, et une partie boisée représentée sur les plans depuis le XVII° siècle. Ce jardin créé une continuité verte des flancs de la Bastille dans le tissu urbain dense du centre ancien.
",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 241,"Jardin de l’Ancien Evêché","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain (Jardin)","Musée de l'Ancien Évêché, Grenoble ",45.1929334,5.7320422000000235,"UN JARDIN HISTORIQUE Ce premier jardin du palais des évêques date de 1775. Il comporte alors des alignements d'arbres et deux parterres. Au cours des siècles suivants, il subit d’intenses transformations. A l’aube des grands aménagements de la fin du 20e siècle, des bâtiments aux destinations diverses prennent place en son sein. Son aménagement en 2014 s’inscrit dans le vaste chantier patrimonial entrepris à partir de 1990 sur le groupe évêché-cathédral. La destruction des bâtiments implantés en son cœur, la réalisation d’une campagne de fouilles riches d’enseignements et le restauration du chevet de la cathédrale s'accompagnent de l'ouverture du musée départemental de l’Ancien Évêché.
",,,http://www.ancien-eveche-isere.fr/indexPreHome.php,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 242,"Parc Albert Michallon","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain","Parc Albert Michallon, Grenoble",45.1962007,5.733863799999995,"Sur la rive gauche de l’Isère, le parc Albert Michallon crée avec l’esplanade François Mitterrand, un espace paysager qui entoure le Musée de Grenoble qui ouvrira ses portes en 1994. Dès 1988, alors que le projet du musée prend forme, ce parc accueille des sculptures d’artistes de renommées nationale et internationale pour assurer une continuité avec les salles, très largement ouvertes par des murs vitrés, qui seront consacrées aux sculptures et aux œuvres d’art contemporain. L'exemple que le conservateur en chef, Serge Lemoine prend à cette époque est celui du musée Kröller-Müller aux Pays-Bas qui possède un parc avec plus de 150 œuvres. Le parc Albert Michallon est situé à l’emplacement d’anciens remparts et fortifications, dont de beaux appareillages sont mis en valeur par «Songs of the Mountains» d’Anthony Caro, tandis qu’au nord, l’ancienne douve est ornée de très beaux spécimens de pins, de ginkgos et d’un cèdre du Liban d’environ 170 ans.",,"- www.krollermuller.nl",http://www.museedegrenoble.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 243,"Site de la Bastille","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager, Ville fortifiée/de garnison/militaire","Hors période","Patrimoine Paysager","Site de la Bastille, Grenoble",45.197973133764734,5.724216324853501,"UN SITE VERT MAJEUR Achevée en 1592 par Lesdiguières, la première version du fort de la Bastille donne, par extension, son nom à la fameuse colline des versants du mont Rachais. Ce promontoire sur les contreforts sud du massif de la Chartreuse est depuis lors un point névralgique de l'agglomération grenobloise. Longtemps considérée comme un poste militaire stratégique puisqu'elle surplombe la vallée et permet de contrôler l'Y grenoblois, la Bastille est devenue un lieu très prisé par les habitants de l'agglomération, véritable îlot de nature, sur 25 ha, près du centre-ville. Depuis l'ouverture du téléphérique en 1934, puis des sentiers pédestres en 1973, la fréquentation de la Bastille ne cesse de croître. Elle était estimée à 600 000 personnes en 2014 dont plus de la moitié ont emprunté les fameuses « bulles » grenobloises. La Bastille comporte un intérêt historique évident mais aussi culturel, naturaliste et viticole. Du fait de la diversité des milieux et de l'exposition plein sud du versant on y retrouve de nombreuses espèces végétales et animales. La Bastille est reconnue comme réservoir de biodiversité par le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) et par le Schéma de cohérence territorial (Scot) tout en étant classé Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).
",,,http://www.bastille-grenoble.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 245,"Parc Jean Verlhac","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain","Parc Jean Verlhac, Grenoble",45.1643725,5.736356200000046,"UN SITE VERT MAJEUR Poumon vert de la Villeneuve, le parc Jean Verlhac occupe une superficie de 14 ha environ. Le parc a été créé en 1972-73 sur l’ancien terrain d’aviation Jean Mermoz ainsi que les jardins ouvriers adjacents. Michel Corajoud, architecte paysagiste, est désigné paysagiste de l'opération en 1967 et dessine le parc entre 1970 et 1971 tandis que Georges Loiseau et Jean-Michel Tribel étaient désignés comme architectes en chef de l’aménagement global. Fasciné par les paysages ruraux et l'architecture, il importe dans le parc une géométrie qui s'en inspire (lignes structurantes, buttes réalisées avec le remblai des constructions.) Le parc porte le nom de Jean Verlhac depuis environ 10 ans (après avoir été appelé ""parc de la Villeneuve""), adjoint au Maire délégué à l’Urbanisme, ayant appartenu à l'équipe d'Hubert Dubedout de 1965 à 1983. 4000 logements donnent directement sur le parc. Un bassin de 5000m², des arbres de première grandeur dont un quadruple alignement qui chevauche les premières buttes contribuent au parti pris paysager : gommer l’urbain et ses fonctions.",,"- J.-F. Parent, Villeneuve de Grenoble-Echirolles, objectifs et réalisations, Grenoble Sadi, 1975.",,, 246,"Parc des Champs-Elysées, parc Bachelard","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain","Parc des Champs Elysées, Grenoble",45.1642966,5.706100200000037,"UN SITE VERT MAJEUR Situé au 18e siècle sur les anciens terrains du seigneur de Montrigaud, le parc est créé le long du Drac par le comte de Médavy, gouverneur du Dauphiné. Aménagé dans les années 60 et agrandit en 2000, il est aujourd’hui le troisième parc de la ville en superficie. Plus connu sous le nom de parc Bachelard par association avec le stade d'athlétisme du même nom situé à proximité, il s'étale sur 12 hectares, dont 6 hectares de pelouses et 1 hectare de bassin, abritant espaces naturels et sportifs. En 2006, trente-huit parcelles de jardins familiaux ont été réalisées. En juin 2014, le parc obtient le Label national ÉcoJardin, décerné par l'agence Natureparif pour récompenser l'ensemble des pratiques de gestion durable menées par ses jardiniers.",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 247,"Jardin des Vallons, caserne de Bonne","Histoire & Evolution de la ville, Patrimoine naturel et paysager, Ville fortifiée/de garnison/militaire","Hors période","Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain (Jardin)","22 allée Aloyzi Kospicki, Grenoble",45.1834024,5.723036999999977,"UN JARDIN RÉCEMMENT AMÉNAGÉ Les premières casernes sont construites à Grenoble au XVIe siècle sous l'impulsion de François de Bonne duc de Lesdiguières et se développent jusqu'au XVIIIe siècle. La caserne de Bonne édifiée vers 1720 au sud de la place Victor Hugo, devenue trop exigüe malgré un agrandissement en 1848 est déplacée en 1883 sur un espace de 8,4ha. Reconversion du site à partir de 2001 en EcoQuartier modèle, grand prix des EcoQuartiers et du ruban du développement durable en 2009, le Jardin des Vallons traduit les tendances du XXIe siècle. Il conjugue nature et urbanité, activités ludiques et contemplation, mixité et lieu de vie central. Sa conceptrice paysagiste, Jacqueline OSTY a cousu un lien avec le parc Hoche à l’est, lui-même réalisé à la place d’une ancienne caserne, par le traitement paysager de la cour d’honneur à tonalité beaucoup plus classique, en cohérence avec les bâtiments maintenus. Ces espaces sont inscrits en refuge de la Ligue pour la protection des oiseaux depuis 2010.",,,,, 258,"""Résistance"", 2011 d'Alain KIRILI (1946)","Art et culture, Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","stade des Alpes, Grenoble",45.18658839738884,5.742101905834943,"sculptures en pierre de Bourgogne rose de Corton Dans le parc Paul Mistral, au sein d’un écrin de verdure dessiné par l'architecte paysagiste Alexandre CHEMETOFF, Alain KIRILI réalise une œuvre monumentale dans un matériau utilisé en architecture mais jamais dans la sculpture, en raison de sa couleur miel-rose trop charnelle. Sept éléments sont composés de deux pierres assemblées qui n'entretiennent pas une relation socle-objet, propre à toute sculpture classique, mais qui dialoguent. Les effets de taille directe, les découpes à la scie électrique et la superposition des masses renforcent ce principe de construction, éloigné de toute interprétation narrative. La disposition des lourdes pièces semble cependant aléatoire, pour accentuer l’impression de spontanéité de leur emplacement. Le titre de l'installation, outre le rapport à l’histoire de la ville de Grenoble, est une référence à l'acte de création considéré par KIRILI comme une forme de résistance. Influencé par David SMITH, Barnett NEWMAN et Alberto GIACOMETTI, Alain KIRILI se consacre dès 1972 à la sculpture, revendiquant la notion de ""statuaire"". Dès 1976, il confectionne ses premières sculptures en fer forgé. En 1979, il s'installe à New York et, influencé par la verticalité de l'architecture nord-américaine, renoue avec la grande tradition de la statuaire européenne. Alain KIRILI travaille aussi la terre, le plâtre, la pierre, le marbre, et réalise des dessins qui témoignent de la force et de l'énergie qu’il déploie dans sa confrontation physique aux matériaux. Cette œuvre est une commande de la ville de Grenoble en 2011. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Resistance"" , 2011 Sculptures made from pink Corton Burgundy stone by Alain KIRILI (1946) In a lovely green setting designed by the landscape architect Alexandre CHEMETOFF in Paul Mistral Park, Alain KIRILI has created a monumental work. The piece is made from a material often used in architecture but never in sculptures due to its fleshy honey pink colour. There are seven elements, each made up of two stones assembled together which instead of having the usual plinth – object relationship normally found with classical sculptures, enter into a dialogue with each other. The effects of direct carving, the cuts made with an electric saw and the superposition of volumes reinforces this principal of construction and leaves little room for any narrative interpretation. The heavy pieces seem nevertheless to be arranged randomly, accentuating the impression of their spontaneous positioning. Besides the link to the history of the town of Grenoble, the title of the installation is a reference to the act of creation itself considered by KIRILI as a form of resistance. Influenced by David SMITH, Barnett NEWMAN and GIACOMETTI, from 1972 on Alain KIRILI devoted himself to sculpture, challenging the notion of “statuary"". In 1976, he started making his first wrought iron sculptures. In 1979, he settled in New York and influenced by the verticality of North American architecture, renewed with the great tradition of European statuary. Alain KIRILI also works with clay, plaster, stone, marble and makes drawings that testify to the strength and energy he puts into his physical confrontation with materials. This work was commissioned by the town of Grenoble in 2011. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate."," - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",http://www.kirili.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 260,"""Hercule"", avant 1600, sculpteur anonyme","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Jardin de Ville, Grenoble",45.1926160627134,5.72668790143841,"Copie en bronze, fonte de 1996 Sur son épaule droite, Hercule le héros tient une massue, symbole de sa force. La sculpture, implantée dans la roseraie du Jardin de Ville, évoque deux des douze travaux imposés par la déesse Junon : la dépouille du lion de Némée qui s’enroule autour de sa jambe et retombe à ses pieds et, dans la main gauche, les pommes du jardin des Hespérides. Le modelé puissant, particulièrement celui du torse qui laisse apparaître les muscles saillants, donne à cette œuvre une présence monumentale que renforcent la régularité des traits du visage et le regard déterminé. Longtemps présenté comme un portrait allégorique du duc de Lesdiguières, attribué à Jacob RICHIER, sculpteur attaché au duc et connu notamment pour les décorations du Château de Vizille, Hercule est aujourd'hui considéré comme une œuvre anonyme de la Renaissance italienne. Transportée à Grenoble au début du XVIIIe siècle par les descendants du duc, l'œuvre est achetée par les consuls de la ville de Grenoble en 1719, en même temps que l'hôtel et son parc. En 1740, elle est installée dans la partie boisée du jardin appelée ""le bocage"", au centre de l'actuelle roseraie du Jardin de ville. Restée à cette même place pendant plus de deux siècles, la sculpture est tombée de son socle en 1989 en raison d'une usure extrême. Après avoir bénéficié d’une restauration, la sculpture a pris place dans les collections du musée de Grenoble. Deux copies en bronze permettent, néanmoins, de la retrouver dans l'espace public, l'une dans le jardin de ville depuis 1996 et l'autre dans le parc du domaine de Vizille depuis 2008, à l'emplacement d'origine de la statue. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Hercules"", before1600 bronze copy, cast in 1996 On his right shoulder, the hero Hercules is carrying a bludgeon, the symbol of his strength. The sculpture, located in the rosary of le Jardin de Ville, evokes two of the twelve labours imposed on him by the goddess Juno: the hide of the Nemean Lion wrapped around his leg and falling at his feet and in his left hand, apples from the garden of the Hesperides. The powerful modelling, in particular the torso revealing his well-defined muscles, gives this work a monumental presence reinforced by the regularity of the facial characteristics and the determined look. For a long time this work was presented as an allegorical portrait of the Duke of Lesdiguières and attributed to Jacob RICHIER, a sculptor who worked for the Duke and who was known principally for the decor at the Château de Vizille. Today, Hercules is believed to be an anonymous work from the Italian Renaissance. Brought to Grenoble in the early eighteenth century by the Duke’s descendants, the work was purchased by the consulates of the town of Grenoble in 1719 along with the mansion and grounds. In 1740, it was installed in the wooded area of the garden known as ""le bocage"", at the centre of what is today the Jardin de ville rose garden. After having remained on the same site for more than two centuries, the sculpture eventually fell off its plinth in 1989 due to extreme wear. Duly restored, the sculpture is now part of the collection at the Musée de Grenoble and since 1996 a bronze copy has replaced the original in the Jardin de ville. Since 2008, another copy is in the Domaine de Vizille in the original location. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- Les artistes grenoblois : architectes, armuriers, brodeurs, graveurs, musiciens, orfèvres, peintres, sculpteurs, tapissiers, tourneurs, etc. : notes et documents inédits / MAIGNIEN (Edmond). - Grenoble : X. Drevet, 1887, Cit. p.305 - LEMOINE (Serge) et LE POMMERE (Marianne). - Image d'une collection, Musée de Grenoble. - Paris : Réunion des Musées Nationaux, 1999, Cit. p. 21, reprod. en coul. pp. 20-21 - TOSATTO (Guy), sous la dir. de/ Les collections du Musée de Grenoble. - Versailles (France) : Artlys, 2004, Cit. et reprod. en coul. p. 16 - TOSATTO (Guy), sous la dir. de - Musée de Grenoble : guide des collections : antiquité-XIXe siècle. - Lyon (France) : Fage éditions, 2015, Cit. et reprod. en coul. p.44",http://www.museedegrenoble.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 261,"""Père et fils"", 1967 de Gregor APOSTU (1934-1986)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Parc Paul Mistral, Grenoble",45.1856132559252,5.73715456615512,"Sculpture en calcaire de Provence Les trois stèles de ""Père et fils"" évoquent des silhouettes humaines : le père, à gauche, saisi dans une attitude animée tandis que le fils à droite est attentif et immobile. Au centre, un troisième personnage plus neutre, sorte ""d'ange gardien"" aux ailes repliées, est témoin de la scène. Ces trois obélisques de 6 mètres, découpés à la scie et taillés dans la masse, forment un triangle inscrit à l'intérieur d’un cercle, dispositif d'inspiration magique dans le cadre de l'invocation des esprits. La monumentalité de l'ensemble et l'importance du titre évoquent une dimension plus spirituelle à laquelle APOSTU a toujours été très attaché dans son travail. ""Père et fils"" appartient à un cycle composé de sculptures, principalement en bois, qui évoquent des personnages et symbolisent les mystères de la vie. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Né en Roumanie en 1934, Gregor APOSTU a suivi une formation artistique dans son pays natal avant de devenir ouvrier dans une carrière de pierre. Il s’inspire de la pureté des œuvres de BRANCUSI pour réaliser des sculptures abstraites en bois ou en pierre, matières brutes et vivantes propices à sa réflexion. Il vient vivre en France pour le symposium de Grenoble, et s'installe définitivement à Paris en 1982. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.
","""Father and Son"", 1967 Sculpture made of Provencal limestone The three steles of ""Father and Son"" look like human silhouettes: the father on the left, has been captured in a lively attitude whilst the son on the right is attentive and immobile. In the middle, a third more neutral character, a kind of ‘guardian angel’ with its wings folded back, watches over the scene. These three 6-metre high obelisks, sawn from solid blocks, form a triangle inside a circle. A seemingly magical device to conjure up the spirits. The monumentality of the group and the importance of the title evoke a more spiritual dimension that has always been a key element in APOSTU’S work. ""Father and Son"" is part of a series of mainly wooden sculptures evoking characters and symbolising the mysteries of life. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance of the town to the Olympic village and through Paul Mistral Park… Born in Romania in 1934, Gregor APOSTU obtained his artistic training in his home country before becoming a workman in a stone quarry. He took inspiration from the purity of BRANCUSI’S work to create abstract sculptures made from wood or stone, raw living materials that suited his way of thinking. He came to live in France for the symposium in Grenoble and settled definitely in Paris in 1982. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.
","- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 262,"""Sans titre"", 1968 de Charles GIANFERRARI (1921)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Hôtel de Ville, Grenoble ",45.18628527562258,5.735894866699141,"Mosaïque en tesselles de marbre La mosaïque de Charles GIANFERRARI a été spécialement conçue pour orner le patio d’entrée de l’Hôtel de Ville de Grenoble, et résonner avec l’architecture du bâtiment conçu par Maurice NOVARINA. Réalisée et montée sur place par GIANFERRARI, la mosaïque est composée de milliers de tesselles de marbre aux couleurs subtiles. En son centre, une fontaine porte la sculpture en bronze ""Atome fleur"" du sculpteur Étienne HAJDU. Charles GIANFERRARI est un mosaïste, céramiste et sculpteur français né en Suisse en 1921. Il rencontre pendant ses études l’architecte sculpteur Jacques BERTOUX avec lequel, entre autres, il fonde à Paris le centre d'études L'Œuf en 1962. Cette équipe pluridisciplinaire rassemble des architectes, des sculpteurs, des designers, des graphiques et des mosaïstes qui réalisent des œuvres principalement abstraites ou liées à l'art cinétique. C’est le cas des mosaïques réalisées entre 1962 et 1967 pour les façades des Trois Tours de Grenoble situées boulevard Général Leclerc. GIANFERRARI collabore également étroitement avec Roger ANGER, architecte du projet utopique Auroville en Inde. Une autre œuvre de GIANFERRARI est visible dans l’amphithéâtre Le Marchand de la faculté de médecine de La Tronche. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1968. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées dans l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de L’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Untitled"", 1968 Mosaic made from marble fragments Charles GIANFERRARI’S mosaic was specially-designed to decorate the esplanade in front of the town hall in Grenoble and resonates with the architecture of Maurice NOVARINA’S building. Made and pieced together in-situ by GIANFERRARI, the mosaic is made up of millions of pieces of subtly-coloured marble. In the middle, there is a fountain supporting the bronze sculpture ""Atom Flower"" by the sculptor Étienne HAJDU. Charles GIANFERRARI is a French sculptor, mosaic worker and ceramicist born in Switzerland in 1921. During his studies he met the architect and sculptor Jacques BERTOUX with whom, among others, he founded the Œuf study centre in Paris in 1962. This pluri-disciplinary team brought together architects, sculptors, designers, graphic artists and mosaicists who created mainly abstract works or pieces linked to kinetic art. This was the case with the mosaics made between 1962 and 1967 for the facades of the Trois Tours in Grenoble located on Boulevard Général Leclerc. GIANFERRARI equally worked closely with Roger ANGER, architect for the utopic Auroville project in India. Another of GIANFERRARI’S works can be seen at the ""Le Marchand"" lecture hall at La Tronche faculty of medicine. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1968. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://campusdesarts.fr/project/mosaique-de-briques-pierres-et-pate-de-verre-gianferrari-charles-1968/,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 264,"""Sans titre"", 1993 de Françoise BOSSUT (1946) et Claire ATON NEYRAND (1960)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Théâtre, Grenoble",45.1934090981922,5.72765056743782,"Peinture acrylique sur crépi ocre lissé Installé en 1768 à l'emplacement de l'ancienne salle du Jeu de paume du Duc de Lesdiguières, le théâtre municipal de Grenoble présentait un mur aveugle en façade nord, sur les quais de l’Isère. Les deux artistes ont choisi de le peindre en trompe-l'œil avec un fond de crépi ocre clair qui donne à l'ensemble une impression d'ensoleillement. Cette fresque poétique suit les rythmes, les ouvertures, les coloris et autres caractéristiques des bâtiments du quai. Les deux muralistes lyonnaises ont pris le parti de faire vivre la façade du théâtre afin qu'elle participe pleinement à la vie du quartier, en dessinant des balcons, des fenêtres ouvertes avec des personnages ou d'autres fermées. Une corniche, respectant le rythme de la façade voisine, crée l'illusion d'une continuité avec les façades environnantes. Françoise BOSSUT est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Nancy et de l’Ecole Supérieure des Arts Modernes de Paris. Elle débute sa carrière en tant que décoratrice-étalagiste chez « Elisabeth ARDEN » et au « Printemps » à Paris. Elle enseigne le dessin et la peinture depuis 1986 et expose régulièrement dans des galeries et salons d'art contemporain. Claire ATON NEYRAND vit et travaille à Gigean. Elle est diplômée de l’Ecole Supérieure des arts appliqués Duperré Paris. Son travail s'oriente selon deux axes : la réalisation de fresques murales monumentales ou de décors et trompe l'œil en intérieur, et la peinture sur toile à la limite de l'abstrait. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1993. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Untitled"", 1993 Acrylic paint on smooth ochre render Created in 1768 on the site of the Duke of Lesdiguières’ former Salle du Jeu de paume, Grenoble’s municipal theatre presented a wall without windows on the north facade that runs along the quays of the Isère River. The two artists decided to paint a trompe-l'œil onto a light ochre-coloured render that gives an impression of sunlight to the whole work. This poetic fresco echoes the rhythms, openings, colours and other characteristics of the buildings along the quay. In order to bring the facade of the theatre back to life, the two mural artists from Lyon decided to integrate it into neighbourhood life by drawing balconies, some closed windows and some open windows with figures. In harmony with the rhythm of the adjacent facade, a cornice creates the illusion of continuity with the surrounding buildings. Françoise BOSSUT graduated from the Fine Arts School in Nancy and the Superior School of Modern Art in Paris. She began her career as a window dresser-decorator with “Elisabeth Arden” and at “Printemps” in Paris. She has taught drawing and painting since 1986 and regularly exhibits at contemporary galleries and salons. Claire ATON NEYRAND lives and works in Gigean. She graduated from the Duperré Superior School of Applied Arts, Paris. Her work focuses on two main areas: creating monumental frescoes or interior trompe l'œil decors and paintings on canvas that border on abstraction. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1993 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 265,"""Pousse de marbre"", 1967 de Gigi GUADAGNUCCI (1915-2013)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Parc Paul Mistral, Grenoble",45.1837472274904,5.73457972029264,"Sculpture en marbre de Carrare ""Pousse de Marbre"" conserve la forme initiale de son extraction, laissant apparaître les rainures de l'outil, la structure interne de la pierre et l'érosion naturelle du bloc. Par endroits, la surface a été polie tandis qu'ailleurs elle a été entaillée par le burin. GUADAGNUCCI n'a pas produit de maquette, l’œuvre est née de sa confrontation avec le minéral. Elle semble avoir surgi du sol spontanément au milieu de la végétation du parc Paul Mistral. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Né en 1915 en Toscane, Gigi GUADAGNUCCI s'intéresse très jeune à la sculpture, pratiquant la taille directe dans la pierre et le marbre. Il s’installe à Grenoble dans les années 30, où il partage quelque temps son atelier avec Emile GILIOLI. Installé à Paris au début des années 50, il participe à de nombreuses expositions collectives en France et à l'étranger. Son goût exclusif pour le marbre lui permet d’en exploiter toutes les richesses sans se préoccuper de la distinction figuration-abstraction. Il en extrait des formes pleines et sensuelles, lisses ou plissées, imposantes dans leur taille ou d'une finesse qui les rend parfois translucides. Les surfaces, douces ou rugueuses, sont polies avec le plus grand soin ou éclatées au marteau-piqueur. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967 La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Marble Growth"" , 1967 Carrera marble sculpture ""Marble Growth"" has kept the initial form it had when it was extracted from the quarry, the grooves made by the tool, the internal structure of the stone and the natural erosion of the block. In places, the surface has been polished whilst in others the chisel has left its mark. GUADAGNUCCI did not make a model, the work was created out of his confrontation with the mineral itself. It looks like it has spontaneously surged out of the ground amidst the vegetation in Paul Mistral Park. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park… Born in 1915 in Tuscany, Gigi GUADAGNUCCI became interested in sculpture at a young age, sculpting directly into marble and stone. He settled in Grenoble in the 30s, where he shared his studio for a time with Emile GILIOLI. From the early 50s on he lived in Paris, where he took part in a number of group exhibitions both in France and abroad. His exclusive taste for marble allowed him to fully-exploit its riches without any real concern for the distinction between figuration and abstraction. He managed to draw out forms that are full and sensual, smooth or folded, imposing through their size or a certain finesse that sometimes renders them translucid. The surfaces, soft or rough, are polished with the greatest of care or shattered with a pneumatic drill. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. - I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 266,"""Petit plaisir"", 1967 de Joseph WISS (1922–2005)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Parc Paul Mistral, Grenoble ",45.1855999398742,5.73531999132101,"Sculpture en calcaire de Lignet ""Petit Plaisir"" évoque les temples de la Grèce antique, mais s'en distingue par le rendu subtil de la matière. La sculpture est composée de deux colonnes trapues soutenant un élément d'architrave. Les traces de passage du burin laissées à vif animent en effet les surfaces et rendent la pierre rugueuse, comme restée à l'état brut ou prématurément érodée. Cet aspect renvoie à un temps plus lointain encore que l'Antiquité grecque, suggérant l'élévation d'un totem primitif ou d'un dolmen mégalithique dans lequel les pleins, les vides et les effets de la lumière contribuent à une mystérieuse fonction. Témoignant de l'importance de la dimension architecturale dans l'art de WISS, cette sculpture s’intègre bien dans le parc Paul Mistral. Son énergie et sa présence monumentale font parfaitement écho au béton de l'Hôtel de Ville conçu par Maurice NOVARINA. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Joseph WISS est né en 1922 et a grandi dans les montagnes du nord-est de la Suisse, à proximité des carrières de grès, nombreuses dans cette région. Fasciné par ce matériau, il a conçu dans sa pratique de la sculpture des œuvres monumentales, travaillées selon la technique de la taille directe. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967 La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Small Pleasure"", 1967 Sculpture made from Lignet limestone ""Small Pleasure"" evokes a Greek temple from Antiquity but differentiates itself through a subtle use of materials. The sculpture is made up of two chunky columns supporting an architrave. The marks made by the chisel have been left untouched, bringing the surfaces to life and rendering the stone rough as if it had remained in its natural state or had been prematurely eroded. This characteristic refers back to a time even older than Greek Antiquity. It suggests a primitive totem or megalithic standing stone that has been raised up and in which the solid areas, the hollows and the effects of the light contribute to its mysterious function. This sculpture testifies to the importance of an architectural dimension in the work of WISS and blends perfectly into Paul Mistral Park. Its energy and monumental presence perfectly echo the concrete used for the town hall building designed by Maurice NOVARINA. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park… Joseph WISS was born in 1922 and grew up in the mountains in the north-east of Switzerland not far from the numerous sandstone quarries of this region. Fascinated by this material, he created some monumental sculptures, worked using a direct carving technique. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 267,"""Mutants"", 1967 de Maxime DESCOMBIN (1909–2003)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Parc Paul Mistral, Grenoble ",45.1855336789413,5.7387095541137,"Assemblages d'éléments préfabriqués en béton avec agrégats de granit rose ""Mutants"" se déploie dans l'espace selon un dispositif de formes combinées : des plaques de béton carrées et rectangulaires ont été découpées, percées et imbriquées les unes dans les autres, évoquant une sorte de quadrillage tridimensionnel. Les éléments, mis en tension par les lignes droites et les courbes, les pleins et les vides ou encore l'ombre et la lumière, jouent avec l'espace intérieur tout en s'accordant idéalement à l'environnement naturel du parc Paul Mistral. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Maxime DESCOMBIN s’exerce dès son adolescence au métier de tailleur de pierre dans une carrière, avant de suivre des cours de dessin à l'école des beaux-arts de Mâcon et d'entrer dans l'atelier d'un sculpteur de la région. Au cours des années 1930 il travaille le bois et la pierre dans une veine figurative, réalisant de nombreux portraits. Après la seconde guerre mondiale, le passage à l'abstraction devient pour lui une nécessité et il entame une période de recherches qui le conduisent à réaliser ses premières sculptures sérielles. Elles se caractérisent par la répétition d'un élément de base que l'artiste appelle « un simple » à partir duquel les œuvres possèdent un potentiel infini de transformation. Les formes géométriques et les combinaisons variées qui en découlent orientent sa production vers des sculptures monumentales en béton ou en métal. Cette œuvre est une commande de la ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Mutants"", 1967 Assemblage of prefabricated concrete with pink granite aggregate ""Mutants"" spreads out in space according to an arrangement of combined forms: slabs of square and rectangular concrete have been cut up, pierced and slotted together, evoking a kind of three-dimensional grid. There is a certain tension between the straight lines and the curves of the different elements. The solid areas and the hollows or furthermore the light and shade, play with the interior space whilst blending perfectly with the natural environment of Paul Mistral Park. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park… Maxime DESCOMBIN started working as a stonemason in a quarry when he was a teenager, before taking drawing classes at the fine arts school in Mâcon and then working for a local sculptor. During the 1930s he worked with wood and stone in a figurative style, creating many portraits. After the Second World War, moving towards abstraction became a necessity for him and he entered a period of experimentation that led him to make his first serial sculptures. They are characterised by the repetition of one of the basic elements that the artist called a “simple” and from which the works have an infinite potential for transformation. The geometric forms and the variety of combinations that came out of them steered his artistic production towards monumental sculptures made from concrete or metal. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.atelier-descombin.org,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 268,"""Femme assise"", 1958 de Simone MAGNAN (1927-1994)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Jardins des Plantes, Grenoble ",45.1873993843061,5.73590757147966,"Sculpture en pierre calcaire d’Euville et socle en travertin toscan D’abord implantée dans le parc Paul Mistral, ""Femme assise"" est aujourd’hui visible au cœur du jardin des Plantes. Intitulée initialement ""la penseuse"" ou "" le repos"", elle personnifie le calme et la sérénité. C’est une sculpture en ronde-bosse, œuvre en trois dimensions qui, contrairement aux hauts et bas-reliefs n'est pas physiquement attachée à un fond mais est posée sur un socle. Simone MAGNAN obtient un diplôme de décoratrice de l’école des beaux-arts de Grenoble, sa ville natale. Elle poursuit des études de sculpture à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, qui lui achètera ""Femme assise"" pour la prêter ensuite à sa ville d’origine. Elle rencontre à Paris, Bernard BUFFET et CESAR avec qui elle se lie d’amitié et dont elle devient la protégée. Elle obtient le second Grand Prix de Rome de sculpture en 1954, puis est pensionnaire pendant deux ans de la Casa Velasquez de Madrid. Artiste complète et discrète, Simone MAGNAN est avant tout sculptrice, on lui doit notamment les bustes du compositeur Georges ENESCO et du Président Gaston DOUMERGUE. Elle est aussi musicienne, poétesse, architecte. Elle dessine et peint de nombreux bestiaires, portraits et autoportraits, natures mortes, abstractions… Elle enseigne la sculpture à l’école des beaux-arts de Grenoble de 1974 à 1992. Cette œuvre est un dépôt du Fonds national d’Art Contemporain. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimone.fr Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Woman sitting"", 1958 sculpture made from Euville limestone with a Tuscan travertine plinth ""Woman sitting"" was originally located in Paul Mistral Park but today it can be seen in the middle of the Jardin des Plantes. Initially called ""The Thinker"" or ""Rest"", the work embodies calm and serenity. It’s a sculpture in the round, a three-dimensional work that unlike high and low reliefs is not physically attached to a background but placed on a plinth. Simone MAGNAN obtained a diploma as an interior decorator from the Fine Arts School in her hometown of Grenoble. She continued her studies as a sculptor at the Superior National School of Fine Arts in Paris. The school bought ""Woman sitting"" from the artist and loaned it to her hometown. In Paris, she met Bernard BUFFET, and CESAR becoming both his friend and protégée. She was awarded second place in the Grand Prix de Rome for sculpture in 1954 and became a border for two years at Casa Velasquez in Madrid. An all-round and discreet artist, Simone MAGNAN was above all a sculptor and notably made busts of the composer Georges ENESCO and President Gaston DOUMERGUE. She was also a musician, poet and architect. She drew and painted a great number of cattle pieces, portraits, self-portraits, still-lifes and abstract works… She taught sculpture at the Fine Arts School in Grenoble from 1974 to 1992. This work is on loan from the National Foundation for Contemporary Art The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.",,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 269,"""Monsieur Loyal"", 1968 d’Alexander CALDER (1898-1976)","Art et culture, Tourisme","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1943940667474,5.73195060552543,"Stabile en métal peint Initialement implanté au lycée André Argouges, ""Monsieur Loyal"" a rejoint en 1994 le parvis du Musée de Grenoble. Les lignes hérissées de la sculpture s’accordent parfaitement avec la sobriété de l'architecture du Musée, dont il devient pour le public un véritable signal. Son titre rappelle un personnage rendu populaire au Cirque de Paris par le français Georges LOYAL. L’assemblage de plaques métalliques boulonnées entre elles dessine des formes nettes aux contours découpés. Leur organisation, différente selon l'angle de vue, produit une dissymétrie dont le dynamisme illustre bien le goût de CALDER pour l'humour et la bonne humeur. Deux autres stabiles sont visibles dans la métropole grenobloise : ""Les Trois Pics"" devant la gare de Grenoble, et ""La Cornue"" sur le domaine universitaire de Saint-Martin-d'Hères. On peut voir également au musée de Grenoble un Mobile offert par l'artiste en 1970. Très tôt passionné par les matériaux de récupération, CALDER réalise à partir de 1930, à l'aide de fines plaques de métal découpé, des sculptures aériennes, mouvantes et colorées appelées Mobiles. En 1937, il invente leur opposé, les Stabiles : faits de grandes tôles peintes ancrées au sol, produits à échelle monumentale, entre 15 et 30 mètres de haut, ils s'intègrent parfaitement dans le milieu urbain. Pour les réaliser, l'artiste a recours à des fonderies où il fait réaliser ses modèles à partir de formats réduits. Cette œuvre est un dépôt de la Région Auvergne Rhône-Alpes et du Lycée Argouges à la Ville de Grenoble en 1993. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Mr Loyal"" , 1968 stabile made from painted metal Initially located at André Argouges High School, in 1994 ""Mr Loyal"" was moved to the entrance courtyard of the Musée de Grenoble. The spikey lines of the sculpture blend perfectly with the sobriety of the museum’s architecture and it has become a kind of signal for the visiting public. Its title refers to a character popularised at the Cirque de Paris by the Frenchman Georges LOYAL. The assemblage of metal plates bolted together creates distinct forms with cut-out contours. The way they are arranged depends on the angle you look at them and creates a dynamic dissymmetry that illustrates CALDER’s taste for humour and cheerfulness. Two other stabiles can be seen in Grenoble: ""Three Peaks"" in front of Grenoble station, and ""La Cornue"" on the campus of Saint-Martin-d'Hères university. You can also see a Mobile at the Musée de Grenoble that was donated by the artist in 1970. Fascinated by reclaimed materials very early on in his career, from 1930 onwards CALDER made some very ethereal, colourful, moving sculptures from fine sheets of cut-out metal called Mobiles. In 1937, he invented their opposite, the Stabiles: made from large painted metal sheets anchored into the ground. They were on a monumental scale, measuring between 15 and 20 metres high and integrating perfectly into the urban landscape. In order to make them the artist worked with foundries where he created his works from scale models. This work has been on loan to the town of Grenoble from the Auvergne Rhône-Alpes Region and Argouges High School since 1993. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- www.museedegrenoble.fr/1054-alexander-calder.htm http://campusdesarts.fr/project/la-cornue-calder-alexandre-1974/ - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. - I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998.",http://www.calder.org,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 270,"""Song of the mountains"", 1992-1993 d’Anthony CARO (1924–2013)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1957075991321,5.73377589936474,"Sculpture en acier Corten Dans le parc Albert Michallon, Anthony CARO prend appui sur les vestiges d’un des murs d’enceinte de la ville. A l’angle des remparts la sculpture articule différentes plaques d'une manière linéaire et continue. Son titre – ""Le chant des montagnes"" – évoque les hauteurs qui entourent Grenoble. Le sens de son mouvement descendant accentue l'effet de pesanteur. Le promeneur peut appréhender l’œuvre du dedans comme du dehors, et s’asseoir sous son arche pour profiter d’un point de vue original. ""Song of the mountains"" rappelle la série ""Table Pieces"" de 1989 qui épouse la forme d'une table et dont les arcs et les évidements s'enchaînent en cascade. Anthony CARO est considéré comme l'un des plus grands sculpteurs britanniques du XXe siècle, et joue un rôle essentiel dans le développement de la sculpture monumentale. Après ses premiers bronzes figuratifs de style expressionniste, il travaille l'acier à partir de 1960. Il réalise des compositions abstraites aux formes géométriques simples, composées de plaques de métal usinées, boulonnées ou soudées et souvent peintes de couleurs vives. Dans les années 1970, CARO mène une réflexion sur l'architecture et oriente son art vers un format monumental. Installées dans le tissu urbain ou en pleine nature, ses sculptures radicalement abstraites occupent l'espace avec puissance et légèreté. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble avec le soutien du ministère de la culture en 1992. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Song of the mountains"", 1992-1993 Sculpture made from Corten steel Anthony CARO used the remaining enclosure wall in Albert Michallon Park as a support for his work. Placed at the corner of the ramparts, the different plates that make up the sculpture articulate in a linear and continuous fashion. Its title – ""Song of the Mountains"" – evokes the hillsides around Grenoble. The downward movement of the piece accentuates the gravitational effect. Passers-by can experience the work both inside and outside or sit under its arch to enjoy an original viewpoint. ""Song of the Mountain""s is reminiscent of the ""Table Pieces"" series from 1989 that fitted around the shape of a table with a series of arc-shapes and hollows tumbling down the edges of the tables. Anthony CARO is considered as one of the greatest British sculptors of the twentieth century and played an essential role in the development of monumental sculpture. After his first figurative bronzes in expressionist style, in 1960 he began working with steel. He created abstract compositions with simple geometric forms made out of machined metal plates, bolted or soldered together and often painted in bright colours. In the 1970s, CARO turned his thoughts to architecture and his art evolved on a more monumental scale. Niched into the urban fabric or in the natural environment, his radically abstract sculptures occupy space with force and lightness. This work was commissioned by the town of Grenoble with the aid of the Ministry of Culture in 1992 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.museedegrenoble.fr/1055-anthony-caro.htm,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 271,"""Trois lignes indéterminées"", 1992 de Bernar VENET (1941)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1957522766035,5.73422592388957,"Sculpture en acier roulé Dans le parc Albert Michallon, l’œuvre de Bernar VENET bénéficie d’une situation privilégiée. Posée sur une pelouse en hauteur, la sculpture semble flotter et donne une impression de légèreté et de souplesse que contredit le matériau qui la compose. Les barres d'acier sont façonnées par l'artiste, accompagné par un métallurgiste, dans un atelier des Vosges, à l'aide d'un étau de plus de 20 tonnes. Chaque fois, VENET engage avec la matière un véritable combat, dont il ne sort pas toujours vainqueur car la torsion de l'acier n'est qu’en partie prévisible. Organisées en spirales, les trois barres s'inscrivent dans le paysage comme un paraphe de l'artiste. A ses débuts dans les années 1960, Bernar VENET est proche du Nouveau Réalisme. Il conçoit des monochromes noirs enduits de goudron, des reliefs en carton peints à la laque et des ""sculptures-volumes"" en charbon et graviers. Dès 1966, il devient le principal représentant de l'Art conceptuel en France, donnant plus d'importance à la conception de l'œuvre qu'à sa réalisation. En 1971, il cesse toute activité artistique. Il reprend ses travaux de recherche en 1976, et passe de l'image de la ligne à sa traduction en contre-plaqué, puis à sa définition dans l'espace avec les barres d'acier torsadé intitulées ""Lignes indéterminées"". Cette œuvre est un achat du Musée de Grenoble en 1999. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Three Indeterminate Lines"", 1992 Sculpture made from rolled steel The work by Bernar VENET enjoys a privileged location in Albert Michallon Park. Placed on a raised up grassy area, the sculpture appears to be floating in space and gives an impression of weightlessness and flexibility that contradicts the material used to make it. The steel bars were shaped by the artist with the help of a metal worker in a workshop in the Vosges using a vice weighing more than 20 tons. Each time he creates a work, VENET literally enters into combat with the material and he doesn’t always come out the winner as twisting the steel bars is never entirely predictable. Organised in spirals, the three bars are inscribed into the landscape almost as if they were the author’s signature. When he started out in the 1960s, Bernar VENET was influenced by the Nouveau Réalisme movement. He made black monochromes coated with tar, cardboard reliefs painted with gloss and “flying-sculptures” from charcoal and gravel. From 1966 on, he became the main representative of conceptual art in France, giving greater importance to conceiving the work than actually making it. In 1971, he stopped his artistic activity. He went back to his experimental works in 1976 and moved from the image of line to translating it into plywood, and finally defining it in space with the twisted steel bars entitled ""Indeterminate Lines"". This work was acquired by the Musée de Grenoble in 1999. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- www.museedegrenoble.fr - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.bernarvenet.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 272,"Statue équestre de Philis de la Charce, 1900 de Daniel CAMPAGNE (1851–1910)","Art et culture","5ème période : 1880 / 1925","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Jardin des Dauphins, Grenoble",45.19387039999999,5.720072200000004,"Statue en fonte de fer En 1899, le maire de Nyons ouvre une souscription pour ériger une statue de Phillis de la Charce, souvent appelée ""la Jeanne d'Arc du Dauphiné"". Philis de la Charce, née en 1654 dans les Alpes de Haute Provence, s'illustre en 1692 en organisant la résistance des populations de la région lorsque le prince Victor-Amédée II de Savoie s'empare du Dauphiné. C'est à cheval et l'épée à la main qu'elle aurait libéré Gap, le Diois et les Baronnies, à la tête d'une armée de paysans. Ses relations avec la Marquise de Sévigné la feront connaître à la cour du roi Soleil. Aujourd'hui, des rues à Grenoble, Nyons et Gap portent son nom. Le parisien Daniel CAMPAGNE, réalise une statue équestre très remarquée au Salon de 1900. La somme réunie par la souscription ne suffit pas à payer le fondeur, et c’est la Ville de Grenoble qui acquiert en 1904 la statue en fonte de fer. Trop monumentale pour être exposée au musée, elle est installée en 1913 à l'entrée du jardin des Dauphins. A la faveur de sa restauration en 2008, Phillis de la Charce retrouve son épée précédemment volée. Cette œuvre est un achat de la ville de Grenoble en 1904. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","Equestrian statue of Phillis de la Charce, 1900 made from cast iron In 1899, the Mayor of Nyons started a charity fund to erect a statue of Phillis de la Charce, often called ""the Joan of Arc of the Dauphiné"". Born in 1654 in the Alpes de the Haute Provence, Phillis de la Charce made a name for herself in 1692 by organising a popular local resistance movement when Prince Victor-Amadeus II of Savoy seized the Dauphiné region. It was on horseback, sword in hand that she freed Gap, the Diois and the Baronnies at the head of an army of peasants. Thanks to her relationship with the Marquise de Sévigné she was introduced to the court of the Sun King. Today, streets in Grenoble, Nyons and Gap are named after her. The Parisian Daniel CAMPAGNE created an equestrian statue that attracted much attention at the 1900 Salon. The monies gathered through the fund were not enough to pay the foundry worker and it was the town of Grenoble that acquired the cast iron statue in 1904. Too monumental to be shown at the museum, in 1913 it was installed at the entrance to the Jardin des Dauphins. Thanks to the 2008 restoration, Phillis de la Charce once again wields her previously stolen sword. This work was acquired by the town of Grenoble in 1904. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.",,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 273,"""Zuhaitz"", 1989 d’Eduardo CHILLIDA (1924-2002)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1958591213562,5.73309508857396,"sculpture en acier Corten Commandée à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, la sculpture ""Zuhaitz"" (Arbre en basque) est implantée au cœur de la végétation dans le parc Michallon en 1989. Soutenue par le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (M.R.A.P.), c'est la première commande publique française à Edouardo CHILLIDA artiste de renommée internationale. Cette sculpture puissante est en harmonie avec son environnement naturel, comme le sont souvent les œuvres monumentales de CHILLIDA. ""Zuhaitz"", arbre d'acier à quatre branches, est un symbole de fraternité entre les hommes, quelles que soient leurs origines ou leurs différences. Selon l’artiste, il a été conçu de façon ""élémentaire"" : un bloc d'acier dont la partie haute, une fois sectionnée et forgée, représente quatre branches. Sur le tronc, l'artiste a gravé : ""Né parmi les arbres, cet arbre de fer annonce que nous, les hommes, avons la même origine. Il exige la fraternité."" Le musée de Grenoble possède une autre sculpture de CHILLIDA intitulée ""Ikaraundi"" (grand tremblement en basque). Après des études d'architecture abandonnées en 1947, Eduardo CHILLIDA se consacre au dessin et à la sculpture. Dès 1951, il choisit l'abstraction avec des compositions qui associent le vide et la matière. Au cours de cette période il réalise ses premières sculptures en fer forgé. Le bois, la pierre, le béton et surtout les métaux sont ses matériaux privilégiés. Cette œuvre est une commande de la ville de Grenoble en 1989 sur proposition du M.R.A.P., avec le soutien du ministère de la culture La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Zuhaitz"", 1989 sculpture made from Corten steel by Eduardo CHILLIDA (1924-2004) Commissioned for the bicentenary of the French Revolution, ""Zuhaitz"" (Tree in Basque) was installed amidst the green vegetation in Michallon Park in 1989. Backed by the Movement Against Racism and for Friendship Between Peoples or M.R.A.P., it was the first French state commission from the internationally-renowned artist Edouardo CHILLIDA. This powerful sculpture is in perfect harmony with the natural environment as is often the case with monumental works by CHILLIDA. ""Zuhaitz"", a steel tree with four branches, is a symbol of fraternity between men, regardless of their origins and differences. According to the artist it was designed in an “elementary” way: the upper part of a block of steel, divided up and forged, represents four branches. On the trunk, the artist has engraved: ""Born among the trees, this iron tree declares that we, men, have the same origins. It demands fraternity."" The Musée de Grenoble owns another sculpture by CHILLIDA entitled ""Ikaraundi"" (great trembling in Basque). Eduardo CHILLIDA focused on drawing and sculpture after abandoning his architectural studies in 1947. From 1951 on, he moved towards abstraction with compositions that associated voids and matter. During this period he made his first wrought iron sculptures. Wood, stone, concrete and above all metals were his favourite materials. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1989 acting on a proposal from the M.R.A.P., with the aid of the Ministry of Culture The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",http://www.museedegrenoble.fr/1697-collections-en-ligne.htm,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 274,"""Couple"", 1993 d’Eugène DODEIGNE (1923- 2015)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1959931023767,5.733681890258,"Sculpture en pierre de Soignies Par sa monumentalité, ""Couple"" garde la mémoire des énormes pierres dans lesquelles ses formes ont été taillées. L'attitude lourde et chaloupée des personnages évoque les anciens monolithes, et renforce un sentiment de puissance dû au matériau et au traitement qu'il a subi. Les deux figures conservent la trace des outils qui ont servi à les dégager : le ciseau, la masse ou le disque. L’œuvre joue avec la lumière naturelle en alternant les surfaces lisses et les zones rugueuses, les sillons verticaux et les reliefs obliques, les parties en creux et les espaces aplanis. Eugène DODEIGNE est initié à la taille directe par son père tailleur de pierre. Après des cours de dessin et de modelage, il réalise autour de 1955 ses premières sculptures, lisses et épurées aux volumes denses. DODEIGNE travaille le bois, la pierre de lave et le bronze. Il privilégie cependant la pierre de Soignies issue de la province du Hainault en Belgique, en raison de ses reflets bleutés, sa dureté et son aptitude à capter la lumière. Au début des années 60, sa pratique évolue. Il expérimente la technique de la pierre éclatée. Dans de gros blocs quadrangulaires il dégage des formes anthropomorphiques, préalablement dessinées. Cette œuvre a été acquise par la Ville de Grenoble, grâce à la générosité de l’artiste, avec le soutien de Schneider Electric et la participation du Fonds Régional d’Acquisition pour les Musées en 1998. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Couple"", 1993 Sculpture made from Soignies stone Through its monumentality, ""Couple"" perpetuates the memory of the enormous blocks of stone from which it was carved. The heavy waddling stance of the characters here evokes ancient monoliths and reinforces a feeling of force due to the material and the treatment that it has undergone. The two figures still have traces of the tools used to create them: chisel, sledgehammer or disk. The work plays with the natural light by alternating smooth surfaces with rougher ones, vertical grooves with oblique relief, hollow parts with flattened out areas. Eugène DODEIGNE was taught stone carving by his father who was a stonemason. After taking drawing and modelling lessons, around 1955 he made his first sculptures, smooth and pared down with dense volumes. DODEIGNE WORKED with wood, lava stone and bronze but above all he favoured Soignies stone from the Hainault region in Belgium. He appreciated its blue highlights, its hardness and its capacity for catching the light. In the early 60s, his artistic practice evolved. He began experimenting with the shattered stone technique. From huge quadrangular blocks he uncovered anthropomorphic forms that he had sketched beforehand. This work was acquired by the town of Grenoble in 1998, thanks to the generosity of the artist, with the support of Schneider Electric and the participation of the Regional Fund for Museum Acquisition The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.jeanbrolly.com/artiste/eugene-dodeigne/,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 275,"""Conversation"", 1991 de George RICKEY (1907-2002)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1962788834273,5.73352281482889,"Sculpture en acier inoxydable RICKEY a choisi lui-même l'implantation et l'orientation de son œuvre, dans le parc Albert Michallon, en fonction du cours de l'Isère et des vents dominants. ""Conversation"" est composée de deux L réunis autour d'un axe par leur petit côté et fixés sur un roulement à billes. Les éléments et le support ont été réalisés dans l'atelier américain de l'artiste tandis que l'assemblage s'est fait sur place. L'énergie éolienne modifie en permanence la position des formes entre elles. ""Conversation"" est en harmonie avec son environnement naturel, recherche constante de l’artiste. Il ne cherche pas à imiter la nature mais à connaître l'origine du mouvement des branches d'arbres, de la fuite des nuages, du lever et du coucher du soleil ou encore du rythme des marées. La construction de chaque œuvre suppose une étude des problèmes de gravité et d'équilibre et une connaissance approfondie des lois de la mécanique. À l'origine, l'artiste souhaitait intituler cette œuvre ""Bonjour Monsieur Malevitch, Bonjour Monsieur Mondrian"", en hommage aux deux grands artistes du XXe siècle inspirés par la géométrie. Influencé par les Mobiles de CALDER, George RICKEY se consacre dès 1949 à la sculpture en orientant ses choix vers le cinétisme et les matériaux industriels. À partir des années 1990, ses compositions aux formes géométriques simples seront toujours animées et presque exclusivement réalisées en acier. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1991. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Conversation"", 1991 Sculpture made from stainless steel RICKEY chose the location of this work in Albert Michallon Park himself, and also decided which direction it faced according to the flow of the Isère and the dominant winds. ""Conversation"" is made up of two L shapes mounted on a central axis, turned on their short side and fixed onto ball bearings. The different elements and the base were made in the artist’s American workshop and the work was assembled in-situ. Wind power constantly modifies the position of the forms among themselves. ""Conversation"" is in harmony with its natural environment, something that the artist was constantly looking for. He didn’t try to imitate nature but rather to understand the origins of the movement of branches, the fleeting clouds, sunrise and sunset or furthermore the rhythm of the tides. Constructing each work required him to study problems of gravity and equilibrium and have an in-depth knowledge of the laws of mechanics. Originally, the artist wanted to call this work ""Hello Mr Malevich, Hello Mr Mondrian"", in memory of two great twentieth century artists who were also inspired by geometry. Influenced by CALDER’S Mobiles, from 1949 on George RICKEY devoted himself to sculpture and moved towards the use of kinetics and industrial materials. From the 1990s onwards, his compositions, made up of simple geometric forms, were always animated and almost exclusively made of steel. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1991 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. - www.museedegrenoble.fr/1053-le-parc-de-sculptures.htm ",http://www.georgerickey.org,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 276,"""Etoile polaire"", 1972-1973 de Mark di SUVERO (1933)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1944277497809,5.73189813439279,"Sculpture en poutres d’acier Avec ses 15 tonnes, ses 23 mètres de haut et ses 18 mètres d'envergure,"" Étoile polaire"" s’affirme comme une véritable écriture dans l'espace, indissociable du musée de Grenoble. Installée à la Villeneuve en 1977, puis sur le parvis du musée en 1993, elle appartient à l'imposant ensemble de structures architecturales que di SUVERO conçoit pour occuper l'espace urbain. Enserrant le vide, trois poutres obliques transmettent leur énergie à une poutre verticale lancée vers le ciel, par l'intermédiaire du nœud central. Le jeu des câbles, auxquels l'artiste a recours dans ses sculptures monumentales, matérialise l'extrême tension supposée entre les axes de la structure. La simplicité formelle de cette œuvre entre en parfaite harmonie avec l'architecture minimale du Musée et les matériaux qui la composent. Réalisée à Chalon-sur-Saône avec cinq autres sculptures, elle a été exposée au Jardin des Tuileries à Paris. Installé à New York en 1957, Mark di SUVERO réalise ses premières sculptures à l'aide de débris de bois et d'objets de récupération. Ces œuvres laissent place à partir de 1966 à des installations monumentales construites en acier avec le recours de grues et de presses. Il travaille fréquemment dans des casses, des parkings, des aciéries, ou encore en plein air. Au début des années 1970, s'opposant à la guerre du Vietnam, Mark di SUVERO quitte les États-Unis et s'installe en Europe. Cette œuvre est un dépôt du Fonds National d’Art Contemporain en 1975. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Polar Star"", 1972-1973 sculpture made from steel beams Weighing 15 tons, measuring 23 metres high and 18 metres wide, ""Polar Star"" appears to be a statement in space, inseparable from the Musée de Grenoble. Installed at La Villeneuve in 1977 and then in the front of the museum in 1993, it is one of an imposing group of architectural structures that di SUVERO designed to occupy the urban landscape. Enclosing a void, three diagonal beams transmit their energy via a central junction, to a vertical beam pointing upwards towards the sky. The cables, often used by the artist in his monumental sculptures, materialise the extreme tension between the different axes of the structure. The formal simplicity of this work is in perfect harmony with the museum’s minimalist architecture and the materials used to build it. Made in Chalon-sur-Saône along with five other sculptures, it was exhibited in the Jardin des Tuileries in Paris. Mark di SUVERO settled in New York in 1957 and made his first sculptures from bits of wood and reclaimed objects. From 1966 on, this work led the way for some monumental installations built from steel with the help of cranes and presses. He frequently worked in breaker’s yards, car parks, and steelworks or out in the open air. Opposed to the Vietnam War, in the early 1970s Mark di SUVERO left the United States to settle in Europe. This work has been on loan from the National Foundation for Contemporary Art since 1975. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- www.museedegrenoble.fr/1053-le-parc-de-sculptures.htm - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.spacetimecc.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 277,"""Duna"", 1991 de Marta PAN (1923 – 2008)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1956487217099,5.73287737672742,"Sculpture en granit rose Pesant plus de 20 tonnes si l'on inclut le socle, ""Duna"" est composée de cinq disques de trois mètres de diamètres posés sur la tranche et appuyés les uns contre les autres en leur sommet. Symbolisant le Danube (Duna en hongrois) et ses affluents, c'est-à-dire l'espoir d'une unité politique prochaine, l'œuvre est commandée par l'État français en 1990 pour l'offrir à la Hongrie. Prévue pour la ville de Budapest où elle n'a pas trouvé sa place, son implantation dans le parc Albert Michallon illustre cette déclaration de l'artiste : ""L'espace attend l'objet pour être déterminé. Il ne l'attend pas pour être occupé. Il l'attend pour être perçu par rapport à lui, dimensionné, proportionné, senti"". L'artiste a réalisé une autre sculpture, visible à Grenoble, intitulée ""Sculpture"", en 1968 au titre du 1% artistique de la construction de la Maison de la Culture. Marta PAN, d'origine hongroise, s'installe en 1947 à Paris où elle entre à L’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Elle fait alors la connaissance de BRANCUSI et de LEGER et fréquente l’atelier de LE CORBUSIER. Elle y rencontre André WOGENSCKY, futur architecte de la Maison de la Culture de Grenoble, qu’elle épouse en 1952. Sa conception de la sculpture liée à l'architecture ou à l'espace environnant la conduit à travailler sur des réalisations qui s'articulent autour d'un espace paysager, comme ""Sculpture flottante"" de 1961, déposée sur le plan d'eau du Krôller-Müller Museum d'Otterlo en Hollande, ou celle réalisée pour la Maison de la Culture de Grenoble. Elle réalise également des sculptures en bois, selon la technique de la taille directe, parmi lesquelles ""Teck"" en 1956 qui inspire un ballet à Maurice BEJART. Cette œuvre est un dépôt du Fond national d’Art Contemporain en 1993. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Duna"", 1991 Sculpture made from pink granite Weighing more than 20 tons including the base, ""Duna"" is made up of five disks measuring three metres in diameter, placed on their edge and leaning against each other. Symbolising the Danube (Duna in Hungarian) and its tributaries, or in other words the hope of a near future political unity, the work was a gift from French to Hungary in 1990. Intended for the town of Budapest (where it never ended up), its location in Albert Michallon Park illustrates perfectly this statement from the artist: ""The space waits for the object in order to be determined, it doesn’t wait for it in order to exist. It waits to be perceived in relationship to it, dimensioned, proportioned and experienced"". Another sculpture by the artist can also be seen in Grenoble, ""Sculpture"", made in 1968 with 1% funding from the Maison de la Culture. Marta PAN, of Hungarian origin, settled in Paris in 1947 where she attended the Superior National School of Fine Arts. It was there that she met BRANCUSI and LEGER and frequented LE CORBUSIER’S studio. It was also where she met André WOGENSCKY a future architect at the Maison de la Culture in Grenoble, whom she married in 1952. Her vision of sculpture linked to architecture or the surrounding space led her to work on pieces centred around a landscaped area, like ""Floating Sculpture"" from 1961 which was located on a lake at the Krôller-Müller Museum in Otterlo Holland, or the one made for the Maison de la Culture in Grenoble. She also made sculptures from wood using a direct carving technique, including ""Teck"" in 1956 that was the inspiration for a ballet by Maurice BEJART. This work has been on loan from the National Foundation for Contemporary Art since 1993. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- www.museedegrenoble.fr/1053-le-parc-de-sculptures.htm - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. - Serge Lemoine, avec la collaboration de Marianne Le Pommeré, ""Image d'une collection. Musée de Granoble"", RMN et Musée de Grenoble ",http://www.pan-wogenscky.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 278,"""Orphée"", 1948 d’Ossip ZADKINE (1890 –1967)","Art et culture","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Parc Albert Michallon, Grenoble ",45.1957461776726,5.73277480848036,"Sculpture en bronze patiné Situé dans le parc Albert Michallon, la sculpture représente Orphée ""au fier profil d'oiseau"", fendu en deux, d'où jaillit la lyre et son faisceau de cordes. La main droite, fixée au bout d'un avant-bras décroché de l'épaule, tient l'instrument tandis que la gauche semble esquisser un salut. Évidements et décrochements créent une multiplication des plans qui inscrit l'œuvre dans la lignée du cubisme. Dans son texte ""Le maillet et le ciseau"" écrit en 1968, l'artiste raconte qu'après avoir achevé cet ""Orphée"", il découvre un morceau de bois en forme de double fourche ressemblant à sa sculpture, qu’il conserva dans son atelier jusqu'à sa mort. Les personnages qui inspirent ZADKINE sont le plus souvent empruntés aux grands mythes universels, tel un premier ""Orphée"" en bois d'orme réalisé entre 1928 et 1930. Il en fera six autres versions, la dernière datant de 1961. Sculpteur d'origine russe, ZADKINE arrive à Paris en 1909 pour parfaire sa pratique. Son engouement pour la taille directe en fait l'un des représentants majeurs de cette technique remise à l'honneur au début du XXe siècle. Après avoir subi l'influence du Cubisme, il s'intéresse tour à tour à la statuaire grecque et romaine, à l'art africain, ou encore aux formes romanes et gothiques. ZADKINE est admirablement représenté dans la collection du musée de Grenoble avec ""Le Faune"" et ""Tête de jeune fille"" achetés en 1921 par ANDRY-FARCY, ""Torse de femme"" acquis en 1933 et enfin ""Le Prophète"", offert en 1938 par l'artiste lui-même. Cette œuvre est un dépôt du Fonds National d’Art Contemporain en 1994. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Orpheus"",1948 Sculpture made from bronze with patina Situated in Albert Michallon Park, the sculpture represents Orpheus ""in profile like a proud bird"", split down the middle with the lyre and its chords seemingly bursting out of this divide. His right hand, fixed onto the end of a forearm detached from the shoulder, is holding the instrument whilst the left hand seems to be waving to us. Hollows and niches create a multitude of planes inscribing this work firmly in the cubist lineage. In his text ""the mallet and the chisel"" written in 1968, the artist tells how after having finished this ""Orpheus"", he discovered a piece of wood in the shape of a double fork resembling his sculpture. He kept it in his workshop until he died. The characters that inspired ZADKINE were more often than not taken from great universal myths such as the first ""Orpheus"" made from elm wood between 1928 and 1930. He made 6 other versions, the last one dating to 1961. A sculptor of Russian origin, ZADKINE came to Paris in 1909 to perfect his art. His passion for direct sculpting made him one of the main representatives of the technique that saw a revival in the early twentieth century. After having been influenced by Cubism, he became interested in Greek and Roman statuary, African art, or furthermore Romanesque and Gothic forms. ZADKINE is well-represented in the Musée de Grenoble collection with ""The Faun"" and ""the Head of a Young Girl"" bought in 1921 by ANDRY- FARCY, ""Woman’s Torso"" acquired in 1933 and finally ""The Prophet"", donated in 1938 by the artist himself. This work has been on loan from the National Foundation for Contemporary Art since 1994 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- www.museedegrenoble.fr - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.zadkine.paris.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 279,"""Naissance d'une chose intérieure"", 1967 d’Ivan AVOSCAN (1928-2012)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1598311143524,5.724775610692,"Sculpture en pierre Pouillenay (Bourgogne) Implantée dans le village olympique, cette œuvre évoque le temps des origines. Deux immenses blocs de pierre enserrent un troisième, plus petit, aux contours arrondis. Une large ouverture est creusée dans le flanc de l’un d’entre eux pour recevoir, telle une matrice, une forme ronde de plus petite taille. Dans cet ensemble massif, un dialogue fécond s'instaure entre les vides et les pleins, les masses imposantes et les anfractuosités, les ombres et les surfaces baignées par le soleil. Cette sculpture aux formes cyclopéennes illustre l’originalité du langage plastique d’Ivan AVOSCAN, traduisant son monde intime et secret, faisant écho à la méditation et aux forces telluriques. Trois éléments fondamentaux définissent son œuvre : l'esprit d'ordre, le goût de la géométrie et l'amour de la pierre. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au Village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Après avoir découvert RODIN, BOURDELLE, BRANCUSI et ZADKINE, les grands maîtres de la sculpture moderne, Ivan AVOSCAN rencontre Germaine RICHIER qui lui fait prendre conscience de sa propre voie. Se détachant toutefois peu à peu de la figuration, il se consacre à partir du début des années 60 à la création d'œuvres monumentales dans l'espace public, dont la plus connue matérialise les «Portes du soleil» sur une aire d'autoroute près de Montélimar. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Birth of Something Inside"", 1967 Sculpture made from Pouillenay stone (Burgundy) Situated in the Olympic village this work evokes the origins of time. Two huge stone blocks enclose a third smaller one with rounded edges. A large opening has been made in the side of one of the blocks to contain like a matrix, a smaller rounded form. In this huge ensemble, a fecund dialogue is put in place between the voids and filled in spaces, the imposing volumes and the nooks and crannies, the darker areas and the surfaces bathed in light. This sculpture, made of huge forms, illustrates the originality of AVOSCAN’S formal language, translating his private and secret world, echoing the notion of meditation and telluric forces. Three fundamental elements define his work: the spirit of order, a taste for geometry and a passion for stone. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park… After having discovered RODIN, BOURDELLE, BRANCUSI and ZADKINE, the great masters of modern sculpture, Ivan AVOSCAN met Germaine RICHIER who helped him find his own artistic pathway. However, moving little by little away from figuration, from the early 60s onwards he devoted himself to creating monumental works in public spaces. The most well-known piece embodies the “Gateway to the sun” on a motorway service area near Montélimar. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",http://www.avoscan.eu,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 280,"VIT VITTT, 2004 de Julien BLAINE (1942) et Rudy RICCIOTTI (1952)","Art et culture","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1571387494175,5.73302258246332,"Lettres et miroirs en inox A l’occasion de l’extension du centre commercial Grand place, Julien BLAINE et Rudy RICCIOTTI ont imaginé un environnement artistique pour la station de tramway Pôlesud-Alpexpo. Sur les murs peints en noir, de grandes lettres découpées dans l’inox se réfléchissent les unes les autres de part et d’autre du tramway et reflètent également les piétons traversant la station. Dans un jeu de miroirs se répondent des fragments de textes poétiques héritiers de la poésie dadaïste et futuriste, affranchis de l’orthographe et pouvant être lu comme un « palindrome abstrait ». Rythmée par les événements qui animent la station, l’œuvre de BLAINE et RICCIOTTI invite à un voyage poétique. Cet environnement a été réalisé dans le cadre de la démarche « Grenoble, ville/objet culturel » menée par la Ville de Grenoble en partenariat avec le MAGASIN, Centre national d’art contemporain. Julien BLAINE, poète et performer, est un inventeur d'espaces de liberté. Il a participé notamment, à la fondation de Libération, du Centre International de Poésie à Marseille, et des rencontres Internationales de Poésie de Tarascon. Rudy RICCIOTTI, architecte de renommée internationale, est l’auteur de nombreuses réalisations dont le Rock Stadium de Vitrolles en 1990, la Passerelle de la paix à Séoul en 2000, et le MuCEM de Marseille en 2013. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble, du Syndicat Mixte des Transports en Commun et de Corio-Alpes en 2004 La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de L’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""VIT VITTT"", 2004 Letters and mirrors made of stainless steel by Julien BLAINE (1942) and Rudy RICCIOTTI (1952) As part of the extension project for the Grand Place shopping centre, Julien BLAINE and Rudy RICCIOTTI created an artistic environment for the Pôlesud-Alpexpo tramway station. On the black painted walls, large letters cut out of stainless steel reflect back from both sides of the tramway whilst at the same time reflecting the pedestrians walking through the station. Fragments of texts inherited from dada and futurist poetry resonate together in this play of mirrors. The work frees itself from any concern with spelling and is also capable of being read as an “abstract palindrome”. Constantly changing with the comings and goings of station life, BLAINE and RICCIOTTI’S work invites us to take a poetic journey. This environment was created within the framework of “Grenoble, cultural town/objet” led by the town of Grenoble in partnership with Le MAGASIN, Centre national d’art contemporain. Julien BLAINE, a poet and performer, invents spaces of freedom. He notably participated in founding Libération, the International Centre for Poetry in Marseille, and the Rencontres Internationales de Poésie de Tarascon. Rudy RICCIOTTI, an architect of international renown, is the author of a number of creations including the Rock Stadium in Vitrolles in 1990, La Passerelle de la Paix (Skyway of Peace) in Seoul in 2000, and the MuCEM in Marseille in 2013. This work was commissioned by the town of Grenoble, the Syndicat Mixte des Transports en Commun and Corio-Alpes in 2004 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",http://rudyricciotti.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 281,"""Le jardin des dragons et des coquelicots"", 2004 de Dominique Gonzalez-Foerster (1965)","Art et culture","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1722303695393,5.73271576352541,"Environnement artistique ""Le Jardin des dragons et des coquelicots"" a été conçu par l’artiste comme un terrain de jeu ou d'aventure, un parc de sculptures. Sa composition hétéroclite rassemble plusieurs éléments dont la plupart sont issues des nombreux voyages de l’artiste au Japon, en Chine, Corée, Inde, Cuba, Brésil… ou de sa jeunesse à Grenoble. Ce jardin, fortement autobiographique, se développe devant l'extension de la Maison de la culture, conçue par l'architecte Antoine STINCO inaugurée en 2004. L’artiste a également voulu rendre hommage à l’œuvre de Marta PAN, sculpture qui accompagne la construction de la Maison de la culture en 1968 dont l’architecte est André WOGENSKY. Dominique GONZALEZ-FOERSTER a suivi les enseignements de l’école supérieure d’art de Grenoble et de l’Ecole du MAGASIN-Centre National d’Art Contemporain. Plasticienne, cinéaste et vidéaste, elle explore la mémoire vivante du cinéma, de la littérature, de l’architecture et de la musique. Elle se fait connaître dans les années 90 par ses Chambres, espaces intimes transfigurés en installations. Artiste majeure de la scène française, lauréate du prix Marcel Duchamp en 2002, elle participe à de nombreuses manifestations internationales. En 2015, le centre Georges Pompidou lui consacre une rétrospective intitulée ""Dominique GONZALEZ-FOERSTER-1887–2058"". Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble et de la Direction régionale des Affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes en 2004 au titre de la procédure du 1% artistique de l’extension de la Maison de la Culture. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""The Garden of Dragons and Poppies"" Artistic environment, 2004 ""The Garden of Dragons and Poppies"" was designed by the artist as an adventure playground, a sculpture park. Its varied composition brings together several elements most of which come from the artist’s numerous journeys to Japan, China, Korea, India, Cuba, Brazil… or from her youth in Grenoble. This strongly autobiographical garden spreads out in front of the extension to the Maison de la culture, designed by the architect Antoine STINCO and inaugurated in 2004. The artist equally wanted to pay homage to the work of Marta PAN, a sculpture that accompanied the construction of the Maison de la culture in 1968, designed by the architect André WOGENSKY. Dominique GONZALEZ-FOERSTER trained at the Superior School of Art in Grenoble and at LE MAGASIN-Centre National d’Art Contemporain School. Plastic artist, film and video maker, she explores the living memory of cinema, literature, architecture and music. She became known in the 1990s for Bedrooms (Chambres), private spaces transfigured into installations. A key artist on the French art scene, laureate of the Marcel Duchamp Prize in 2002, she has participated in a number of international events. In 2015, the Centre Georges Pompidou held a retrospective of her work entitled ""Dominique GONZALEZ-FOERSTER 1887–2058"". This work was commissioned by the town of Grenoble and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate in 2004 with 1% funding from the extension to the Maison de la Culture. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- www.centrepompidou.fr - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",http://www.dgf5.com/,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 282,"""Rythme héroïque VIII"", 1967-1968 de Berto LARDERA (1911–1989)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1737912811688,5.73489843322506,"Sculpture en acier Corten et acier inoxydable Face au Conservatoire de Grenoble, ""Rythme héroïque VIII"" est composée de larges plaques d'acier, comme découpées aux ciseaux, qui se croisent à angle droit. Les plans s'inscrivent dans l'espace, laissant circuler le regard à travers eux. Cette remarquable simplicité du système de construction n'entame pas la richesse des propositions optiques. Les différences de teintes entre l'acier Corten et l'acier inoxydable introduisent un jeu subtil de couleurs et de variations de lumière. Fils d'un ingénieur naval à la Spezia, Berto LARDERA étudie à l'Université de Florence. Il découvre la sculpture et la peinture contemporaines lors de deux séjours parisiens en 1929 et 1935. Après avoir expérimenté divers matériaux et techniques dans son atelier de Florence, il présente sa première sculpture en 1939. Il s'installe à Paris en 1947. Privilégiant entre 1942 et 1947 une sculpture à deux dimensions, LARDERA retrouve à partir de 1948 la troisième dimension au moyen de plans métalliques perpendiculaires ou obliques, rigoureusement organisés entre eux par des rapports de pleins et de vides. Dans les années 1950, il commence des séries de sculptures monumentales dont beaucoup seront installées dans des espaces publics. Le Musée de Grenoble possède dans ses collections une œuvre de la série des ""Occasions dramatiques"" de 1952. Cette œuvre est une commande de la Ville et de la Direction régionale des Affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes en 1967-1968 au titre de la procédure 1% artistique du Conservatoire de Grenoble. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Heroic Rhythm VIII"" Sculpture made from Corten and stainless steel, 1967-1968 Facing the Conservatory of Grenoble, ""Heroic Rhythm VIII"" is made up of large plates of steel that look as if they have been cut out with scissors and coming together at right angles. The different planes are inscribed into space, allowing the gaze to circulate through them. This remarkably simple construction system does not lessen the richness of the visual possibilities here. The difference in shades between the Corten steel and the stainless steel adds a subtle play of colours and light variations. Son of a naval engineer from La Spezia, Berto LARDERA studied at the University of Florence. He discovered contemporary sculpture and painting during two trips to Paris in 1929 and 1935. After having experimented with a number of different materials and techniques in his studio in Florence, he presented his first sculpture in 1939. He settled in Paris in 1947. Favouring two-dimensional sculpture between 1942 and 1947, from 1948 onwards LARDERA discovered the third dimension using perpendicular or oblique metal planes, rigorously organised to create a dialogue between solid areas and voids. In the 1950s, he began a series of monumental sculptures many of which were installed in public spaces. The Musée de Grenoble collection houses a work from the ""Dramatic Occasions"" series from 1952. This work was commissioned by the town of Grenoble and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate in 1967-1968 with 1% funding from the Conservatory of Grenoble. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. - I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998.",http://www.museedegrenoble.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 283,"""Microcosme – Macrocosme"", 1967 de Yasuo MIZUI (1922-2015)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1624875186839,5.72548490308608,"mur en pierre de Castillon du Gard MIZUI entame dès 1963 une série de murs de pierre qui semblent, comme au Stade Olympique de Tokyo, marqués par des empreintes de fossiles. Les motifs et les paysages abstraits découpés dans la pierre chaude et dorée de ""Microcosme-Macrocosme"" illustrent une conception asiatique du tracé et du geste. Bien que purement abstraites, les spirales du mur principal symbolisent, dans un désordre apparent, les tumultes des émotions humaines, celle du Microcosme. La deuxième partie du mur illustre la puissance et la beauté de la nature et du monde visible, le Macrocosme qui nous entoure. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Les recherches artistiques de Yasuo MIZUI, empreintes de ses qualités d'ingénieur, cherchent à s'intégrer dans l'espace urbain en participant à l'environnement architectural. S'intéressant aux fossiles et au mouvement des saisons, il est principalement influencé par la calligraphie et les estampes japonaises. Ses premières œuvres évoquent des formes tourmentées et baroques, puis l’artiste se libère d’un certain académisme et évolue vers des formes abstraites avec une grande économie de moyens. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Microcosm – Macrocosm"", 1967 Wall made from Castillon du Gard stone, From 1963 on, MIZUI started on a series of stone walls that similarly to the Olympic Stadium in Tokyo, look as if they have been marked by fossil imprints. The motifs and the abstract landscapes cut into the hot golden stone of ""Microcosm-Macrocosm"" illustrates an Asiatic conception of line and gesture. Although they are completely abstract, the clearly disordered spirals on the main wall symbolise the tumultuous nature of human emotions, those of the Microcosm. The second part of the wall illustrates the force and beauty of nature and the visible world, the Macrocosm that surrounds us. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park… Yasuo MIZUI’S artistic experiments, benefiting from his savoir-faire as an engineer, are concerned with integrating into the urban space by participating in the architectural environment. Interested in fossils and the changing seasons, he was mainly influenced by calligraphy and Japanese prints. His first works evoked tormented Baroque forms, then the artist freed himself from a certain academism and evolved towards more abstract forms with a greater economy of means. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 284,"""Sculpture"", 1968 de Marta PAN (1923–2008)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1726001681293,5.7329764236547,"Sculpture en béton (Schockbéton) ""Sculpture"" est une composition abstraite aux formes courbes et pures, créée en écho à l’architecture de la Maison de la Culture. Marta PAN l’envisageait comme deux mains jointes légèrement décalées quand André WOGENSCKY la percevait comme une « forme complémentaire » où le vide et le plein créent « l’unique ». Dès les années 1950, l’artiste crée des formes doubles, métaphore du couple. L’univers selon Marta PAN est en effet binaire. Souvent ses œuvres en deux parties se complètent pour former des sculptures à « charnières». Une autre sculpture de l’artiste, intitulée ""Duna"", est dans le parc Albert Michallon qui borde le Musée de Grenoble. Marta PAN, d'origine hongroise, s'installe en 1947 à Paris où elle entre à l' Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Elle fait alors la connaissance de BRANCUSI et de LEGER et fréquente l’atelier de LE CORBUSIER. Elle y rencontre André Wogenscky, futur architecte de la Maison de la Culture de Grenoble, qu’elle épouse en 1952. Sa conception de la sculpture liée à l'architecture ou à l'espace environnant la conduit à travailler sur des réalisations qui s'articulent autour d'un espace paysager, comme ""Sculpture flottante"" de 1961, déposée sur le plan d'eau du Krôller-Müller Museum d'Otterlo en Hollande, ou celle réalisée pour la Maison de la Culture de Grenoble. Elle réalise également des sculptures en bois, selon la technique de la taille directe, parmi lesquelles ""Teck"" en 1956 qui inspire un ballet à Maurice BEJART. Cette œuvre est une commande de la Ville et de la Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes au titre de la procédure du 1% artistique de la Maison de la culture. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de L’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Sculpture"" Concrete sculpture (Schockbéton), 1968 ""Untitled"" is an abstract composition of pure curved forms, created in resonance with the architecture of the Maison de la Culture. Marta PAN saw the piece as two hands coming together but not quite touching whilst André WOGENSCKY perceived it as a “complementary form” where hollow and solid elements join together to create “one”. From the 1950s on, the artist created double forms as a metaphor for couples. According to Marta PAN the universe is indeed binary. Often, her two-part works complement each other and form “transitional” sculptures. Another sculpture by the artist, entitled ""Duna"", can be seen in Albert Michallon Park that runs alongside the Musée de Grenoble. Marta PAN, of Hungarian origin, settled in Paris in 1947 where she attended the Superior National School of Fine Arts. It was there that she met BRANCUSI and LEGER and frequented LE CORBUSIER’S studio. It was also where she met André Wogenscky, a future architect at the Maison de la Culture in Grenoble, whom she married in 1952. Her vision of sculpture linked to architecture or the surrounding space led her to work on pieces centred around a landscaped area, like ""Floating Sculpture"" from 1961 which was located on a lake at the Krôller-Müller Museum in Otterlo Holland, or the one made for the Maison de la Culture in Grenoble. She also made sculptures from wood using a direct carving technique, including ""Teck"" in 1956 that was the inspiration for a ballet by Maurice BEJART. This work was commissioned by the town and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate with 1% funding from the Maison de la Culture The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",http://www.pan-wogenscky.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 285,"""Mur–Fontaine"", 1967 d’Ervin PATKAÏ (1937–1985)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Urbain (Mobilier Urbain)",,45.1629632173938,5.72677834299473,"Sculpture en béton blanc Dans l’espace qui relie la ferme Prémol au quartier du Village Olympique, ""Mur-Fontaine"" opère une rupture visuelle. L’artiste emploie une technique originale en superposant des plaques de béton armé préalablement moulées dans des strates de polystyrène. Il crée ainsi un ensemble esthétique paraissant instable, mouvant, prêt à s'effondrer, mais qui par sa verticalité évoque l’architecture des cathédrales. Par le jeu subtil des pleins et des vides, captant le regard, la lumière pénètre par endroits pour mieux être «brisée» par ailleurs. Placé entre la fontaine et le mur, le passant devient lui-même acteur de l’œuvre et participe au dialogue formel qui s'établit entre ces deux éléments. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Installé à Paris après les événements de Budapest de 1956, Ervin PATKAÏ oriente ses recherches sur l’espace urbain. Soucieux d'être associé aux prémices de programmes architecturaux et de réaliser une œuvre monumentale qui raisonne avec l'environnement, il participe aux réflexions engagées pour les Villes Nouvelles de Marne-la-Vallée, Saint-Quentin en Yvelines et l'Isle-d'Abeau. Cette œuvre est une commande de la ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Wall-Fountain"", 1967 Sculpture made from white concrete In the area that links Ferme Prémol to the Olympic Village, ""Wall-Fountain creates"" a visual break. The artist used an original technique, superposing blocks of reinforced concrete formed using polystyrene moulds. In this way, he created an aesthetic ensemble that appears unstable, moving, ready to fall, but which though its verticality evokes traditional cathedral architecture. Through the subtle play of solid and open areas that catches our eye, the light penetrates in some places only to be “broken” in others. Located between the fountain and the wall, passers-by become actors in the work and participate in the formal dialogue created between these two elements. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park… Ervin PATKAÏ moved to Paris after the events in Budapest in 1956 and focused his work on experimenting with urban space. Concerned with being involved in the budding architectural programs at the time and in creating a monumental work that entered into a dialogue with the environment, he participated in the elaboration of the project undertaken for the New Towns of Marne-la-Vallée, Saint-Quentin in the Yvelines and Isle-d'Abeau. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 286,"""Les Géants"", 1978-80 de Klaus SCHULTZE (1927)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1629149674885,5.73940020133775,"Sculpture en béton, briques émaillées et vernissées La Ville de Grenoble a souhaité engager un dialogue harmonieux entre l'aménagement urbain, paysager et l’architecture du quartier de la Villeneuve. C’est dans ce contexte que Klaus SCHULTZE conçoit une place de près de 250 mètres de long et de 40 mètres de large. Jouant avec la notion d'échelle, il réalise une douzaine de grandes sculptures qui nous racontent une histoire : né de la terre, un couple de géants s'éveille et entame une promenade dans notre univers. L'homme s'assied pour dessiner à l'ombre des arbres. Puis, d'autres géants apparaissent ; ils se reposent profitant du soleil près d'un mini-amphithéâtre. Ils semblent étonnamment à l'aise parmi la foule lilliputienne. Leur déambulation s'achève, le couple s'efface, disparaît dans le sol. La femme, étonnée, jette un dernier regard sur notre monde... Monumentalité, polychromie, volumes sphériques, proportions surprenantes et passion pour le corps humain constituent les fondements du vocabulaire plastique de Klaus SCHULTZE. Potier et céramiste de formation, originaire de Francfort-sur-le-Main, il devient «bâtisseur-sculpteur» au début des années 1960. Après 1970, il modèle des constructions anthropomorphiques souvent construites en briques rouges et en émail, qu'il dissémine dans l'espace public à Elancourt, ou à Plumerec dans le Morbihan. Cette œuvre est une commande de la Ville au titre de la procédure du 1 % artistique des établissements scolaires CES des Saules et groupe scolaire des Trembles de la Villeneuve. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""The Giants"", 1927 Sculpture made from concrete, enamelled and varnished bricks, Vaugirard bricks, ceramic and cement tiles,1978-80 The town of Grenoble wanted to create a dialogue between the urban layout, landscape and architecture in the Villeneuve neighbourhood. It was within this framework that Klaus SCHULTZE designed a square measuring nearly 250 metres long and 40 metres wide. Playing on the notion of scale, he made a dozen large sculptures that tell a story: born from the earth, a couple of giants awaken and take a stroll through our universe. The man sits down to draw the trees in the shade. Then, more giants appear; they take a rest in the sun near a mini amphitheatre. They appear surprisingly at ease amidst the Lilliputian crowds. Their walk comes to an end, the couple fade away and disappear into the ground. The woman, amazed, takes one last look at our world... Monumentality, polychrome colours, spherical volumes, surprising proportions and a passion for the human body are the things that make up Klaus SCHULTZE’S essential plastic vocabulary. A potter and ceramicist by trade, originally from Francfort-sur-le-Main, he became a “builder-sculptor” at the beginning of the 1960s. In 1970, he began creating anthropomorphic constructions often built out of red bricks and enamel that he dotted across public spaces in Elancourt, or Plumerec in the Morbihan. This work was commissioned by the town with 1 % funding from the CES des Saules school establishments and the Trembles school complex in La Villeneuve. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 287,"""Transformation instable IPB"", 1971 de Francisco SOBRINO (1932-2014)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","4, rue Ninon Vallin, Grenoble ",45.1715932,5.738439900000003,"Sculpture en acier inoxydable poli Implantée dans le quartier Malherbe, ""Transformation instable IPB"" est une installation constituée de miroirs carrés en inox poli, constamment modifiés par les effets de lumière. La sculpture est composée d’éléments modulaires structurés en colonne selon un choix d'assemblage systématique. L’œuvre joue avec le spectateur en intégrant son reflet. Une maquette de la composition est conservée dans les collections du Musée de Grenoble. SOBRINO réalise ses premières ""Transformations instables"" à partir de 1962 avec des feuilles de plexiglas de couleur. Après des études artistiques à Madrid, Francisco SOBRINO part pour l'Argentine où il rencontre à l'Ecole des Beaux-Arts de Buenos-Aires Horacio GARCIA ROSSI et Julio LE PARC. A partir de 1958, sa création géométrique s’affranchit du tableau classique. Il cherche à établir une relation plus directe entre l'œuvre et le spectateur. De 1960 à 1968, il participe aux travaux du Groupe de Recherche d'Art Visuel (GRAV) qui partage cette problématique et influencera fortement sa démarche créative. SOBRINO privilégie, comme tous les autres membres du groupe, des œuvres en deux dimensions avant de se tourner vers des œuvres en volume. Il incorpore également des jeux de lumière à certaines de ses réalisations dans le souci de créer du mouvement et des effets chromatiques. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1971 au titre de la procédure du 1 % artistique du Groupe scolaire Malherbe. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","Sculpture made from polished stainless steel, 1971 Located in the Malherbe neighbourhood, ""Unstable Transformation IPB"" is an installation made up of square polished stainless steel mirrors, constantly changing with the effects of the light. The sculpture is composed of modular elements formed into columns according to a systematic assembly method. The work plays with the spectator by integrating his reflection into the piece itself. A model of the composition is housed in the Musée de Grenoble collections. SOBRINO made his first ""Unstable Transformation"" as early as 1962 with sheets of coloured flexi glass. After studying art in Madrid, Francisco SOBRINO left for Argentina where he met Horacio GARCIA ROSSI and Julio LE PARC at the Fine Arts School in Buenos-Aires. From 1958 on, his geometric creation freed itself from classical painting and he sought to establish a more direct relationship between the work and the spectator. From 1960 to 1968, he participated in the work of the Groupe de Recherche d'Art Visuel (GRAV) who shared the same ideas and strongly influenced his creative approach. Like all of the other members of the group, SOBRINO favoured two-dimensional works before turning towards works with three-dimensional form. He also incorporated a play on light in some of his works, reflecting a concern to create movement and chromatic effects. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1971 with artistic 1 % funding from the Malherbe school complex. The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999.",http://franciscosobrino.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 288,"""Univers de Jeux 1"", 1967 de Pierre SZEKELY (1923 – 2001)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1601914606833,5.72753988892708,"Béton coloré projeté au pistolet sur un fin grillage métallique préformé SZEKELY décline au village olympique ses expériences de sculpture-architecture dans des dimensions plus modestes adaptées aux enfants. Il crée un assemblage de volumes aux formes creuses, de ""troglodytes"" obscurs et mystérieux. Cette sculpture-jeux est composée d’un serpent, un satellite, et un champignon dans lequel se succèdent des itinéraires surprenants, couloirs et chicanes, jeux d'escalade et de glissade. Sur le domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères/Gières, on peut également voir ""Front"", ""Point de vues"" et ""Parole""s, trois autres sculptures de l’artiste implantées sur le parvis et dans l’agora du bâtiment Pierre-Mendes-France. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Le Hongrois SZEKELY apprend la taille du bois et le modelage dès l'âge de 11 ans, puis étudie la sculpture et le dessin auprès d’Hanna DALOS. Interné en 1944 dans un camp de travail, il s'initie à la sculpture sur pierre et à l'architecture. Évadé, vivant dans la clandestinité, il s'installe en France en 1946. Au cours des années 60, il réalise la première sculpture-architecture à usage collectif à Valenciennes et édifie pour l’Association familiale Renouveau un village de vacances à Beg-Meil en Bretagne. Il invente un procédé permettant la taille du granit par le feu et développe la technique du béton projeté sur ossature métallique. SZEKELY définit sa sculpture comme n'étant ni abstraite, ni figurative, mais ""significative"". Ses œuvres aux formes élémentaires sont à la fois un lieu de protection et une sculpture habitable. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Transform Game Universe"", 1967 Coloured concrete projected with a spray gun onto a pre-shaped metallic mesh,1967 At the olympic village, SZEKELY brought his sculpture-architecture experiments to life in more modest dimensions adapted to children. He created an assemblage of volumes using hollow forms like obscure and mysterious “troglodytes”. This sculpture-game is made up of a snake, a satellite, and a mushroom in which there are a series of surprising pathways, corridors and bends, climbing and sliding games. We can also see ""Front"", ""Point de vues"" and ""Paroles"", three SZEKELY's sculptures located in the esplanade of the Pierre-Mendes-France building in the Saint-Martin-d’Hères/Gières campus. The work was made within the framework of the first French symposium of sculpture in 1967. This international rendezvous for artists expressed the town of Grenoble’s desire to confront sculptors with the urban structures that accompanied the organisation of the 1968 Winter Olympics. Around fifteen works were thus created in-situ, from the northern entrance to the town to the Olympic village and going through Paul Mistral Park… Hungarian born SZEKELY learnt wood carving and modelling at the age of 11, then went on to study sculpture and drawing with Hanna DALOS. Interned in 1944 in a labour camp, there he began learning about stone carving and architecture. After escaping and living clandestinely, he settled in France in 1946. During the 60s, he made his first community sculpture-architectures in Valenciennes and built a holiday village for the Renouveau association in Beg¬-Meil in Brittany. He developed a method that allowed him to cut granite with fire and improved techniques for projecting concrete onto metal frameworks. SZEKELY defined his sculpture as being neither abstract, nor figurative, but rather ""significant"". His works, with their elementary forms, function both as a protected space and an inhabitable sculpture. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1967 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.frac-centre.fr/collection-art-architecture/szekely-pierre-58.html?authID=186,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 289,"Cour 7, rue Chenoise","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Cour)","7 rue Chenoise, Grenoble ",45.1933233,5.731058299999972,"L'immeuble du 7 de la rue Chenoise s'appuie en fond de cour sur le rempart de l'enceinte gallo-romaine. Construit dès le XIIIe siècle, il a subi d'importantes modifications au XVIIe, puis au XIXe siècle. Au-delà de la façade sur rue, d'une grande régularité, un passage* mène à une cour où l'on peut encore lire clairement l'organisation médiévale d'origine. La tourelle de l'escalier à vis, largement ouverte de baies géminées placées en angle, dessert les étages des deux ailes grâce à des coursives en maçonnerie, et en bois au dernier niveau. D'importants travaux réalisés au XVIIe siècle ont permis de rehausser d'un étage l'immeuble d'origine et d'adapter l'ordonnancement des percements au style de l'époque, marqué par la recherche d'une composition régulière et l'élargissement des fenêtres. Cette demeure a bénéficié d'une réhabilitation importante en 2010-2011. Des éléments architecturaux caractéristiques de chaque grande époque de sa construction ont alors été mis en évidence, tels que l'escalier médiéval hors œuvre, avec les moulurations qui encadrent les percements (nervures, chanfreins, anneaux…), ou l’alignement des fenêtres Renaissance à traverse et meneau plats du corps de logis sur rue. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 290,"Diversité géologique du territoire grenoblois : histoire quaternaire du Grésivaudan (vallée de l’Isère)","Patrimoine naturel et paysager, Tourisme","Hors période","Patrimoine Paysager",,0,0,"Le paysage actuel est celui laissé par la glaciation würmienne (quatrième grande glaciation de l’ère quaternaire) d’extension majeure, il y a 40 000 ans, et par la déglaciation qui a débuté autour de 34 300 ans. Durant le Würm ancien, antérieur à 40 000 ans, toute la vallée de l'Isère a été envahie par un glacier de grande taille s'écoulant jusqu'à la sortie de Voreppe. Ce glacier a creusé la vallée et la base de son auge se situe à plusieurs centaines de mètres de profondeur tout au long de la vallée et dépasse 400 m au niveau de Grenoble, c’est à dire à plus de 200 mètres en dessous du niveau de la mer. C’est donc sur une plaine alluviale de niveau de base autour de 400 m que les glaces würmiennes sont arrivées. L’altitude atteinte par les glaces a été de l’ordre de 1050 mètres autour de Grenoble. Elles ont creusé dans les matériaux grossiers puis dans les sédiments fins jusqu’à s’enfoncer dans le socle. L’entaille a été impressionnante puisqu’elle est de l’ordre de 720 mètres au nord-est de Grenoble. Les sédiments de la vallée ancienne de l’Isère, antérieure à la glaciation würmienne, sont conservés en banquettes, tapissées de moraines, qui s’élèvent d’une centaine de mètres au-dessus de la vallée actuelle. Les plus connues sont localisées à l’est de Grenoble. Ces banquettes sont constituées de sédiments lacustres (argiles et sables), palustres (lignites) et fluviatiles à fluvio-glaciaires (cailloutis). La fusion définitive des glaces du Grésivaudan a fait apparaître un seul lac, de la dépression de Moirans jusqu’au Nord - Grésivaudan. Vers 12 000 ans, durant une période sèche, la vidange du lac s’est accélérée, le comblement du lac s’est achevé et l’Isère s’est encaissée d’une quinzaine de mètres. L’héritage des glaciations est positif par la beauté et la variété des paysages, le tracé des vallées, le découpage et le façonnement des massifs ainsi que la création de très nombreux lacs. De plus, les glaciers ont apporté à domicile des roches de toutes tailles que les premiers habitants ont trouvées en quantité et qu'ils ont ramassées et débitées pour les utiliser dans les constructions et aussi pour libérer des surfaces cultivables, travail qui a été poursuivi par de nombreuses générations suivantes. On trouve toujours ces blocs le long des chemins vicinaux ou en pierriers en bordure des propriétés.
",,"- J. Debelmas et al., Alpes du Dauphiné, coll. « Guides géologiques régionaux », Masson, 1983. - G. Nicoud et al., « Creusement et remplissage de la vallée de l’Isère au Quaternaire récent », Géologie de la France, n°4, 2002, p. 39-49. - N. Vatin-Pérignon, « Amable Matussière (Marcenat, 1828 - Domène [Isère], 1901), pionnier de la houille blanche en Dauphiné ». Revue de la Haute Auvergne, t. 69, octobre-décembre 2007, p. 518-523. - N. Vatin-Pérignon, « Pourquoi ne trouve-t-on pas du diamant dans les Alpes mais du graphite ? », La lettre de l’Aphid, n°9, mars 2015, p. 3-4. ",,"Nicole Vatin-Perignon, Docteur d'Etat en volcanologie, ancienne présidente de l'Académie Delphinale ", 291,"Cour 10-12, rue Chenoise","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain (Cour, Passage)","10-12, rue Chenoise, Grenoble",45.193484,5.7310525000000325,"La fin du Moyen Âge est une période prospère pour la ville de Grenoble. Cela est en partie dû à la création en 1453 par le Dauphin de France du Parlement du Dauphiné, le troisième à être institué en France après ceux de Paris et Toulouse. Véritable manne, le Parlement attire à Grenoble une bourgeoisie puissante. L'hôtel du 10-12 de la rue, appelé aussi hôtel Amat, est bâti vers 1500-1510 sur l'emplacement de deux parcelles médiévales longues et étroites. Le logis sur cour est construit plus tardivement (XVIIe siècle), comme en atteste sa modénature plus sobre. On accède* à la cour par un unique passage situé au numéro 10. Le voûtement sur croisées d'ogives, dont les nervures reposent sur des culots sculptés représentant d'étonnants personnages, est un joli témoignage du style gothique à Grenoble. D'autres éléments médiévaux remarquables caractérisent cette cour, notamment les encadrements nervurés des croisillons du logis du XVIe siècle et la tourelle d'escalier polygonale, largement éclairée par des baies géminées finement sculptées. L'escalier est raccordé au corps de logis arrière par deux niveaux de coursives généreusement éclairées depuis la cour par des fenêtres à meneau ou par des croisées XVIIe au profil plat. Ces coursives sont construites au-dessus d'une galerie étroite, voûtée et ouverte sur la cour par trois arcades s'appuyant sur des chapiteaux originaux à figure géométrique et sur des culots à grotesque d’inspiration médiévale. On distingue depuis la cour la présence d'un plafond peint au niveau du premier étage du corps de logis arrière. Un beau sol pavé de grandes dalles en pierre vient unifier l'ensemble. Protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1987, cet édifice a retrouvé en grande partie ses façades d'origine grâce à une restauration engagée à la fin des années 1990. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 293,"Cour 18, rue Chenoise","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Urbain (Cour)","18, rue Chenoise ",45.1935718,5.730615299999954,"La construction de cet immeuble date de la période prospère qu’ont été à Grenoble la fin du XVe et le début du XVIe siècle. Il revêt une importance particulière, car il se rattache à l'enfance de l'écrivain grenoblois Henri Beyle, dit Stendhal (1783-1842), qui y passa parmi les moments les plus heureux de sa vie, ainsi qu'il l'écrit dans ""Vie de Henry Brulard"" en 1835-1836. Stendhal y évoque particulièrement « les trois fenêtres en croisillons » de la maison de son ami François Bigillion. L'édifice, qui est une intéressante illustration de l'architecture gothique, s’inscrit dans une parcelle longue et étroite. Il est composé de deux corps de logis : le premier donnant sur la rue Chenoise et le second construit en fond de cour*, desservi depuis la rue par une traboule. Comme dans la plupart des demeures médiévales, la tourelle d'escalier du logis arrière, construite sur un plan polygonal, reçoit un soin particulier dans le traitement des encadrements des fenêtres d'angle à meneaux et de sa porte à accolade. Malgré les transformations réalisées au fil du temps (modification de l'arc d'entrée sur rue au XVIe siècle, agrandissement des fenêtres au nord au XVIIIe siècle), l'esprit médiéval subsiste avec la composition irrégulière des belles croisées de l'aile sur rue, ou grâce à l'ornementation originale des culots du voûtement gothique qui supportait la galerie du premier niveau, aujourd'hui disparue. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 294,"Passage 22, rue Barnave : hôtel de François Marc","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Urbain (Cour, Passage)","22, rue Barnave, Grenoble ",45.1927236,5.73012970000002,"Cet hôtel a été la demeure du jurisconsulte François Marc. Issu d'une famille noble du Grésivaudan, ce dernier était conseiller au Parlement de Grenoble sous Louis XII et François 1er. Assez rare pour être mentionnée, une inscription latine gravée en belles lettres gothiques au-dessus du passage d'entrée*, côté cour, indique que la maison a été édifiée sur l'ordre de « Dominus Franciscus Marcus » en l'année 1494. L’immeuble s'ouvre sur la rue par un remarquable portail médiéval à arc brisé. Cette ouverture est surmontée d'une sculpture en haut-relief représentant le lion ailé, symbole de l'évangéliste saint Marc, qui tient dans ses griffes une bande de parchemin sur lequel figure la devise « Que la paix soit dans cette demeure ». Au-delà, un passage à voûte d'ogives permet d'accéder à une cour très remaniée qui conserve sa belle tourelle d'escalier. Sur les façades de la cour, l’ornement gothique des baies d'origine et du cul-de-lampe de la tourelle se mêle à l’architecture XVIIIe, plus régulière et ornée d'élégants garde-corps en fer forgé. Le soubassement est mis en valeur par l'emploi de belles pierres de calcaire gris, suivant le mode constructif d'un grand nombre d'immeubles édifiés à l'intérieur de l'enceinte Lesdiguières. L'hôtel de François Marc a été classé Monument Historique en 1992. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).
",,,,"Directions de l'Urbainsme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 295,"Cour 2 avenue Félix Viallet","Histoire & Evolution de la ville","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Urbain (Cour)","2, avenue Félix Viallet, Grenoble ",45.1918108,5.7247637000000395,"Le bâtiment situé au 2 avenue Félix-Viallet* s'étend sur un îlot urbain délimité par l'avenue Félix-Viallet et les rues Marius-Gontard, Moidieu et Belgrade. Il a été édifié en 1837 sur une parcelle occupée précédemment par les jardins de l'hôtel de Marie Vignon, seconde épouse du duc de Lesdiguières. L’immeuble est rattaché aux opérations de lotissement privé qui se développent alors à Grenoble parallèlement à l’extension de la ville, tels que ceux de la rue Auguste-Gaché ou de la rue de la Paix. D’une architecture plutôt austère et d’esprit néoclassique, ces bâtiments sont traités de manière très rationnelle. Ils occupent de larges parcelles, d’où la grande unité des fronts bâtis et l’homogénéité des façades, autant sur rue que sur cours. Ce type de construction, déployé autour d'une cour importante, est représentatif des immeubles de rapport du XIXe siècle. Au-dessus du niveau des commerces, les étages profitent au promoteur qui les loue. L’étage noble est caractérisé par sa grande hauteur et une ornementation plus chargée. L’implantation de cet îlot sur une parcelle unique donne au plan une géométrie et une symétrie tout à fait singulières, que l’on retrouve également en élévation. On accède à la cour rectangulaire à angles coupés par deux passages symétriques traversant les petits côtés de l'îlot. Chacun de ces passages ouvre sur deux halls d'entrée marqués par d’imposantes colonnes en pierre à chapiteaux doriques, d’où partent deux escaliers monumentaux en pierre. Les façades, d'une grande sobriété, sont rythmées par les travées des ouvertures à encadrements plats. Des bandeaux horizontaux marquent les planchers des étages et renforcent la lecture géométrique de la cour. Au centre de cet espace à l'aspect presque austère, une armature en fer forgé à volutes, sur laquelle est fixée une lanterne, rompt la régularité des élévations. La présence d’une ancienne fontaine et de locaux directement ouverts sur la cour renforce l’image de l’immeuble haussmannien tel qu’il était idéalement conçu. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 296,"""Les Trois Pics"", 1968 d’Alexander CALDER (1898-1976)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1910421455167,5.71523288499908,"Stabile en métal peint Haut de 12 mètres, le Stabile accueille les voyageurs à proximité de la gare construite à l'occasion des Jeux Olympiques d’hiver de 1968. Son titre fait écho aux trois pics de Belledonne ou aux massifs environnants, le Vercors et la Chartreuse. Le stabile est composé de trois triangles posés sur la pointe et emboîtés les uns dans les autres à mi-hauteur. Le vide central donne toute sa légèreté à cette sculpture dont les formes courbes des plaques et les nervures qui les traversent de haut en bas renforcent l'élan. À l'origine, l'œuvre était installée sur un sol pavé représentant des hexagones noirs sur fond blanc, mais cet aménagement a été modifié lors de la construction de la ligne de tramway. Deux autres Stabiles sont visibles dans la métropole grenobloise : ""Monsieur Loyal"" devant le Musée de Grenoble, et "" La Cornue"" sur le domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères. On peut voir également au musée de Grenoble un Mobile offert par l'artiste en 1970. Très tôt passionné par les matériaux de récupération, CALDER réalise à partir de 1930, à l'aide de fines plaques de métal découpé, des sculptures aériennes, mouvantes et colorées appelées Mobiles. En 1937, il invente leur opposé, les Stabiles : faits de grandes tôles peintes ancrées au sol, produits à échelle monumentale, entre 15 et 30 mètres de haut, ceux-ci s'intègrent parfaitement dans le milieu urbain. Pour les réaliser, l'artiste a recours à des fonderies où il crée ses modèles à partir de formats réduits. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1968. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.
","""Three Peaks"", 1968 Stabile made from painted metal 12 metres high, Stabile has welcomed passengers in and around the station since it was built for the Winter Olympics in 1968. Its title reflects the three peaks of the Belledonne and surrounding mountains, the Vercors and the Chartreuse. The stabile is made up of three triangles placed on their points and slotted together half way up. The empty space in the middle adds a certain airiness to this sculpture and the curved form of the plates and the veins going through them from top to bottom reinforces the feeling of momentum. Originally the work was placed on a paved area of black hexagons on a white background but this layout was modified during the construction of the tramlines. Two other Stabiles can be seen in Grenoble: ""Monsieur Loyal"" in front of the Musée de Grenoble, and ""La Cornue"" on the university campus of Saint-Martin-d’Hères. You can also see a Mobile donated by the artist in 1970 at the Musée de Grenoble. CALDER was fascinated by reclaimed materials very early on and from 1930 onwards he made some very ethereal, colourful, moving sculptures from fine sheet of cut-out metal called Mobiles. In 1937, he invented their opposite, the Stabiles: made from large painted metal sheets anchored into the ground and on a huge scale, measuring between 15 and 20 metres high and integrating perfectly into the urban landscape. In order to make them, the artist worked with foundries where he created his works from scale models. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1968 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.
","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999 - http://campusdesarts.fr/project/la-cornue-calder-alexandre-1974/ - http://www.museedegrenoble.fr/1054-alexander-calder.htm ",http://www.calder.org,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble ", 297,"Diversité géologique du territoire grenoblois : massif de Belledonne","Patrimoine naturel et paysager, Tourisme","Hors période","Patrimoine Paysager",,0,0,"Le massif de Belledonne est presque entièrement constitué par des roches cristallines (schistes, gneiss et granites), datées d’environ 400 millions d’années, qui appartenaient à une grande chaîne montagneuse très usée et qui ont été soulevées à 3000 mètres d'altitude environ, il y a 30 millions d'années. Le Grand Pic de Belledonne (2977 m) est à la fois le point culminant du massif et son sommet emblématique. Il est en réalité le plus important d'un groupe de trois sommets alignés, souvent désignés en bloc comme les Trois Pics de Belledonne. Les basses pentes occidentales du massif sont formées par des couches de calcaires argileux, âgées de 215 à 165 millions d'années, qui constituent les collines bordières : une ligne de reliefs culminant entre 1000 et 1200 m qui se distingue bien, par sa végétation plus forestière, du massif cristallin qu'elle flanque et, plus franchement encore, du large couloir formé par la plaine alluviale de l'Isère. Le balcon de Belledonne qui sépare les collines bordières de la chaîne de Belledonne, est un replat jalonné de cols. Sa limite dessine une courbe relativement pure : résultat du rabotage effectué par le passage des glaciers quaternaires. Cette chaine de montagnes aux sommets cristallins se caractérise par une variété de milieux liés à la diversité géologique. Sans franchissement est-ouest carrossable, Belledonne offre une image de territoire sauvage avec une forte visibilité de son flanc ouest depuis l’agglomération de Grenoble et Chambéry. Créée en 1998, l’association Espace Belledonne, forte de 54 communes des départements de l’Isère et de la Savoie, fédère les acteurs du territoire autour des problématiques montagnardes de développement économique et de préservation des patrimoines. Elle a saisi en 2014 la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour s’inscrire dans une démarche de création d’un parc naturel régional. Sur la base d’une réponse favorable, les études sont engagées et une concertation autour de l’écriture de la charte constitutive du futur PNR de Belledonne a été lancée en 2015.",,"- J. Debelmas et al., Alpes du Dauphiné, coll. «Guides géologiques régionaux», Masson, 1983. - G. Nicoud et al., «Creusement et remplissage de la vallée de l’Isère au Quaternaire récent», Géologie de la France, n°4, 2002, p. 39-49. - N. Vatin-Pérignon, « Amable Matussière (Marcenat, 1828 - Domène [Isère], 1901), pionnier de la houille blanche en Dauphiné ». Revue de la Haute Auvergne, t. 69, octobre-décembre 2007, p. 518-523. - N. Vatin-Pérignon, « Pourquoi ne trouve-t-on pas du diamant dans les Alpes mais du graphite ? », La lettre de l’Aphid, n°9, mars 2015, p. 3-4. ",http://espacebelledonne.fr/,"Nicole Vatin-Perignon, Docteur d'Etat en volcanologie, ancienne présidente de l'Académie Delphinale ", 298,"Diversité géologique du territoire grenoblois : massif de Chartreuse","Patrimoine naturel et paysager, Tourisme","Hors période","Patrimoine Paysager","Maison du parc régional naturel de Chartreuse, Saint Pierre de Chartreuse",45.33937539999999,5.812808300000029,"Le massif de la Chartreuse est composé d’alternances de calcaires et de marnes ayant entre 160 et 100 millions d'années, puis de grès et de conglomérats de la molasse miocène de 20 millions d'années. Il abrite le célèbre monastère du même nom. Il est délimité, du côté sud et du côté est, par la vallée de l'Isère, qui décrit un coude à Grenoble en le contournant. Les deux tronçons orthogonaux de cette vallée sont, à droite, la combe du Grésivaudan qui sépare la Chartreuse de Belledonne et, à gauche, la trouée de Grenoble - Voreppe, qui sépare la Chartreuse du Vercors. Le Charmant Som, splendide belvédère, culminant à 1867 m, est un des rares sommets calcaire de Chartreuse qui ne soit pas une crête acérée mais un mont arrondi. A l’inverse, Chamechaude est un sommet au profil élancé le plus élevé de la Chartreuse avec ses 2080 m. Le parc naturel régional de Chartreuse, créé en 1995, s’étend sur 76 700 hectares et compte 60 communes. Il prend sa place entre 200 et 2082 m d’altitude et possède une réserve naturelle nationale, les Hauts de Chartreuse, de 4 450 hectares. Les forêts du massif lui confèrent sa principale richesse naturelle et présentent une importante diversité grâce à l'étagement altitudinal des reliefs.",,"- J. Debelmas et al., Alpes du Dauphiné, coll. «Guides géologiques régionaux», Masson, 1983. - G. Nicoud et al., « Creusement et remplissage de la vallée de l’Isère au Quaternaire récent », Géologie de la France, n°4, 2002, p. 39-49. - N. Vatin-Pérignon, « Amable Matussière (Marcenat, 1828 - Domène [Isère], 1901), pionnier de la houille blanche en Dauphiné ». Revue de la Haute Auvergne, t. 69, octobre-décembre 2007, p. 518-523. - N. Vatin-Pérignon, « Pourquoi ne trouve-t-on pas du diamant dans les Alpes mais du graphite ? », La lettre de l’Aphid, n°9, mars 2015, p. 3-4.",http://www.parc-chartreuse.net,"Nicole Vatin-Perignon, Docteur d'Etat en volcanologie, ancienne présidente de l'Académie Delphinale", 299,"Diversité géologique du territoire grenoblois : massif du Vercors","Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager","Maison du parc, Lans en Vercors ",45.1296009,5.588143500000001,"Le massif du Vercors est une entité géographique et géologique affirmée. Il est, sans doute, de tous les massifs, celui où des calcaires, âgés de 120 millions d'années, couvrent la plus grande superficie relative. Avec son allure de forteresse infranchissable, le Vercors est grossièrement triangulaire avec des hauts plateaux d’altitude moyenne de 1500 m et des vallées internes à 1000 m, particulièrement développés dans la partie méridionale du massif. Les deux sommets principaux sont le Pic Saint-Michel (1966 m) et la Grande Moucherolle (2284 m). La partie extrême-orientale du massif, depuis Grenoble jusqu'aux abords de la Moucherolle, est formée par de puissants escarpements dessinant une crête, parfois très acérée, dont l'aspect tranche violemment avec celui du reste du massif. Sa régularité est due à la nature des roches, ici peu diversifiée, à la différence du versant Chartreuse, et au plongement général des couches globalement dirigé vers la vallée. Le Grand Veymont, le plus haut sommet du Vercors (2341 m) est une longue falaise calcaire, sommet jumeau du Mont Aiguille (2085 m) mais, à la différence de ce dernier sommet, il n'a pas été détaché du reste du plateau oriental du Vercors par l'érosion. Le massif calcaire du Vercors offre un paysage extrêmement varié pour lequel est créé en 1970, le Parc naturel régional. Il s’étend sur 205 000 hectares et compte 85 communes. Il abrite également une réserve naturelle de 17 000 hectares, l’une des plus vastes de France métropolitaine.",,"- J. Debelmas et al., Alpes du Dauphiné, coll. «Guides géologiques régionaux», Masson, 1983. - G. Nicoud et al., « Creusement et remplissage de la vallée de l’Isère au Quaternaire récent », Géologie de la France, n°4, 2002, p. 39-49. - N. Vatin-Pérignon, « Amable Matussière (Marcenat, 1828 - Domène [Isère], 1901), pionnier de la houille blanche en Dauphiné ». Revue de la Haute Auvergne, t. 69, octobre-décembre 2007, p. 518-523. - N. Vatin-Pérignon, « Pourquoi ne trouve-t-on pas du diamant dans les Alpes mais du graphite ? », La lettre de l’Aphid, n°9, mars 2015, p. 3-4.",http://parc-du-vercors.fr,"Nicole Vatin-Perignon, Docteur d'Etat en volcanologie, ancienne présidente de l'Académie Delphinale", 300,"Diversité géologique du territoire grenoblois : Cluse de l'Isère","Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager",,0,0,"La Cluse de l'Isère est la coupure naturelle séparant la Chartreuse du Vercors. Celle-ci a été aménagée, élargie et calibrée en U, par les passages successifs du glacier de l'Isère à chacune des crues qui l'ont amené à l'emprunter au cours du Quaternaire. Ces passages glaciaires ont rendu ses flancs abrupts, notamment au débouché de la Cluse de l’Isère en aval de Voreppe. Les extrémités de ces langues glaciaires s’y sont étalées en laissant des moraines (amas de débris rocheux) autour de Moirans. La zone la plus creusée par les glaces fut longtemps occupée, après leur fonte, par un lac dont le niveau aurait fluctué entre 240 m (lac de Moirans) et 190 m (lac terminal de la Rivière). Le fond de la Cluse de l’Isère est entièrement occupé par une plaine de 3 kilomètres de largeur en moyenne, constituée par les alluvions d'origine fluviatile qui ont colmaté ce lac.",,"- J. Debelmas et al., Alpes du Dauphiné, coll. « Guides géologiques régionaux », Masson, 1983. - G. Nicoud et al., « Creusement et remplissage de la vallée de l’Isère au Quaternaire récent », Géologie de la France, n°4, 2002, p. 39-49. - N. Vatin-Pérignon, « Amable Matussière (Marcenat, 1828 - Domène [Isère], 1901), pionnier de la houille blanche en Dauphiné ». Revue de la Haute Auvergne, t. 69, octobre-décembre 2007, p. 518-523. - N. Vatin-Pérignon, « Pourquoi ne trouve-t-on pas du diamant dans les Alpes mais du graphite ? », La lettre de l’Aphid, n°9, mars 2015, p. 3-4.",,"Nicole Vatin-Perignon, Docteur d'Etat en volcanologie ancienne pré", 301,"Diversité géologique du territoire grenoblois : promontoire de la Bastille","Patrimoine naturel et paysager, Tourisme","Hors période","Patrimoine Paysager","Fort de la Bastille, Grenoble",45.199270655583106,5.723703217443813,"La corniche calcaire (140 millions d'années), qui domine à pic la berge droite de l’Isère à Grenoble, forme un promontoire au pied de la montagne de la Bastille. Elle a servi de pierre à bâtir ainsi que de pierres de taille pour les autels funéraires et votifs des 1er et 2e siècles (carrières de la Porte de France) puis de matériau pour les fours à chaux du 4e siècle. Au milieu du 19e siècle et jusqu’en 1970, les calcaires argileux (135 Ma), avec le banc de pierre à ciment naturel de la Porte de France donneront un ciment prompt et lent, unique au monde et très connu. Quant au glacier de l’Isère, il a transporté sur de grandes distances des blocs erratiques dont l’un est bien visible sur les pentes du Rabot, au-dessus du Musée dauphinois.",,"- J. Debelmas et al., Alpes du Dauphiné, coll. «Guides géologiques régionaux», Masson, 1983. - G. Nicoud et al., «Creusement et remplissage de la vallée de l’Isère au Quaternaire récent», Géologie de la France, n°4, 2002, p. 39-49. - N. Vatin-Pérignon, «Amable Matussière (Marcenat, 1828 - Domène [Isère], 1901), pionnier de la houille blanche en Dauphiné». Revue de la Haute Auvergne, t. 69, octobre-décembre 2007, p. 518-523. - N. Vatin-Pérignon, «Pourquoi ne trouve-t-on pas du diamant dans les Alpes mais du graphite ?», La lettre de l’Aphid, n°9, mars 2015, p. 3-4. - C. Avenier, Les ciments de l’Isère, deux siècles d’innovation, éd. Le Dauphiné Libéré, 2010. - A. Cayol-Gerin, C. Guichard et B. Riboreau, « L’or gris du grand Grenoble », Guide du patrimoine rhônalpin, n°25, éd. Patrimoine Rhônalpin, 1994. ",,"Nicole Vatin-Perignon, Docteur d'Etat en volcanologie, ancienne présidente de l'Académie Delphinale", 302,"Diversité géologique du territoire grenoblois : situation de la ville","Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager",Grenoble,45.188529,5.724523999999974,"Au confluent de l'Isère et du Drac, Grenoble, l’ancienne cité romaine devenue capitale du Dauphiné, occupe une cuvette alluviale à fond très plat, d’altitude voisine de 200 à 230 m, dominée par des versants dissymétriques dépassant 2000 m d’altitude. Le remplissage d’origine lacustre du soubassement de la ville fait de Grenoble la ville la plus plate de France, caractère tout à fait original pour une ville au cœur des Alpes. Cette vallée a été façonnée par les glaciers isérois successifs. À la verticale de Grenoble, le glacier würmien del'Isère avait sa surface à 1200 m. Le fond rocheux de la vallée de l’Isère se trouvait à plus de 200 m sous le sol actuel. Les quartiers récents de la ville s'étendent sur cette plaine alluviale, anciennement agricole, et rejoignent les communes, maintenant urbaines, de sa périphérie sud-orientale dont les zones construites s'appuient contre les reliefs de sa bordure est, au pied des collines bordières du massif de Belledonne. L'agglomération s'étend également vers le sud, entre le Vercors et les collines bordières de Belledonne, en s'engageant dans les vallées de la Gresse et du Drac.",,,,"Nicole Vatin-Perignon, Docteur d'Etat en volcanologie, ancienne présidente de l'Académie Delphinale", 303,"Omniprésence du paysage : depuis la Bastille, la ville comme un livre ouvert…","Histoire & Evolution de la ville","Hors période","Patrimoine Paysager","Fort de la Bastille, Grenoble",45.19871409999999,5.72494166190188,"Depuis le sommet de la Bastille à plus de 260 mètres au-dessus de l’Isère, les formations successives de la ville s’étendent selon les contraintes liées à la géographie du site et à son histoire militaire. L’horizon fermé par ce relief montagneux, descend jusqu’au centre de la cité par les pentes boisées du massif de la Chartreuse sur lesquelles se développent les fortifications de la Bastille, verrou naturel de la ville. Au premier plan, le cœur médiéval, bâti sur l’empreinte de la cité romaine, est reconnaissable par l’étroitesse de ses ruelles courbes et à ses toitures de teinte rouge-brun en tuile canal. On devine ensuite les premiers développements du 17e siècle caractérisés par un tracé des rues plus rectilignes. Au-delà s’enchainent les extensions 19e, significatives par leurs toitures d’ardoise de teinte grise, des axes de circulation plus larges, et l’aménagement de places aux contours réguliers. Ces extensions se limitent dans un premier temps à l’intérieur de l’enceinte militaire, visualisée aujourd’hui par la faille est / ouest des Grands boulevards. Elles s’étendent ensuite vers l’ouest, jusqu’à la limite naturelle du Drac. Enfin, la vague de l’étalement urbain du 20e siècle vers le sud se propage jusqu’aux communes limitrophes, offrant une « cinquième façade » de toitures plates dispersées, jalonnées d’espaces publics et d’une voirie géométrique très présente.
",,"- R. Blanchard, Grenoble. Étude de géographie urbaine, Armand Colin, 1911. - R. Favier, « Naissance d’une ville alpine. Grenoble (XVIIe-début XXe siècle) », Histoire des Alpes, année 2003/8, p. 245-265. - J. Joly et J.-F. Parent, Paysage et politique de la ville, Grenoble de 1965 ",http://www.bastille-grenoble.com,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 304,"Omniprésence du paysage","Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager",,0,0,"De l’intérieur de la ville ancienne, les liaisons visuelles avec les sommets environnants (comme le Moucherotte, les crêtes du Saint-Eynard, les cimes de Belledonne) sont peu nombreuses, mais spectaculaires lorsqu’elles profilent leurs remarquables silhouettes au débouché d’une rue étroite du centre médiéval, ou d’un des grands axes structurants de l’expansion du 19e, tels que la rue Hebert, les terrasses du Parc Guy Pape ou le cours Berriat. À flanc de coteaux, on découvre notamment le couvent Sainte-Marie-d’en-Haut, le Fort Rabot, la Bastille, le mont Jalla, les vestiges liés aux carrières de la Porte de France et, plus haut encore, le mont Rachais... Plus on s’éloigne du centre historique plus le panorama devient présent. L’ensemble des trois massifs, Belledonne, Chartreuse et Vercors, offre un paysage changeant selon les heures de la journée et les humeurs du temps. Le paysage est devenu aujourd’hui un critère de qualité dans les aménagements urbains qui se doivent de l’intégrer voire de le sublimer. Créée en novembre 2013, l’Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), outil de protection, développe dans son règlement les points de vue remarquables et les éléments paysagers remarquables de manière à préserver les cadrages du grand paysage et à juger de la qualité de l’insertion paysagère des projets qu’ils soient architecturaux ou paysagers.",,"- R. Blanchard, Grenoble. Étude de géographie urbaine, Armand Colin, 1911. - R. Favier, « Naissance d’une ville alpine. Grenoble (XVIIe-début XXe siècle) », Histoire des Alpes, année 2003/8, p. 245-265. - J. Joly et J.-F. Parent, Paysage et politique de la ville, Grenoble de 1965 ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 306,"Omniprésence du paysage : berges du Drac et de l’Isère","Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Paysager",,0,0,"L’endiguement du Drac commencé au 16e siècle, est totalement réalisé vers 1878, ce qui n’empêche pas les débordements et les inondations de Grenoble et de la plaine environnante. Ce n’est qu’en 1869 que se termine également l’aménagement des quais de l’Isère. Dans Grenoble, le Drac reste inaccessible aux promeneurs, et marque une barrière avec les communes situées à l’ouest. Les berges de l’Isère, au contraire, sont des lieux privilégiés pour apprécier le paysage de Chartreuse qui descend de manière abrupte sur la rive droite. Ainsi, jusqu’à la fin du 19e siècle, les façades du quartier Saint-Laurent, construites sur une bande étroite entre montagne et rivière, surplombent les eaux tumultueuses. Le front bâti homogène, deuxième moitié du 19e siècle, est le fruit du réalignement des immeubles existants. Les récents aménagements sur la rive droite, en réduisant de façon significative l’impact de la voiture, proposent aux piétons des espaces de déambulation le long de l’Isère. La rive gauche, plus plate, offre aux hôtels particuliers une ouverture vers les berges, et la présence d’un port à l’emplacement de l’actuelle place de Bérulle. L’ancien chemin de halage, rive gauche, permet pour sa part en se rapprochant de l’eau de se couper de l’animation urbaine et d’apprécier les qualités d’une nature encore bien présente.",,"- R. Blanchard, Grenoble. Étude de géographie urbaine, Armand Colin, 1911. - R. Favier, « Naissance d’une ville alpine. Grenoble (XVIIe-début XXe siècle) », Histoire des Alpes, année 2003/8, p. 245-265. - R. Favier, « Grenoble, 1219 : l’inondation et les pouvoirs », Les pouvoirs publics face aux risques naturels dans l’histoire, Second colloque sur l’histoire des risques naturels (R. Favier dir.), Grenoble, MSH-Alpes, 2002, p. 33-37. - G. Nicoud et al., « Creusement et remplissage de la vallée de l’Isère au Quaternaire récent », Géologie de la France, n°4, 2002, p. 39-49.",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 307,"Omniprésence du paysage : Grenoble dans le regard des peintres","Art et culture, Patrimoine naturel et paysager","Hors période","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique), Patrimoine Paysager",,0,0,"Si le Dauphiné a vu défiler de nombreux peintres au 17e siècle, venus des autres régions de France ou des pays du Nord, tous en route vers l’Italie, peu d’entre eux nous ont laissé des images de la cité grenobloise. Leur regard, dès cette époque, préfère englober les sommets qui l’entourent et s’attache plus souvent à capter des vues de la Chartreuse que de la ville, encore modeste à cette époque. Il faut attendre le début du 19e siècle pour que Grenoble devienne un sujet de peinture. Un tableau de l’école lyonnaise, dû à Jean-Joseph Xavier Bidault, acheté récemment par le musée de Grenoble, conserve une belle vue des berges de l’Isère à l’entrée de Grenoble en 1808, ouvrant une magnifique perspective sur la chaîne de Belledonne. La génération suivante, Isidore Dagnan, Jules Guédy, Alexandre Debelle, tous élèves de Benjamin Rolland, multiplie les paysages de la cité, privilégiant souvent le même point de vue : l’Isère, la ville encore enfermée dans ses remparts et les chaînes de montagnes qui la ceinturent. Debelle et Guédy commémorent les épisodes marquants de l’histoire de Grenoble, livrant au passage des vues des différents quartiers. Sous l’impulsion de Jean Achard le paysage dauphinois acquiert ses lettres de noblesse. Originaire de Voreppe, cet ancien élève de Dagnan, devenu peintre de l’école de Barbizon aux côté de ses amis Corot et Théodore Rousseau, rapporte dans sa région d’origine une méthode de travail sur le motif qui exalte les couleurs et capte les moindres variations de l’atmosphère. Quelques-unes de ses belles vues de Grenoble rappellent celles de son maître Isidore Dagnan. Théodore Ravannat, élève d’Achard, explore Grenoble à la recherche de vues pittoresques qui nous gardent trace de quartiers ou d’édifices disparus. Ce goût du pittoresque attire à Grenoble des artistes d’autres régions, comme Pierre-Justin Ouvrié, François-Victor Sabatier, ou Jules Joyant, qui dessinent le quartier Saint-Laurent et les berges de l’Isère. Dans les années 1880, Jongkind, résidant à la Côte Saint-André, traduit dans de grandes aquarelles ses impressions fugaces de la cité bordée par la rivière et les montagnes. La Bastille et le Saint-Eynard auront plusieurs fois les honneurs de ses dessins. Louis Hareux à la fin du siècle, puis Jules Flandrin, dans la première moitié du 20e siècle, reprennent ces mêmes perspectives, dans un langage plus moderne, épuré et coloré. Toutes ces œuvres, outre leurs indéniables qualités artistiques, constituent autant de documents indispensables à la compréhension de l’évolution de l’urbanisme et de l’architecture d’une ville et sont donc de précieux outils de connaissance et d’appréciation de son patrimoine.",,"- www.museedegrenoble.fr/",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 308,"Cour, 2 rue de Belgrade","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Cour)","2, rue de Belgrade, Grenoble",45.1923673,5.724559099999965,"C’est pour Marie Vignon, compagne puis épouse de François de Bonne, duc de Lesdiguières et connétable de France, qu’est construit au début du XVIIe siècle sur les bords de l’Isère le majestueux hôtel de Franquières. Le duc de Lesdiguières est à l'origine d’un essor important de la ville. Il élève notamment une nouvelle enceinte avec des quartiers neufs et, pour la première fois, tente d’appliquer des notions d’urbanisme moderne. Au XIXe siècle, la fermeture de la cour* du côté des quais de l’Isère change profondément l'esprit de cet hôtel particulier, autrefois ouvert sur le paysage. De plan très classique, caractéristique des demeures françaises de cette période, l’édifice est structuré par un logis principal flanqué de deux pavillons et de deux ailes courtes en retour. La façade est rythmée par de hautes fenêtres et des corniches séparant les trois niveaux. Une avancée centrale abrite un escalier monumental à volées droites, bel exemple d’escalier de la fin du XVIe siècle. Un perron, autrefois composé de plusieurs marches, donnait à l'origine accès à un portail majestueux composé de deux portes à trumeau central, encadrées de pilastres et surmonté d'un large fronton brisé accentuant la symétrie de la façade. Les quais n'étant pas encore construits, des terrasses protégeaient alors l'habitation des berges parfois traîtresses de l'Isère. Les jardins se développaient à l’arrière, sur une parcelle qui sera investie au XIXe siècle pour la construction d’un immeuble de rapport. L’urbanisme et l’extension du XIXe siècle ont eu raison de ce bel hôtel du XVIIe : la fermeture de la cour côté Isère par la construction d’un nouveau corps de logis au niveau des quais a créé un nouvel espace totalement clos. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 309,"Cour, 6 rue Voltaire","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Cour)"," 6 rue Voltaire, Grenoble",45.1906225,5.731912500000021,"Hôtel de la Première Présidence Percée vers 1670, la rue Voltaire correspond à l’extension des fortifications et au plan d’urbanisation moderne mis en œuvre par Lesdiguières, comme en témoigne l’homogénéité des façades, parfois austères, qui abritent une architecture et des cours de grande qualité. L’hôtel particulier du 6 rue Voltaire revêt une importance historique pour la province. Le Premier Président du Parlement du Dauphiné y a en effet logé de 1761 jusqu'à la Révolution française. L'habitation est aussi liée aux événements de la célèbre Journée des Tuiles : le 7 juin 1788, le peuple grenoblois vient chercher le Premier Président Albert de Bérulle, pour lui faire rouvrir le Parlement que le Roi avait fait fermer. De violentes émeutes se déclencheront, au cours desquelles les Grenoblois révoltés lancent des tuiles sur les troupes royales. La construction du bâtiment se situe vers 1625. La façade sur rue, très remaniée, a perdu son caractère d'origine, mais elle a conservé le somptueux portail en pierre conçu pour les Premiers Présidents. Le corps de logis principal longeant la rue est flanqué de deux ailes en retour formant une vaste cour d'une grande sobriété architecturale. Les façades des ailes latérales sont rythmées par de larges baies à croisillons, témoignage de l'intervention du XVIIe, alors que les ouvertures de l'aile centrale sont hautes et légèrement cintrées selon un modèle plus tardif. Dans cette cour*, les angles des deux ailes en retour se distinguent par des fenêtres à croisillons, réelles ou en trompe-l'œil. Tout en préservant l'ordonnancement régulier des façades, ces ouvertures révèlent la présence d'escaliers intérieurs, rampes sur rampes à balustres en pierre, dont l'architecture est un exemple remarquable du style adopté au XVIIe siècle . *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 310,"Cour 8, rue Chenoise","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Cour)","8, rue Chenoise, Grenoble ",45.1935361,5.7313950000000204,"Située hors du rempart romain, la rue Chenoise est investie par les familles nobles et les riches bourgeois qui s’installent dans de belles demeures. Aux 8 et 14 de la rue, deux édifices construits au début du XVIIe siècle réservent à l’escalier une place de choix. Alors que celui-ci, un siècle plus tôt, était considéré comme utilitaire et rejeté à l’extérieur dans une tourelle plus ou moins richement décorée, il s’inscrit désormais à l’intérieur des murs. Les rampes droites sont mises en valeur par la création d’ouvertures au profil novateur. Ces demeures sont toutes deux protégées au titre des Monuments Historiques, respectivement depuis 1983 et 1987. L’hôtel d’Ornacieux est le premier hôtel particulier restauré par la Ville quand celle-ci amorça dans les années 70 la rénovation de son centre ancien. L'hôtel d'Ornacieux (ou hôtel de Vaucanson) du 8 rue Chenoise*, construit vers 1630, a appartenu au marquis d'Ornacieux, dont la famille donna deux évêques au trône épiscopal de Grenoble dans les premières décennies du XVIIe siècle, d'où son appellation. Mais c'est le nom de Vaucanson qui sera retenu, le célèbre inventeur d'automates né à quelques pas de là, au 3 de la rue Brocherie, y ayant vécu peu de temps au XVIIIe siècle. La façade sur rue, de composition régulière, a conservé son portail Louis XIII en pierre bicolore à bossages et fronton brisé. Au-delà, un passage donne accès à une cour, autour de laquelle s'organisent de manière symétrique les logis principaux et les loggias qui les relient, inspirées de l'architecture transalpine. À l'arrière des larges ouvertures en anse de panier des galeries, un très bel escalier orné de balustres de pierre occupe un côté de la cour, offrant à cet espace un décor quasi théâtral. Les galeries de la façade opposée ont été partiellement obturées au XIXe siècle, rompant la symétrie des loggias du XVIIe siècle. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 311,"Cour 14, rue Chenoise","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Cour)","14, rue Chenoise",45.1935655,5.731033799999977,"La demeure du 14 rue Chenoise, à l'angle de la rue du Pont-Saint-Jaime, présente, derrière une façade remaniée au XVIIIe siècle, le même schéma d'escalier que celui de l'hôtel Vaucanson. Les deux logis s'organisent autour de la cour. Ils sont reliés sur un côté par une galerie composée de quatre niveaux d'arcades en anse de panier, à travers lesquelles se développe un escalier droit orné d'une très belle rampe en fer forgé. Ce travail, plus transparent et plus léger, est représentatif de la fin du XVIIe siècle. Il est précurseur du style artistique à venir. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 313,"Passage 97, rue Saint-Laurent","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Passage)","97, rue Saint-Laurent, Grenoble",45.1951562,5.729149399999983,"Hôtel des Monnaies Cet immeuble, situé entre les places de la Cymaise et Xavier-Jouvin, revêt un caractère particulier pour l'histoire grenobloise. C'est ici qu'entre 1490 et 1732 est frappée la monnaie royale. Guigues Myonet, dit Domein, docteur en droit, savait la position lucrative. Il offre alors de fournir à ses frais un local à cette adresse et le matériel nécessaire au nouvel atelier, à la condition de s'en voir confier la direction. Les ateliers seront transférés rue des Vieux-Jésuites (rebaptisée rue Jean-Jacques-Rousseau) en 1732. Le bâtiment a été remanié ultérieurement. Il s'agrandira progressivement pour réunir au XVIIIe siècle trois parcelles ouvrant à la fois sur l'Isère et sur la rue Saint-Laurent. L'aile sur l'Isère sera démolie lors de l'aménagement des quais pour intégrer le front bâti des façades XIXe. L'entrée* se fait rue Saint-Laurent par une belle grille en fer forgé de style Renaissance caractérisée par les rinceaux de son ornementation. Le passage* est couvert par une voûte au décor surprenant et raffiné : l’entrecroisement de nervures moulurées compose une résille de pierre, joli témoignage de l'architecture du XVIe siècle. À son extrémité se trouve une cour dallée, surplombée par les ailes des époques successives où apparaissent les modifications survenues entre le XVe et le XIXe siècle. La cour est dominée par une tourelle d'escalier médiévale, de plan circulaire, avec une porte encadrée de pilastres d'inspiration dorique et surmontée d'un fronton triangulaire. Malgré un traitement plus grossier que le voûtement du passage, cette entrée atteste une nouvelle fois du style Renaissance de la cour. *L'accès à cette copropriété n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbainsme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 314,"Cour 6, rue Brocherie","Histoire & Evolution de la ville","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Urbain (Cour), (Civil)","6, rue Brocherie, Grenoble",45.19291810000001,5.730954900000029,"Hôtels de Croÿ-Chanel et de Pierre Bûcher * Situé sur l'axe qui reliait le palais Delphinal (place St André) à l'ensemble cathédrale (place Notre-Dame), l'hôtel particulier du 6 rue Brocherie est constitué de deux corps de bâtiment : l'hôtel de Croÿ-Chanel du XVIIIe siècle, sur la rue, qui masque la demeure Renaissance de Pierre Bûcher. L'hôtel de Pierre Bûcher est représentatif de l'architecture Renaissance, peu développée à Grenoble. Il aurait été conçu par son propriétaire, Procureur général du roi au Parlement du Dauphiné, adversaire du baron des Adrets pendant les guerres de Religion, amateur d'art et humaniste. Construit en 1565-1570 sur les vestiges de l'enceinte gallo-romaine, il témoigne de cette quête d'harmonie qui a tant occupé les artistes français du XVIe siècle, mais aussi de l'influence de la Renaissance italienne. Dans une symétrie parfaite et raffinée, trois niveaux sont éclairés chacun de deux baies géminées à meneaux aux proportions originales, ornées d'un tympan en plein cintre sculpté d'un médaillon et de feuilles d'acanthe. Ces motifs couronnent également les deux portes situées en vis-à-vis à chaque extrémité de la façade et donnant accès à deux escaliers. La taille des fenêtres diminue en s’élevant dans les étages, ce qui, grâce à leur alignement, crée visuellement l’effet de hauteur et la majesté de l’édifice. Deux coursives soutenues par des consoles à volutes séparées par des médaillons moulurés surplombent la cour. La très belle pierre en calcaire gris-bleu à veines blanches est issue des carrières locales et fait écho, grâce aux médaillons sculptés, à la façade Renaissance du Palais du Parlement construit place Saint-André quelques années plus tôt. Construit autour de 1760 par François Gallien de Chabon, conseiller au Parlement, l'hôtel de Croÿ-Chanel offre une façade représentative de l'architecture classique du XVIIIe siècle. C’est le seul exemple d’hôtel à la française qui subsiste à Grenoble, caractérisé par sa situation urbaine, les différents corps de logis qui se déploient autour de la cour centrale, dont l’ancienne demeure de Pierre Bûcher, qui à l'époque de sa construction, en est l'unique propriétaire. La composition de la façade principale sur rue privilégie la régularité et la hiérarchisation des ouvertures hautes et cintrées, dont les dimensions diminuent avec les étages. La centralité est accentuée par le traitement monumental à bossages du portail en pierre du Fontanil, surmonté d'un balcon à fines balustres en fer forgé. Pour cette belle restauration achevée en 2009, la Ville de Grenoble a obtenu les rubans du Patrimoine en 2010. L'ensemble est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1988. *L'accès à ces copropriétés n'est possible qu'à certains moments. Pour tout renseignement, contactez l'Office de tourisme Grenoble-Alpes Métropole qui organise des visites guidées avec des accès à certaines cours (Office de tourisme : 14, rue de La république à Grenoble ou au 04 76 42 41 41; www.grenoble-tourisme.com).",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 315,"Hôtel des Monnaies","Histoire & Evolution de la ville","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Monumental (Civil), Patrimoine Urbain","97, rue Saint Laurent, Grenoble",45.1951562,5.729149399999983,"Après le monopole de l’Empire romain pour la frappe de sa monnaie, c’est au 7e siècle que cette pratique apparaît à Grenoble. On peut lire le nom de Gratianopolis sur les pièces de cette époque du royaume franc. Au Moyen Âge, Dauphins et évêques frappent leur monnaie, chacune comportant une rose qui est à l’origine du blason de la ville. L’hôtel des Monnaies est créé dans le quartier Saint-Laurent au 16e siècle pour produire les monnaies royales et répondre aux besoins de l’économie de la ville. Son activité s’interrompt en 1677, pour reprendre en 1702 sous réserve que les monnaies fabriquées soient frappées à l’effigie de Louis XIV. En 1732, l’exiguïté des lieux pousse les consuls à transférer l’activité dans un nouvel hôtel rue des Vieux-Jésuites (actuelle rue Jean-Jaques-Rousseau). Cet immeuble du 16e siècle s’agrandit progressivement pour réunir au 18e siècle trois parcelles ouvrant à la fois sur l’Isère et sur la rue Saint-Laurent. L’aile sur l’Isère sera démolie lors de l’aménagement des quais pour intégrer le front bâti des façades du 19e siècle. L’entrée se fait rue Saint-Laurent par une grille en fer forgé en partie de style Renaissance, caractérisée par les rinceaux* de son ornementation. Le passage est couvert par une voûte au décor raffiné : l’entrecroisement de nervures moulurées compose une résille de pierre. À son extrémité se trouve une cour dallée, encadrée par les différents logis. La cour est dominée par une tourelle d’escalier médiévale de plan circulaire, dont la porte, encadrée de pilastres* d’inspiration dorique, est surmontée d’un fronton triangulaire.",,,,"Directions de l'Urbanisme, de la Communication et des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 317,"Ville durable : l’ÉcoQuartier de Bonne, premier de France","Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Urbain","EcoQuartier de Bonne, Grenoble",45.1836791,5.722943299999997,"L’ancienne caserne de Bonne témoigne de l’emprise militaire qui caractérise l’urbanisme grenoblois par le découpage de parcelles de grandes tailles. Entourée de murs d'enceinte, elle accueillait le 27e régiment d'infanterie alpine et formait une enclave dans la ville. Elle est libérée en 1994 par l'armée. L’ÉcoQuartier de Bonne (8,5 ha) contribue à l’extension du centre-ville vers l’ouest et à la continuité de la trame urbaine. Le quartier de Bonne est aujourd’hui une nouvelle façon d'habiter et de vivre en ville grâce à des espaces et des équipements publics de qualité, intégrant dans la conception des bâtiments l’approche bioclimatique, l’efficacité énergétique mais aussi la réhabilitation de bâtiments patrimoniaux de la cour d’honneur de l’ancienne caserne.
",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 322,"Ville durable : l’ÉcoQuartier Bouchayer-Viallet","Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Urbain","Rue des Arts et Métiers, Grenoble",45.1850793,5.70457650000003,"Quartier industriel de la ville du 19e siècle, le site est occupé par des entreprises qui jouent un rôle majeur dans le développement économique et urbain de Grenoble jusqu’aux années 60-70 : Bouchayer-Viallet (conduites forcées), chocolaterie Cémoi… Tout en cherchant à préserver cette identité patrimoniale et industrielle par la mise en valeur et réhabilitation des deux anciennes halles, le site de 14 hectares se transforme en ÉcoQuartier d’agglomération (Label BBC, accessibilité à tous les usagers…), foisonnant d’activités. Quartier désormais à l'architecture novatrice, il met l’accent sur les cultures contemporaines : La Belle Électrique salle de musique dessinée par le cabinet Herault Arnod Architectes, Le MAGASIN-Centre National d’Art Contemporain installé dans l’ancienne halle Eiffel…
",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 323,"Ville durable : l’ÉcoCité, le projet Presqu’île et le campus GIANT","Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Urbain","Presqu'ile, Grenoble",45.20602239999999,5.6994657999999845,"En 2009, la Ville et Grenoble-Alpes Métropole répondent à l'appel à projet national ÉcoCité, aujourd'hui en phase opérationnelle sur la polarité nord-ouest de l’agglomération. Au confluent du Drac et de l’Isère, sur 250 hectares, le projet Presqu’île devra allier toutes les réussites du modèle grenoblois. La qualité de vie au quotidien facilitera la mixité des usages : travail, études, loisirs, logement. Initié en 2007, le campus GIANT, dédié à l’innovation, s’inscrit dans le projet de développement urbain Grenoble Presqu'Île. En plus d’être un campus tourné vers les défis de l’avenir, cette future écocité devra également expérimenter l’urbanité de demain tant au niveau de la réduction de l’empreinte écologique, du bilan carbone que des déplacements. La requalification de l’avenue des Martyrs, la mise en service du tramway et le démarrage des travaux de construction des logements et de commerces sur le secteur Cambridge ont amorcé la réalisation de ce nouveau quartier de ville. Les liens avec Bouchayer-Viallet renforceront cette cohérence urbaine métropolitaine. Véritable laboratoire de la ville durable, l’expérimentation menée à l’échelle de la Presqu'île à vocation à inspirer les autres projets d'aménagement et de renouvellement urbain à Grenoble. A l'échelle européenne, la Ville poursuit son engagement dans l'initiative Smart Cities and Communities, portée par la Commission Européenne, en déposant un nouveau projet intitulé City-Zen, en coopération avec Amsterdam et de nombreux partenaires de la recherche et de l'industrie. Ce projet reprend et approfondit certaines actions de l'ÉcoCité, soutient la rénovation énergétique du bâti et permettra d'aller plus loin en matière de suivi et d'évaluation.",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 324,"Ville durable : l'évolution des espaces publics","Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Urbain","Centre ville, Grenoble ",45.188529,5.724523999999974,"Des années 70 à la création de la ZPPAUP en 2005 s’affirme la lente prise de conscience de l’importance du patrimoine et de l’histoire dans la revitalisation à la fois culturelle, commerciale, touristique, du centre ancien. La politique de mise en valeur se poursuit dans les années 2000 sur les places Saint-André et de Gordes (2008), les rues Lafayette-République et Philis de la Charce du centre historique ainsi que la place Jacqueline Marval dans le quartier Condorcet. Le projet Cœur de ville, cœur d’agglo s’attache notamment à améliorer la liaison de la ville et de sa rivière par l’aménagement des quais de l’Isère. En dehors du centre historique, des parcs et jardins sont eux aussi réaménagés : le parc Ouagadougou et le parc Flaubert, le parc Paul Mistral avec l’intervention du paysagiste Alexandre Chemetoff, le parc Jean Verlhac. En lien avec les acteurs locaux, la Ville développe diverses initiatives qui contribuent à créer un espace public de qualité pour tous, une ville apaisée et paysagée : suppression de panneaux publicitaires pour certains remplacés par des arbres, circulation abaissée à 30km/h dans la plupart des rues, place grandissante accordée aux mobilités douces, végétalisation des rues et des places, mobilier urbain à hauteur d’enfant… Trois exemples d’espaces réaménagés en périmètre AVAP : - Place Victor-Hugo : la restructuration paysagère se traduit par une replantation des arbres selon le schéma de la place du début 20e siècle tout en conservant et en réaménageant les plates-bandes latérales. - Square Xavier Jouvin : la restructuration des clôtures est opérée dans le respect des axes visuels de son environnement, en concertation avec les usagers du square - Parking Sainte-Ursule : le réaménagement paysager réintègre les vestiges du mur d’enceinte de l’ancien couvent des Ursulines.",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 325,"Ville durable : réaménagement des quais de l’Isère","Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Urbain","Quai Perrière, Grenoble",45.1941002,5.7261969999999565,"Le réaménagement des quais de l’Isère dont les travaux débutent en 2012 sont délimités par le quai Perrière, la place de la Cymaise, la place Jouvin, la rue Saint-Laurent, la Place Saint-Laurent, le quai Xavier Jouvin, la place Bérulle et le quai Mounier. Ces aménagements s’inscrivent dans le cadre du projet Cœur de ville, cœur d’agglo. Les principales caractéristiques du projet de réaménagement des quais sont : un meilleur partage de l’espace public pour des quais apaisés, une accessibilité pour tous (agrandissement des trottoirs pour les piétons), la promotion de la mobilité douce (axe vélo et maillage piéton), la valorisation du patrimoine culturel, bâti et naturel fortement présent sur ce site, la dynamisation commerciale (création de véritables terrasses pour les commerces), l’affirmation de la place de la nature en ville et le renforcement de la trame verte et bleue… Ces lieux sont désormais plus propices à la déambulation et aux loisirs, la campagne de ravalement aujourd’hui en cours poursuit et complète cette opération de requalification de l’espace urbain. Pour la mise en œuvre de ce projet, la société Vicat a décerné à la Ville de Grenoble, le prix spécial du jury Bétons d’aménagement et décoratifs (prix 2013). Les éléments retenus pour ce choix portent essentiellement sur les bétons décoratifs structurant le réaménagement global de la rive droite de l’Isère et l’aménagement de la piste cyclable. Ces bétons décoratifs ont permis une intégration parfaite de l’aménagement des quais dans le patrimoine naturel dû notamment à l’utilisation du ciment Vicat en provenance de Saint-Égrève (à moins de 10 km du chantier) et des granulats de la carrière du Vercors et de l’Oisans. La formulation de ces bétons a nécessité une approche globale et innovante, intégrant des contraintes esthétiques de mise en œuvre et de durabilité.",,,,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 326,"""Monoforme 26"", 1988 de Gottfried HONEGGER (1917-2016)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.196243550856,5.7339466482789,"Sculpture en métal peint ""Monoforme 26"" est la première sculpture installée dans le parc Albert Michallon, en 1988. L'arc de triomphe commémore le Bicentenaire de la Révolution française, et tout particulièrement à Grenoble la Journée des Tuiles. Il est réalisé dans le registre de formes simples et géométriques, chères à HONEGGER. Posé sur un léger talus du jardin, il en domine l'ensemble et permet à travers son évidement central de découvrir le massif de la Chartreuse. Gottfried HONEGGER étudie à l'Ecole des Arts et Métiers de Zurich, sa ville natale. Après un apprentissage de décorateur, il ouvre un atelier de graphisme publicitaire et commence à peindre. Son travail est influencé par les débuts de l’art constructif et par les membres du groupe de l'Art concret zurichois : Max BILL, Richard LOHSE et Camille GRAESER. Il met au point un système mathématique, et compose ses œuvres à partir d'une trame modulaire constituée de peu de couleurs et de formes géométriques élémentaires. Il expose à partir de 1950 et s’engage complètement dans son métier d'artiste après un séjour à New York de 1958 à 1960. Dès 1961 il applique son système à des objets tridimensionnels, mais ne réalise ses premières sculptures qu’à partir de 1968. En 1970, Il opère une véritable rupture en introduisant le hasard dans son processus de création, afin de manifester la vie avec ses contradictions «ordre/désordre». . Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1988 avec le soutien du Ministère de la Culture pour le Bicentenaire de la Révolution française. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,,https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cRLGMzM/raXryBa,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 327,"""Torse de femme, Cécile"", 1928 de Léon Ernest DRIVIER (1878-1951)","Art et culture","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1954793041078,5.73436880354486,"Sculpture en bronze Dans le parc Albert Michallon, la sculpture de DRIVIER fait écho à ""Femme nue debout, Rolande"" de Robert WLERICK. Inspirée d'une esthétique antique, ""Torse de femme, Cécile"" présente des traits plus épurés et moins descriptifs que les autres productions de l'artiste. DRIVIER est aussi l'auteur du monument situé place Victor Hugo, dédié à la mémoire du Général de Beylié, l’un des principaux donateurs du Musée de Grenoble. Pensionné par la Ville de Grenoble, Léon Ernest DRIVIER étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Repéré par RODIN, il prépare les marbres commandés au sculpteur et les agrandissements. Membre du groupe de sculpteurs « la bande à Schnegg », il côtoie Robert WLERICK. Usant de techniques et de matériaux divers dans un style proche du néoclassicisme, il exécute bas-reliefs, monuments, bustes, médailles… Cette œuvre est un dépôt du Musée National d’Art Moderne à la Ville de Grenoble en 1995. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,,https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cej6q4y/rMe5XAx,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 329,"""Jeune fille debout"", 1928 de Marcel-Antoine GIMOND (1894-1961)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.194952507715,5.73130411414998,"Sculpture en bronze Dans le parc Albert Michallon, ""Jeune fille debout"" est une statue de femme en pied, svelte et sinueuse. On retrouve l'intérêt que GIMOND porte à la sculpture grecque dans l’attitude, dite « contrapposto » ou « hanchement », qu’il applique aux hanches de la jeune fille : l'une des deux jambes porte le poids du corps, l'autre étant laissée libre et légèrement fléchie. GIMOND travaille d'abord d'après nature, puis retouche ensuite le modelage pour trouver une synthèse des traits et des volumes. Il étudie à l'école des Beaux-Arts de Lyon puis collabore jusqu'en 1920 avec le sculpteur Aristide MAILLOL à Marly-Le-Roi. Il s'établit alors à Paris et expose pour la première fois en 1922 au Salon des Indépendants et au Salon d'automne. Malgré le respect que ses pairs lui témoignent, il ne trouve sa place dans aucun groupe artistique : il est en effet trop traditionnel pour l'avant-garde, et trop révolutionnaire pour l'Académie. En 1940, il s'installe en zone Sud, et retrouve à Aix-en- Provence de nombreux artistes qui ont fui la France occupée. A la libération, il retrouve son atelier à Paris. De 1946 à 1961, il enseigne à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, dans ce que l'on appelait l' ""Atelier Gimond"". Cette œuvre est un dépôt du Musée National d’Art Moderne à la ville de Grenoble en 1995. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,,http://www.marcelgimond.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 330,"""Femme nue debout, Rolande"", 1936-1942 de Robert WLERICK (1882-1944)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1960532098326,5.73321136225397,"Sculpture en bronze A cette œuvre exemplaire de son attachement à la figure féminine, le sculpteur donne le prénom de son modèle, Rolande. En 1937, WLERICK conçoit à l’origine le projet d’une statue de 5 mètres de hauteur, symbole de la France. Il sculpte des esquisses en plâtre selon une dizaine d'états différents. Deux agrandissements sont réalisés en bronze, l'un de 84 cm de hauteur et l’autre de 125 cm. Cette dernière est implantée dans le parc Albert MICHALLON, faisant ainsi écho à la sculpture ""Torse de femme, Cécile"" de Léon Ernest DRIVIER. A partir de 1899, Robert WLERICK suit les cours de l'Ecole municipale des Beaux-Arts de Toulouse. A la fin de son service militaire, il s’installe à Paris. Il découvre la sculpture antique et étudie les œuvres des sculpteurs italiens du Quattrocento. Il fréquente aussi l'atelier de RODIN et le groupe de sculpteurs «la bande à Schnegg» où il côtoie DRIVIER. Peu à peu, il renouvelle totalement son approche de la sculpture et se consacre à un art de synthèse et d’interprétation de plus en plus dépouillé, où tous les détails décoratifs sont gommés. Cette œuvre est un dépôt du Musée National d’Art Moderne à la ville de Grenoble en 1995. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,,http://www.centrepompidou.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 331,"""Trois formes"", 1967 de Miloslav CHLUPAC (1920-2008)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1727459154802,5.72222243152385,"Sculpture en calcaire de Lignet La sculpture ""Trois formes"" est voulue par l’artiste comme une habile association des moyens artificiels de travail de la pierre et de l'attaque naturelle de l'érosion. Cette sculpture est un témoignage spontané de la beauté imposante de masses vivantes, élémentaires et lourdes, écrasées sur le sol sans souci apparent de rigueur. Elle montre la grande sincérité d'un travail empreint d'humilité. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Après des études d’art interrompues par la guerre, Miloslav CHLUPAC quitte Prague en 1948 pour Paris, où il rencontre Georges BRAQUE. Il travaille comme critique d'art dans l'hebdomadaire ""Kulturnì Politika"", collabore à des projets d'architectes et devient un ""spécialiste"" des symposia internationaux de sculpture. Son sens de la disposition de la forme dans l'espace témoigne de certaines influences cubistes que l'on peut aussi entrevoir dans les simplifications de son style, engagées dans les années 1960. Il s'oriente alors vers une abstraction radicale sans pour autant quitter le domaine figuratif. Possédant un sens des qualités naturelles du matériau, CHLUPAC tend à donner à ses sculptures, qui prennent tout leur sens en plein-air, une expression monumentale. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,"- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 332,"""Place Mistral-Eaux-Claires"", 2007-2010 de Jan KOPP (1970)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1726326977276,5.70559124494488,"Intervention artistique en béton et bassin d’eau A l'intersection de la rue Anatole France et de l'avenue Rhin et Danube, Jan KOPP intervient dans le cadre de l'aménagement du quartier Mistral en collaboration étroite avec Djamel KLOUCHE, architecte urbaniste. Le thème général de sa proposition est l’eau, en référence au quartier des Eaux-claires d’un côté, et à la rivière Drac de l’autre. Deux grands bassins inscrits dans une très légère déclivité structurent l’espace. Ils sont remplis ou vidés en fonction des usages, ou de l’occupation de la place. La disposition des surfaces d'eau est conçue de sorte que les habitants puissent parcourir la place sans la contourner : les deux bassins se traversent grâce à un ensemble de petits pilotis qui rappellent le passage d'une rivière sur des cailloux. L’ensemble est bordé d’arbres constituant des lieux d’ombre et de fraîcheur. Jan Kopp a dessiné la matrice du sol en béton qui relie la place Mistral-Eaux-Claires, les avenues Rhin et Danube et Anatole France : cette unité de traitement renforce la cohérence de l’ensemble. Jan Kopp est né en 1970 à Francfort sur le Main en Allemagne. Il vit et travaille à Lyon et à Paris. Diplômé de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1996, il étudie par ailleurs la philosophie à La Sorbonne. Il est professeur à l’Ecole Supérieure d'Art de Clermont Métropole, et participe à de nombreuses expositions en France et à l’international. Il est très tôt repéré pour ses interventions dans l’espace public qui investissent les lieux laissés vacants. Son travail recourt à de nombreux médias (son, vidéo, dessin, sculpture, performance) et se déploie aussi bien à travers de vastes installations, conçues au regard des espaces qu’elles occupent, que de formes plus discrètes Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 2007 dans le cadre de l’aménagement du quartier Mistral. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,"- http://www.jankopp.net",http://www.caue-isere.org/operations-exemplaires/nouvelle-place-de-quartier-mistral-eaux-claires-grenoble/,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 333,"""Colonne Olympique : Ouverture dans l'espace"", 1967 de Morice LIPSZYC dit LIPSI (1898-1986)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1994524258891,5.7168187524237055,"A l’entrée nord de Grenoble, ""Colonne Olympique : Ouverture dans l'espace"" est un grand pilier aux bras ouverts, conçu comme un signe accueillant et convivial. Le méticuleux travail de Morice LIPSI aboutit à l'harmonie des volumes qui s'épanouissent dans l'enchevêtrement de deux lourds croissants de granit. De ce matériau dur, se dégage une poésie primaire exaltée par les plans abstraits et anguleux. Les cercles rompus et les excavations symbolisent une certaine volonté d'ouverture sur l'espace. Mais d'après LIPSI la plus intéressante des interprétations de sa sculpture doit être la plus spontanée ! Sur le domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères/Gières, on peut également voir ""L’Adret"", autre sculpture en granit de l’artiste implantée dans le patio de Sciences Po Grenoble. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Né en Pologne, Morice LIPSI s’installe à Paris en 1912 et fait ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. À partir de 1945, son travail le mène vers une sculpture purement abstraite. Il pratique exclusivement dès 1954 la taille directe de la pierre. Membre du comité exécutif de la Fédération Internationale des symposia de sculpture, LIPSI est le président de ce Premier Symposium Français. Membre des groupes «Espace», où il côtoie Le Corbusier; Gilioli et Bloc, et «ArchitecturePrincipe», Morice Lipsi est partisan de la création d'un nouveau style architectural européen intégrant les arts plastiques. Préférant les pierres les plus dures, il les attaque directement au pic, traces qui constituent un alphabet propre au sculpteur dans son dialogue avec l'objet. Cette œuvre est une commande de la ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.
",,"- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 334,"""L'envol : l'Oiseau"", 1967 de Costas COULENTIANOS (1918-1995)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.19004995583012,5.740886543283068,"Sculpture en acier Corten Dans l’extension du parc Paul Mistral, redessiné par l'architecte paysagiste Alexandre CHEMETOFF, ""L'envol : l'Oiseau"" est un assemblage d'épaisses tôles ajustées les unes aux autres. Le socle cylindrique constitue le cœur et l’équilibre des impulsions de la sculpture. La continuité de la forme est cependant brisée par des sortes de tétraèdres. Cet effet d’envol peut être accentué par un mouvement rapide de l'observateur. Pour l'artiste, la lumière qui donne des reflets roux et chauds aux plaques de métal, est la déesse-mère sans qui l'on n'engendre rien artistiquement. COULENTIANOS, qui n'a jamais désiré justifier le déploiement rigoureux de ses volumes, laisse planer sa sculpture comme un oiseau de proie. L’œuvre a été réalisée dans le cadre du 1er symposium français de sculpture de 1967. Cette rencontre d’artistes internationaux exprime la volonté de la municipalité de Grenoble de confronter les sculpteurs aux aménagements urbains qui accompagnent l’organisation des jeux olympiques d’hiver de 1968. Une quinzaine d’œuvres a ainsi été créée in situ, de l’entrée nord de la Ville au village olympique en passant par le parc Paul Mistral… Costas COULENTIANOS, diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts d'Athènes, poursuit son enseignement à Paris où il devient le disciple du sculpteur Henri LAURENS. Il travaille sur divers supports comme la terre, le plâtre, le plomb, le ciment moulé, le fer… Il réalise des œuvres monumentales en acier dès les années 1950. Pendant la guerre civile grecque, COULENTIANOS est réfugié politique en France où il décède en 1995. C’est un héritier direct de la sculpture abstraite, qui joue avec les multiplications de plans et les volumes aux arêtes vives. Le jeu des pleins et des vides, de l'ombre et de la lumière donne vie à ses sculptures. Cette œuvre est une commande de la ville de Grenoble en 1967. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,"- I. Boccon-Perroud et M. Savine, « Un musée sans murs : le premier Symposium français de sculpture, Grenoble été 1967 » , Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1998. - « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 335,"""Les Racines du Mal"", 2006 de Didier FAUSTINO (1968)","Art et culture","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Square des Fusillés, Grenoble ",45.1881672,5.704901999999947,"Sculpture en acier galvanisé avec système électrique Cette œuvre monumentale réalisée avec un matériau industriel et pérenne n'en est pas moins organique. Ses bras, dont le déploiement anarchique semble avoir été guidé par la nature, se rejoignent en un point, à plus de trois mètres du sol, pour soutenir un mat parfaitement vertical. ""Les Racines du mal"", dont le sommet est équipé d’un système d'éclairage, offre une relecture du lampadaire public. L’œuvre a été conçue pour la biennale de Sao Paulo au Brésil en 2006, dont la thématique était ""Comment vivre ensemble ?"". Elle évoque les ramifications d’un arbre retourné ou, comme son titre le suggère, celles de racines sorties de terre. ""Les Racines du Mal"" (titre éponyme du roman d'anticipation écrit en 1995 par l’auteur d’origine grenobloise M.G. Dantec) fait écho à l’histoire tragique du square des Fusillés. Inscrite dans le paysage urbain, la sculpture invite au rassemblement et à l’échange. Artiste et architecte français, Didier Faustino travaille dès 1995 sur la relation entre le corps et l’espace, à la frontière entre art, architecture et design. Son approche est multiforme, allant de l’installation à l’expérimentation, de la création d’œuvres plastiques subversives à celle d’espaces propices à l’exacerbation des sens. Ses projets se caractérisent par leur dimension fictionnelle, leur regard critique, et leur affranchissement des codes. Cette œuvre est un dépôt du Centre National des Arts Plastiques à la Ville de Grenoble en 2016. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.",,"- www.cnap.fr/collection-en-ligne",http://didierfaustino.com/,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 336,"""L’enfant de Tchernobyl"", 2017 de Jean-Marc ROCHETTE (1956)","Art et culture","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Parc Hoche, Grenoble",45.18422176513486,5.726173268508887,"Sculpture en bronze sur piédestal en béton Cette sculpture est inspirée d’un travail préparatoire réalisé à partir de photos d'enfants nés dans les environs de Tchernobyl après la catastrophe nucléaire de 1986. Jean-Marc ROCHETTE s’en est inspiré pour dessiner en 2014 certains personnages de ""Terminus"", le dernier tome du ""Transperceneige"". Cette œuvre d’anticipation sur un scénario d'Olivier BOCQUET, est un pamphlet anti-nucléaire influencé par la catastrophe de Fukushima et la crise des migrants. En bordure du parc Hoche, ""L’enfant de Tchernobyl"" rappelle les enfants victimes des radiations nucléaires dans le ventre de leurs mères. C’est un message d’alerte pour les générations futures : en Allemagne, où Jean-Marc ROCHETTE a vécu, le mot « monument » se traduit par ""Denkmal"", littéralement ""pensez-y"". Jean-Marc ROCHETTE se destine au métier de guide de haute montagne, mais délaisse l’alpinisme en 1976 suite à un grave accident dû à une chute de pierre. Il commence alors une carrière d'auteur de bande-dessinée, collabore au journal antinucléaire grenoblois le ""Casse-noix"", et publie dans les magazines ""Actuel"", ""l'Écho des savanes"", ""A suivre"", ""l’Equipe"" et ""Okapi"". Il dessine notamment les séries ""Edmond le cochon"", et ""Le Transperceneige"" adapté par la suite à l’écran par le réalisateur Coréen Bong Joon-ho. Après sept années passées à Berlin de 2009 à 2016, où il se consacre presque exclusivement à la peinture, Jean-Marc ROCHETTE s'installe en France dans le massif de l’Oisans et dans le Gard. Il publie chez Casterman en 2018 la bande dessinée ""Ailefroide altitude 3954"", autobiographie sur sa jeunesse à Grenoble. Cette œuvre est un don de l’artiste à la ville de Grenoble en 2017. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.
",,"Bocquet Olivier, Rochette Jean-Marc, ""Ailefroide altitude 3954"", Paris, 2018",http://www.jm-rochette.de,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 337,"""Atome fleur"", 1968 d’Étienne HAJDU (1907-1996)","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)",,45.1864062631256,5.73671025823969,"Sculpture en bronze sur socle de granit ""Atome Fleur"" est installée sur une fontaine au centre du patio d’entrée de l’hôtel de Ville de Grenoble, orné également par la mosaïque de Charles GIANFERRARI. Ses formes découpées de faible épaisseur associent des volumes légers, dynamisés par un jeu de pleins et de vides dont les effets rappellent la dentelle. Leurs entrelacements engendrent différentes nuances de gris que renforce la patine du bronze. Un ensemble d'œuvres d'Etienne HAJDU est conservé dans les collections du musée de Grenoble, parmi lesquelles figure la maquette de cette sculpture. Étienne HAJDU, né en Roumanie en 1907, est arrivé à Paris à l'âge de 20 ans. Après un bref passage dans l'atelier du célèbre sculpteur Antoine BOURDELLE, il est profondément troublé par une exposition Fernand LEGER en 1929. Également grand admirateur de l'art de BRANCUSI, il commence alors à travailler le marbre, le plomb et le cuivre pour développer dans l'espace des formes simples et élémentaires, mi-figuratives mi-abstraites. Après la Seconde Guerre mondiale il crée des bas-reliefs en aluminium et des sculptures en marbre gris ou rose à la matière lisse et sans effets. Certaines sculptures, comme Atome fleur, sont inspirées de structures végétales ou de coraux, et se déploient dans l'espace. Cette œuvre est une commande de la Ville de Grenoble en 1968. La Ville de Grenoble compte plus de 150 œuvres implantées sur l’espace public, que nous vous invitons à découvrir à travers plusieurs parcours dans la ville et sur le site grenoble-patrimoine.fr. Ces parcours ont été réalisés avec l’aide du Département de l’Isère et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône Alpes.","""Atom Flower"", 1968, bronze sculpture on a granite base ""Atom Flower"" is the centrepiece of a fountain located on the esplanade of the town hall in Grenoble which is also decorated with a mosaic by Charles GIANFERRARI. Its fine cut-out forms combine lightweight volumes brought to life by a play on the empty and filled in areas, creating a lace-like effect. The way they are intertwined creates different shades of grey reinforced by the patina of the bronze. A group of works by Etienne HAJDU is housed in the collection at the Musée de Grenoble, including the model for this sculpture. Étienne HAJDU, born in Romania in 1907, came to Paris at the age of 20. After a short period working for the famous sculptor Antoine BOURDELLE he was deeply influenced by a Fernand LEGER exhibition in 1929. Also a great admirer of BRANCUSI, he began working with marble, lead and copper in order to develop simple elementary forms in space, half-figurative half-abstract. After the Second World War, he created some aluminium low-reliefs and sculptures made from smooth grey or pink marble, without any superfluous effects. Some of the sculptures, like Atom Flower, take their inspiration from organic structures or corals, spreading out in space. This work was commissioned by the town of Grenoble in 1968 The town of Grenoble has more than 150 works installed in public places that we invite you to discover thanks to several trails across the town and on the grenoble-patrimoine.fr website. These trails have been created with the help of the Département of Isère and the Auvergne-Rhône Alpes Regional Cultural Affairs Directorate.","- « Un musée sans murs, la commande publique dans l'agglomération grenobloise depuis les années 50 », Grenoble, CNAC et Musée dauphinois, 1999. ",http://www.museedegrenoble.fr,"Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble", 338,"Église Saint-Vincent-de-Paul","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Religieux)","10, rue Abbé-Barral, Grenoble",45.18432869999999,5.722269900000015,"P. Blondeau (architecte) Suite à l’expansion rapide de la ville, le diocèse de Grenoble se lance dans la construction d’une dizaine d’églises nouvelles. Ces édifices répondent à la volonté de modernité et d’ouverture du concile Vatican II. Leur structure extérieure repose sur la simplicité et la sobriété : elle sublime le lieu sans le mettre au premier plan, afin de laisser la place aux fidèles. L’église Saint-Vincent-de-Paul est un bel exemple de ce renouveau de l’architecture religieuse. Le béton brut de décoffrage est le matériau dominant des églises construites à cette époque. On remarquera plus particulièrement la texture striée de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul, qui répond à une volonté d’affirmer un rythme pur, souple et ferme à la fois.",,"- J. Pichard (dir.), « Les églises du diocèse de Grenoble », Revue Art Chrétien, n° 47 et n° 48.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble","Église Saint-Vincent-de-Paul" 339,"École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, 1976-1978","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil)","60 rue de Constantine, Grenoble",45.1603572,5.733431300000007,"Roland Simounet (architecte) Extension 1999 Antoine Felix-Faure et P. Macary (architectes) L’École d’architecture de Grenoble (1976-1978) s'nscrit dans le projet de la Villeneuve, lancé à la fin des années 1960 par la ville de Grenoble pour faire face à une forte expansion démographique. Les étudiants en architecture étaient auparavant logés dans le centre historique. La conception de l’édifice est confiée à Roland Simounet, architecte de renom, membre des congrès internationaux d’architecture moderne (CIAM). L’école s’organise autour de quatre éléments fondamentaux. Les 33 cellules de travail sont disposées au nord, sur quatre niveaux en terrasse décalées. Elles s’ouvrent largement sur le parc de la Villeneuve et reçoivent un éclairage zénithal diffus, à l’image des ateliers d’artiste. L’agora se trouve au centre du bâtiment. Les enseignements pratiques, qui regroupent laboratoires et ateliers, sont disposés de part et d’autre de la rue piétonne publique traversant l’école et la mettant au contact de la vie extérieure. Depuis 1999, l’école a réinvesti la rue. L’architecture privilégie la sobriété des formes, la texture des bétons bruts, le traitement des pleins et des vides et l’éclairage zénithal. Cet édifice est l’un des manifestes de l’architecture moderne.",,"- http://www.grenoble.archi.fr/",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 340,"Immeuble Le Turenne, 1933","Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","1, place Jacqueline-Marval, Grenoble ",45.184463,5.720768000000021,"Georges Serbonnet (architecte) Cet immeuble (1933) de style art déco est remarquable par ses dimensions imposantes, mais également par le relief de ses façades et la modernité de sa modénature. La composition des façades est particulièrement travaillée, avec un jeu de volumes en saillie qui marquent les verticales, alors que les balcons filants du couronnement soulignent les horizontales. Cette géométrie est accentuée par une série d’encorbellements, de corniches, de moulures (notons plus particulièrement le bas relief en béton de motifs circulaires du dernier niveau) et de jeux de serrureries. La polychromie récente de l’immeuble renforce cette écriture architecturale. Le traitement de l’angle en colonne cannelée, surmontée d’un édicule tel une proue, affirme la place de l’immeuble entre la rue de Turenne et la place Jacqueline-Marval.",,,,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 341,"Immeuble Le Condorcet, 1964","Histoire & Evolution de la ville","6ème période : 1925 / 1968","Patrimoine Monumental (Civil)","20, rue Condorcet, Grenoble ",45.1858179,5.71986579999998,"Cet immeuble prend place au coeur d’un îlot mixte d’architectures du XIXe et du XXe siècle, sur une étroite parcelle restée vacante à l’angle de la rue des Bains et de la rue Condorcet. De conception résolument moderne, en limite du quartier haussmannien de la rue Thiers, il marque une véritable rupture, aussi bien dans le style architectural que dans les modes constructifs. L’architecte a su tirer profit de cette parcelle atypique en alignant la façade principale sur la rue Condorcet. L’effet d’horizontalité est accentué par la présence de bandeaux filants sur l’ensemble des façades (faisant office d’appuis de fenêtres et de lisses de balcons), qu’aucune verticale ne vient briser. Suivant les courants de l’architecture moderne des années 1940-1950, Georges Serbonnet utilise la topographie du terrain en passant d’une arête d’immeuble à une façade complète, par un travail particulièrement bien dessiné de balcons filants en arrondi. Il crée ici le seul front vertical de l’îlot.",,,,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 342,"Rectorat, 1971","Histoire & Evolution de la ville","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Civil)","7, place Bir-Hakeim",45.1881713,5.737055499999997,"O.C. Cacoub (architecte) Situé sur un ancien terrain du Jardin des plantes, cet immeuble est emblématique de l’architecture du XXe siècle : traitement en îlot, façades vitrées lisses et sombres, pilotis en rez-de-chaussée, composition avec les espaces environnants, etc. À la même époque, l’architecte a réalisé plusieurs bâtiments du campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères, dont l’amphithéâtre Louis Weil.",,,,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 344,"Dans les pas de Stendhal : l’école centrale","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","Lycée Stendhal, rue Raoul-Blanchard, Grenoble",45.1898211,5.730425299999979,"C’est sous les fenêtres de cet ancien collège des Jésuites situé rue Neuve (renommée Raoul Blanchard) que se déroule la fameuse Journée des tuiles en 1788, prélude à la Révolution française. Au lendemain de celle-ci, le gouvernement républicain institue des Ecoles centrales dans chaque département afin d’affaiblir le pouvoir de l’église sur l’enseignement et former les futurs citoyens en s’inspirant notamment de la philosophie de Destutt de Tracy. Ce sont l’équivalent des études secondaires actuelles. A Grenoble, le docteur Henri Gagnon, déjà l’un des fondateurs de la bibliothèque publique en 1772, préside à sa mise en place dans les bâtiments de l’actuel lycée Stendhal. Il lui adjoint un cabinet d’histoire naturelle. Avec une collection d’œuvres d’arts créée à partir de 1797, l’école héberge à la fois une bibliothèque, un musée et un muséum. ""Mon grand-père adorait les lettres et l’instruction, et depuis quarante ans était à la tête de tout ce qui s’était fait de littéraire et libéral à Grenoble."" Son petit-fils suit les cours dès la première année d’ouverture de cette institution moderne, en 1796 et jusqu’au terme de son parcours scolaire en 1799. Ainsi délivré de la tyrannie de ses précepteurs, il découvre l’indépendance, l’amitié, fait l’expérience du beau en contemplant seul à la fenêtre du collège ""une vue délicieuse ... c’était un beau jour d’été et une brise douce agitait les foins du glacis de la porte de Bonne, vis-à-vis de nous, à soixante ou quatre-vingts pieds plus bas"". Sa réussite en mathématiques lui ouvre l’accès à la capitale dans la perspective de passer le concours d’entrée à l’Ecole polytechnique. citations de Stendhal, ""Vie de Henry Brulard"".",,,http://stendhal.elycee.rhonealpes.fr/presentation-de-l-etablissement/historique/,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 345,"Dans les pas de Stendhal :18, rue Chenoise","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental","18 rue Chenoise, Grenoble",45.1935718,5.730615299999954,"La maison 18, rue Chenoise, dont la courbure garde l’empreinte de l’enceinte romaine, est une réserve de souvenirs liés à l’amitié entre trois enfants. Pour permettre à ses garçons de suivre les cours à l’école républicaine, Thomas Bigillion, un bourgeois de Saint-Pierre de Chartreuse propriétaire à Saint-Ismier, avait acquis un modeste logement au 3e étage auquel on accède par un majestueux escalier Renaissance. C’est l’époque où Henry Beyle rencontre François Bigillion qui devint son ami intime. «Nous faisions de longues promenades ensemble, surtout vers la Tour du Rabot et la Bastille. La vue magnifique dont on jouit de là, surtout vers Eybens derrière lequel s’élèvent les plus hautes Alpes, élevait notre âme». Au fil des saisons de l’an 1798, malgré le mépris de ses parents pour leur condition de bourgeois de campagne, le petit fils du docteur Gagnon y allait «bien cinq fois la semaine, à partir de la tombée de la nuit, passer la soirée », attiré notamment par la présence de leur sœur Victorine, ménagère du petit groupe âgée de quinze ans comme lui. Dans un décor moyenâgeux et romantique, la jeune fille de la famille est son grand émoi amoureux. «Il me semblait incroyable de voir de si près cet animal terrible, une femme, et encore avec des cheveux superbes, un bras divinement fait quoique un peu maigre, et enfin une gorge charmante souvent un peu découverte à cause de l’extrême chaleur». On lui raconte plus tard, en 1806, que Victorine est toujours amoureuse de lui : «il n’est pas beau mais jamais on ne lui reprochera sa laideur …c’est l’homme qui a eu le plus d’esprit et d’amabilité parmi les jeunes gens de mon temps». C’est pour Stendhal une révélation. citations de Stendhal, ""Vie de Henry Brulard""",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 346,"Dans les pas de Stendhal : la stèle de Stendhal","Art et culture","4ème période : 1830 / 1880","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","jardin de ville, grenoble",45.1920031,5.726819400000068,"Au-delà du plaisir de contempler la nature, le jardin de ville est un espace sentimental où se dessinent la figure et le visage sérieux et souvent mélancolique du premier amour de Stendhal, Mlle Kubly, une jolie comédienne. Non loin de la porte qui donne accès à la rue Montorge, ""c’est là, qu’un matin, me promenant seul au bout de l’allée des grands marronniers au Jardin de ville et pensant à elle comme toujours, je l’aperçus à l’autre bout du jardin, contre le mur de l’intendance qui venait de la terrasse. Je faillis me trouver mal et enfin je pris la fuite comme si le diable m’emportait."" Dans ce jardin, une simple stèle ornée du profil de Stendhal en médaillon commémore cette rencontre si forte en émotion. Sculpté dans le bronze par Auguste Rodin, cette œuvre d’art est acquise par la ville en 1919 et installée à l’emplacement actuel en 1968. On peut également apercevoir depuis le jardin, la terrasse de l’appartement où vécut le jeune Henri Beyle sous la protection de son grand-père maternel. En surplomb de ce promontoire, le jeune Stendhal pouvait contempler le paysage dauphinois et rentrer en contact avec l’extérieur. Citation de Stendhal, "" Vie de Henry Brulard""",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 347,"Dans les pas de Stendhal : la collégiale Saint-André","Art et culture, Tourisme","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Religieux)","Collégiale Saint-André, Grenoble",45.19284240214287,5.728074664418045,"Derrière la statue en bronze de Bayard, «un acteur de mélodrame qui baise une croix avec une emphase puérile» dit Stendhal, se dresse l’une des plus anciennes églises de Grenoble, à deux pas de l’Isère. C’est avec le palais du parlement qui lui fait face et l’ancien palais des Dauphins (hôtel Lesdiguières) qui se tient à ses côtés, un lieu emblématique du Dauphiné. Edifiée à la gloire des dauphins qui y sont inhumés, l’église reçut la visite des rois de France... Désacralisée pendant la Révolution française, la collégiale devient un lieu de tension politique très fréquenté. Les échos des réunions populaires qui s’y déroulent résonnent encore sous la plume de Stendhal. Pour ce jeune républicain, «l’idée d’aller à Saint-André était pour moi le bonheur suprême. Un soir à la nuit tombante, il faisait froid… J’osais entrer à la société des jacobins qui tenait ses séances à l’église Saint-André. J’étais rempli des héros de l’histoire romaine…» Son élégant clocher se prolonge par une flèche octogonale de 56 mètres de haut, cantonnée de 4 clochetons formant un harmonieux bouquet de pierre. Ce joyau du Grésivaudan abrite dès le 16e siècle un carillon. Le tintement de ses cloches répercuté au loin par la montagne rythme la vie de nombreuses générations de grenoblois. Depuis le 16e siècle, elles informent aussi de la fin du jour et la fermeture des portes de la ville, c’est le Sing. Stendhal conserve un souvenir ému de leur timbre mélancolique qui produit «un effet profond sur mon cœur» et éveille sa sensibilité à la musique. Citations de Stendhal, ""Vie de Henry Brulard""",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 348,"Dans les pas de Stendhal : l’appartement Gagnon et la treille de Stendhal (actuel Musée Stendhal)","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Civil)","20 Grande Rue, Grenoble",45.191624,5.728041200000007,"A l’angle de la place Grenette et de la Grande rue, sur « le plus bel emplacement de la ville », on peut voir la véritable maison de famille de Stendhal. Ce lieu est au centre d’une œuvre autobiographique traduite dans le monde entier, « Vie de Henry Brulard ». A sept ans, Stendhal, fils aîné d'une famille de la bourgeoisie aisée de Grenoble, perd sa mère qu’il aime passionnément et concentre sur lui toutes les attentions de ses proches, jusqu’à l’étouffement. Promis à de brillantes études, l’adolescent monte à Paris. C’est au terme d’un demi-siècle troublé vécu à travers l’Europe que le romancier termine sa carrière comme consul de France en Italie. Durant cette période très créative, il entame notamment le récit de son enfance. Les nombreux croquis, qui émaillent le texte, caractérisent ces mémoires. Aux dires de l’enfant, le docteur Gagnon fut son « véritable père et son ami intime ». L’hôtel aristocratique que ce « médecin à la mode parmi les dames » acquiert à la faveur des événements de la Révolution, donne lieu à pas moins de 24 croquis dans cet ouvrage de Stendhal. C’est un lieu d’inspiration et de formation que l’on aperçoit depuis le jardin de ville grâce à sa terrasse : « cette terrasse, formée par l’épaisseur d’un mur nommé Sarrasin, mur qui avait quinze ou dix-huit pieds, avait une vue magnifique sur la montagne de Sassenage ; là, le soleil se couchait en hiver sur le rocher de Voreppe, coucher d’été, et au nord-ouest de la Bastille dont la montagne … s’élevait au-dessus de toutes les maisons et sur la tour du Rabot …». Appelée aujourd’hui « La treille de Stendhal », cette terrasse surmontée d’une pergola fait partie intégrante du lieu de mémoire dédié à l’un des plus grands écrivains français du 19e siècle. Dans cet espace muséal, le public peut découvrir notamment une galerie de portraits qui dépeignent l’enfance et l’adolescence de l’écrivain. Citations de Stendhal, ""Vie de Henry Brulard""
",,,http://www.stendhal-grenoble.fr/,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 349,"Dans les pas de Stendhal : l’appartement natal","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Civil)","14 rue Jean-Jacques-Rousseau, Grenoble ",45.19151399350569,5.728923457672181,"Henri Beyle naît le 23 janvier 1783 dans cet appartement situé au 2ème étage, au 14 de le rue Jean-Jacques Rousseau, propriété de son père Chérubin Beyle, avocat. Sa mère Henriette Gagnon y meurt en 1790. Dépeint avec précision par Stendhal lui-même dans Vie de Henry Brulard, cet appartement typique de l’habitat bourgeois du vieux Grenoble au 18e siècle appartient à la famille des Beyle depuis plusieurs générations. Pour l’enfant, ce lieu est synonyme de bonheur jusqu’au décès de sa mère Henriette, alors qu’il n’a que sept ans. Il devient ensuite essentiellement un lieu d’études où le jeune Henri subit le joug de l’abbé Raillane, précepteur austère et raide, qui lui impose l’odeur de ses canaris « à deux pieds de mon lit et dans une chambre humide, obscure, où le soleil ne donnait jamais ». C’est dans le salon de compagnie qui donne sur la rue des Vieux-Jésuites (actuelle rue Jean-Jacques Rousseau) que le jeune Stendhal écrit « Selmours », son premier essai littéraire. En hommage à Stendhal, la ville installe en 2002 dans cet appartement emblématique un lieu vivant attaché à l’écriture et à la littérature, animé par la bibliothèque municipale. Le projet architectural privilégie une utilisation fonctionnelle du lieu : salle de réunion, salles d’activité, bureaux. Aujourd’hui l’équipe du Printemps du livre de Grenoble, manifestation littéraire annuelle, fait vivre ce lieu au quotidien : évènements littéraires, projets d’écrivains, actions culturelles... Elle remplit également une mission d'accueil du public en partenariat avec l'Office de Tourisme. Citation de Stendhal, « Vie de Henry Brulard ».",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 350,"Dans les pas de Stendhal : le café de la Table Ronde","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Civil)","café de la table ronde, Grenoble ",45.1928509,5.728368400000022,"Situé Place Saint-André, la Table Ronde est un très ancien café de Grenoble. Peu avant son ouverture au 18e siècle, Paris venait d’ouvrir le Procope, premier café dans l’histoire de France. Le maître confiseur Caudet ouvre le commerce en 1739. Baptisé du nom de Flandrin en 1758, l’estaminet prend le nom de Table Ronde en 1797. Stendhal fréquente ces lieux tout comme l’ont fait avant lui Jean-Jacques Rousseau, Choderlos de Laclos, François-Joseph Talma, Bernadotte, futur roi de Suède, et d’autres personnalités. Ce café est un lieu important de sociabilité sur une place où se situent également la collégiale St-André fréquentée par la société des Jacobins, le palais du parlement lieu de décisions politiques majeures, ainsi que le cabinet de lecture du libraire Falcon ouvert aux idées libérales. C’est un café où s’expriment assez librement les opinions politiques et la vie littéraire auxquelles Stendhal assiste dès son plus jeune âge, et où la révolution s’enracine. Cet esprit de résistance se maintient durant la Seconde Guerre mondiale. La Table Ronde, et particulièrement son arrière-salle, devient un lieu de rencontres des résistants de 1943 à la Libération. La Table Ronde est aujourd’hui une brasserie toujours très fréquentée et fait partie intégrante du patrimoine Grenoblois.",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 351,"Dans les pas de Stendhal : la place Saint-André et l’ancien Palais du Parlement de Dauphiné","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental","Place Saint-André, Grenoble",45.19306677334584,5.728536063229399,"Sur la place Saint-André se trouve l’ancien Palais du Parlement. Avant la Révolution, le père de Stendhal, Chérubin Beyle, y est avocat consistorial jouissant à titre personnel de la noblesse, privilège abolit par la Révolution. Au 19e siècle, dans la prison de ce palais a été détenu Antoine Berthet, un jeune séminariste qui inspire à Stendhal le personnage de Julien Sorel dans son roman « Le Rouge et le Noir ». Antoine Berthet est exécuté place Grenette le 23 février 1828 tout comme Julien Sorel à Paris, le héros du roman stendhalien. Sur la place Saint-André se trouvait autrefois un théâtre à l’italienne qui provoque les premiers émois musicaux de Stendhal pour l’opéra. C’est également là que le libraire Falcon, un chaud patriote comme le désigne Stendhal dans son roman « Vie de Henry Brulard », a installé sa librairie, lieu de réunion des jacobins exaltés. La décision du roi de réformer le Parlement afin d'en diminuer son pouvoir, déclenche la Journée des tuiles, premier événement révolutionnaire dauphinois dont Stendhal est le témoin le 7 juin 1788. Sous la pression d'une foule considérable criant « Vive le parlement », les magistrats dauphinois sont ramenés de l'Hôtel de la Première présidence au Palais du parlement afin d'en rouvrir les portes condamnées quelques heures auparavant par les soldats du roi. À la Révolution, le Parlement de Dauphiné, comme tous les autres, est dissous et devient Palais de justice. Il reste en activité jusqu'en 2002. La place St-André et le Palais de justice constituent l’un des plus beaux sites historiques de Grenoble.",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 352,"Dans les pas de Stendhal : l’église Saint-Hugues","Art et culture","2ème période : VIIIe début IXe / 1590","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Religieux)","Eglise Saint-Hugues, Grenoble ",45.192711,5.731792499999983,"L’église Saint-Hugues fait partie du groupe cathédral : le palais épiscopal, le baptistère et le cloître. Ce système double forme un ensemble architectural très rare de nos jours. C’est le lieu de baptême notamment d’Antoine Barnave, de Marie-Antoinette Joséphine Marmion (mère d’Hector Berlioz). C’est là également que Stendhal est baptisé et qu’il assiste aux funérailles de sa mère en 1790. Il mentionne dans « Vie de Henry Brulard » : « J'épargnerai au lecteur le récit de toutes les phases de mon désespoir à l'église paroissiale de Saint-Hugues... J’étouffais, on fut obligé, je crois, de m’emmener parce que ma douleur faisait trop de bruit. Je n’ai jamais pu regarder de sang- froid cette église Saint-Hugues… » . Un autre passage émouvant de ce roman évoque son incompréhension face à la disparition de sa mère : « Quoi ! Disais-je à Marion, je ne la reverrai jamais ? - Comment veux-tu la revoir, si on l’emportera au cimetière ? - Et où est-il, le cimetière ? – Rue des Mûriers, c’est celui de la paroisse Notre-Dame ». Sous la Révolution, on détruit l’aile sud-ouest. Après avoir connu des fortunes diverses, l’aile sud-est est acquise en juin 2010 par le diocèse pour les activités pastorales de la cathédrale. Les visiteurs découvrent alors le cloître, jusque-là interdit au public.",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 353,"Dans les pas de Stendhal : l’hôtel de Lesdiguières au jardin de ville","Art et culture","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Civil)","Passage du Palais de Justice, Grenoble ",45.19274953049104,5.727185527612619,"L'Hôtel de Lesdiguières et son jardin attenant ont été conçus en 1602 pour le duc de Lesdiguières qui en fit son hôtel particulier. Il devient un lieu de pouvoir investis par les intendants de la province du Dauphiné à partir de 1683. La ville acquiert cette propriété jardin en 1719 pour en faire un jardin public et installer l’hôtel de ville et la Préfecture. Ce lieu centralise des évènements politiques majeurs. Ainsi, faisant suite à la Journée des Tuiles, première émeute populaire importante du 7 juin 1788 à laquelle Stendhal assiste dans son enfance, ce bâtiment public accueille une assemblée de notables des trois Ordres composée du clergé, de la noblesse et du Tiers-État. Cette assemblée prépare la Réunion des États généraux du 21 juillet à Vizille, prélude à la Révolution française. Nommé par l’empereur Napoléon, Stendhal exerce en 1814 dans les locaux de la Préfecture ses nouvelles fonctions de Commissaire à la défense du territoire. Il y partage le bureau du Préfet situé dans les salons du 1er étage. Bien plus tard en 1970, son rez-de-chaussée fait office de Musée Stendhal en mémoire notamment de cette prise de fonction. Les collections qui y sont présentées sont transférées finalement en 2004 dans l’appartement Gagnon/Musée Stendhal, qui est inauguré en 2012. Cet hôtel est aujourd’hui dédié à la Direction Action Internationale et Européenne de la Ville.",,,,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 356,"Dans les pas de Stendhal : les collections de la bibliothèque municipale d'étude et du patrimoine","Art et culture, Tourisme","3ème période : 1590 / 1830","Patrimoine Immatériel, Patrimoine Monumental (Artistique, culturel et scientifique)","12, boulevard Maréchal-Lyautey, Grenoble",45.185253,5.7310655,"Historique de la constitution des collections Stendhal De son vivant, Stendhal a peu fait de dons à la bibliothèque de Grenoble. Après sa mort, l’institution s'adresse à Louis Crozet, ami d'enfance de Stendhal, légataire testamentaire et maire de Grenoble, pour compléter la collection des œuvres d'un auteur que l'on considère à l’époque comme un écrivain local. C’est après son décès, à partir de 1861, que sa veuve offre à la ville une collection qui comprend tous les manuscrits de Beyle (Stendhal) en sa possession. Ces manuscrits ne seront pas exploités avant une vingtaine d'années, la construction de la nouvelle bibliothèque de la place de Verdun absorbant notamment l’attention des bibliothécaires. Un jeune professeur d’anglais du lycée de Grenoble, Casimir Stryienski (1885) transcrit ces archives. Dès lors, l’édition des œuvres complètes de Stendhal se poursuit jusqu’à la fin du 19e siècle. A compter des années 1920, la bibliothèque met en place une politique d'acquisition stendhalienne régulière. La première exposition qui illustre la vie et l’œuvre de l’écrivain se tient cette même année au musée des Beaux-Arts de Grenoble place de Verdun. On trouve un historique assez complet de cette collection dans l’ouvrage intitulé Mille ans d’écrits : trésors de la bibliothèque municipale de Grenoble, 2000. Considérée comme la plus importante au monde, cette collection est actuellement constituée de trois parties : les ouvrages imprimés, incluant toutes les éditions originales, de nombreuses éditions en langues étrangères ainsi que des études, thèses et bibliographies sur l’écrivain ; les œuvres iconographiques ; les manuscrits (plus des 3/4 des manuscrits de Stendhal sont conservés à Grenoble, la bibliothèque nationale de France notamment et des collectionneurs privés possédant l’autre quart). Les journaux et papiers de Stendhal sont évidemment les pièces les plus prestigieuses. Cet ensemble compte parmi les plus importants fonds de manuscrits littéraires modernes, par sa taille et par la qualité de certains des textes conservés. Parmi ces manuscrits présents à la bibliothèque d’étude et du patrimoine, on peut trouver : Lucien Leuwen ; Lamiel ; Vie de Henry Brulard ; Souvenirs d’égotisme ; Histoire de la peinture en Italie; Vie de Napoléon. Mémoires sur la vie de Napoléon ; Nouvelles (Le Rose et le Vert, Le chevalier de Saint-Ismier...) ; Correspondance ; Carnets et journaux. Les manuscrits de Le Rouge et le Noir et de La Chartreuse de Parme n’existent malheureusement plus, car il était coutumier, au 19e siècle, de détruire les manuscrits après publication. La collection iconographique (788 pièces), qui s’est trouvée inscrite au fil du temps sur différents inventaires, est en cours de récolement. Des œuvres originales côtoient reproductions, photographies et cartes postales, petits objets, bustes, tableaux… En 2003, la collection complète a reçu du ministère de la culture l’appellation « musée de France » par arrêté du 17 septembre.",,"Mille ans d’écrits : trésors de la bibliothèque municipale de Grenoble, 2000.",http://www.bm-grenoble.fr/596-stendhal.htm,"Bibliothèque d'Etude et du Patrimoine et Ville de Grenoble", 357,"Église Saint-Pierre-du-Rondeau","Art et culture","7ème période : 1968 / aube XXIe","Patrimoine Monumental (Religieux)","Eglise Saint-Pierre-du-Rondeau, Grenoble",45.1693752,5.711883100000023,"B. Avezou et P. Blondeau (architectes) Suite à l’expansion rapide de la ville, le diocèse de Grenoble se lance dans la construction d’une dizaine d’églises nouvelles. Ces édifices répondent à la volonté de modernité et d’ouverture du concile Vatican II. Leur structure extérieure repose sur la simplicité et la sobriété : elle sublime le lieu sans le mettre au premier plan, afin de laisser la place aux fidèles. L’église Saint-Vincent-de-Paul est un bel exemple de ce renouveau de l’architecture religieuse. Le béton brut de décoffrage est le matériau dominant des églises construites à cette époque.",,"- J. Pichard (dir.), « Les églises du diocèse de Grenoble », Revue Art Chrétien, n° 47 et n° 48.",,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 358,"Protection du patrimoine bâti et des espaces publics","Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Monumental, Patrimoine Paysager, Patrimoine Urbain",,0,0,"La politique patrimoniale de la Ville de Grenoble concerne la mise en valeur et la protection du patrimoine bâti et des espaces publics. Pour cela deux dispositifs de protection : le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et le Site Patrimonial Remarquable (SPR). En 2020, le PLU intercommunal remplacera le PLU de Grenoble. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter les chroniques sur la Protection du patrimoine bâti et des espaces publics",,,,"Directions des Affaires Culturelles et de l'Urbanisme, Ville de Grenoble", 359,"La Cité de l’Abbaye, impulser un second souffle","Histoire & Evolution de la ville","8ème période : XXIe","Patrimoine Urbain","Place Laurent Bonnevay, Grenoble",45.1786204,5.746050700000069,"Un témoin de l’habitat social de l’Entre-Deux-Guerres Construite entre 1928 et 1931 par les architectes R. Fonné et E. Rochas, la Cité de L’Abbaye est à l’origine une figure de proue, à la fois des progrès sociaux en termes d’habitat sous l’impulsion du socialisme municipal de Paul Mistral et de la loi Bonnevay, mais aussi de l’urbanité : les 15 bâtiments répartis sur 3 îlots densément construits à la limite Sud du faubourg vernaculaire semblant vouloir conquérir la campagne. Troisième exemple d’ensemble Habitat Bon Marché (HBM) construit sur le territoire grenoblois, la Cité, comprenant 242 logements, témoigne sur le plan architectural et urbain d’une maîtrise de la forme urbaine dans un équilibre savant entre pleins et vides, intimité du cœur d’îlot et ouverture sur l’extérieur, gabarit des bâtiments et détails simples mais présents des modénatures. Sur le plan socioculturel, elle véhicule une grande richesse anthropologique, notamment au regard de la communauté tzigane sédentarisée de Grenoble à laquelle elle est souvent associée. 2008-2013 : des premières études qui exposent la contrainte Depuis sa construction, la Cité a fait l’objet d’une campagne de rénovation en 1978 et a été labellisée Patrimoine du XXe siècle en 2003. Cependant les logements sont aujourd‘hui très éloignés des standards du confort moderne, notamment en termes d’isolation thermique et phonique, d’accessibilité et de surface. Un corpus d’études, réalisées principalement entre 2008 et 2013 sous l’égide du bailleur Social Actis (propriétaire de la Cité, de la Ville de Grenoble et de l’État), a permis : - d’écarter les menaces de périls qui pesaient sur les bâtiments en matière de sismicité ; - de préciser l’importance du saut qualitatif à effectuer en matière d’accessibilité, de confort thermique et d’habitabilité ; - de procéder à un inventaire partiel du patrimoine architectural urbain notamment grâce à la contribution d’un architecte des bâtiments de France ; - d’étudier des scénarios de réhabilitation totale et de démolition/reconstruction, dans une optique d’habitabilité et d’adaptation aux modes de vie contemporains. Ces études, partagées par les différents acteurs directement concernés (le bailleur ACTIS, le Conseil Régional, l’État, la Ville de Grenoble, Grenoble-Alpes Métropole) ont fait apparaître un déficit budgétaire significatif (18 M€) entre les hypothèses de réhabilitation intégrale de la Cité de l’Abbaye et celles de démolition/reconstruction. En effet, à coûts comparables, les recettes se révèlent nettement inférieures dans l’hypothèse d’une réhabilitation (subventions de l’État inférieures, absence de recettes foncières, mobilisation moindre des fonds propres du bailleur), la cité n’étant pas inscrite ou classée au titre des MH et ne pouvant bénéficier de financements dédiés à la réhabilitation des édifices protégés. Un projet de restructuration urbaine, architecturale innovant à coconstruire Partant de ces conclusions, la Ville a décidé en janvier 2016 de confier un mandat à la SPL SAGES visant à coordonner de nouvelles études architecturales, urbaines, patrimoniales et d’usages en vue de définir un futur pour la cité. Du point de vue de la conservation du patrimoine, 3 impératifs prévalent : - dès décembre 2015 (en amont de la mise en œuvre du mandat) participation de l’architecte des bâtiments de France référent (UDAP Isère) aux comités techniques et de pilotage, - l’affirmation d’une compétence ""architecture du patrimoine"" dans le groupement d’étude afin de produire des scenarii de conservation totale ou partielle, - L’élaboration des hypothèses de réhabilitation dans un principe de réalisme intégrant notamment leur viabilité économique. Celle-ci fera l’objet d’un travail spécifique de recherche de pistes de financement complémentaires. Les parties prenantes du projet solliciteront à cet égard l’appui des services de l’État afin d’identifier des solutions permettant aux édifices labellisés Patrimoine du XXe siècle d’être valorisés de manière soutenable. Pour ce faire, un mandat d’études en co-maitrise d’ouvrage Ville/Actis a été lancé en janvier 2016 et confié à la SPL Sagès dans un souci de continuité et de cohérence avec les opérations riveraines, afin de définir les conditions de mise en œuvre d’une opération. Celle-ci coordonne un marché d’étude mené par les architectes-urbanistes de l’agence Particules associés à un BE espaces publics (D’ici-Là Paysage), une agence d’architecture spécialisée dans la réhabilitation, (Atelier Paris), un AMO sociologie et concertation (Bazar urbain) ainsi que divers sous-traitants (historienne de la ville et de l’habitat social, acousticien, plasticien). D’une durée de 15 mois, la mission doit aboutir à une feuille de route opérationnelle au printemps 2018. Elle s'attache à promouvoir l’innovation architecturale et technique autant que sociale et participative. La mission a apporté des compléments aux études déjà engagées par le bailleur notamment sur les plans historique et ethnosociologique afin d'élaborer un diagnostic patrimonial de la pièce urbaine labellisée Patrimoine du XXe siècle et dont l’identité occupe une place importante dans le quartier et dans la ville. Les études réalisées constituent un outil de connaissance et d'évaluation qui a servi de base à la production de scénarii contrastés, prenant notamment en compte toutes les dimensions historiques et patrimoniales de cet ensemble urbain et de ses éléments constitutifs (architecture des bâtiments, espace, extérieur, usages). Ces scénarii ont proposé des stratégies d'intervention différenciées en termes de réhabilitation, de restructuration, de rénovation, de transformation du cadre bâti et des espaces publics, en privilégiant les hypothèses permettant de valoriser ce témoignage emblématique des HBM de l’entre-deux-guerres. La Ville souhaite creuser la piste de la réhabilitation le plus loin possible, en sollicitant l’État pour contribuer à résoudre la problématique budgétaire que cette piste induit, la faisabilité budgétaire étant le point critique. Programmation et calendrier opérationnel restent à consolider, mais un scénario urbain a été choisi en novembre 2017, conservant 12 bâtiments sur les 15 d’origine et en reconstruisant 3 nouveaux (1 dans chaque îlot) dans un souci d’ouverture et de connexion au quartier Châtelet. La démarche de concertation liée au mandat a permis de rendre public ce scénario tandis qu’un premier bâtiment était démoli. 66 nouveaux logements seront proposés pour 158 réhabilités. Le réaménagement de l’espace public été indiquée par les opérateurs privés consultés comme une condition obligatoire d’intervention et de réussite de l’opération de rénovation urbaine, c’est pourquoi le projet prévoit aujourd’hui un réaménagement de 29 000 m² existant comprenant : - la place de la Commune de 1871, - les sections des rues Cartan et Argouges au droit de cette place, - la rue Condé, - la section de l’avenue Jeanne d’Arc au droit des îlots de l’Abbaye, - les sections rues adjacentes aux îlots de l’Abbaye (Chamoux, Du Guesclin, Buisson, Rivail et Cassin) - les places intérieures publiques de la cité (Riboud, Charpin et Bonnevay) Demain, un projet urbain de qualité respectueux de son histoire urbaine, architecturale et sociale A partir du printemps 2018 s’engage une phase de réalisation opérationnelle qui s’échelonnera sur 5 à 8 ans, mêlant réhabilitation du bâti historique, intégration de bâtiments neufs en couture avec le quartier Châtelet et refonte des espaces publics dans une recherche de mixité sociale, fonctionnelle et des usages. La Métropole et la ville sont aujourd’hui en cours de montage de l’outil permettant de mettre en œuvre cette feuille de route. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter les chroniques sur la Protection du patrimoine bâti et des espaces publics.",,,,,